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Une première au lycée Oued Eddahab, Oujda

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Zaid Tayeb

Le vendredi 17 octobre à l’heure de la récréation matinale, le directeur du lycée Oued Eddahab a dû faire appel aux forces de l’ordre pour évacuer son bureau des parents d’élèves venus demander le retour de leurs enfants aux bancs de l’école. En effet, quelques parents d’élèves,  apparemment très courroucés par les nombreux va et vient que le directeur du lycée leur aurait fait faire et les nombreuses promesses qu’il leur aurait tenues, sont entrés dans le bureau du directeur pour lui demander de prendre en considération leurs vœux qui consistent à faire bénéficier leurs enfants expulsés, de leurs droits au retour en classe. Seulement, la rencontre a mal tourné  et les voix des parents d’élèves se sont élevées contre le directeur qu’ils qualifiaient de pratiquer le népotisme  et le clientélisme quant à l’application du règlement et l’accusaient de pratiquer une politique de l’usure en les faisant aller et revenir, et ce, depuis le début de l’année scolaire. Le directeur, quant à lui,  énumérait les contraintes qui l’avaient poussé à agir comme il l’avait fait et en particulier la structure très serrée de l’établissement. Seulement avait-il le droit moral et administratif de faire appel aux forces de l’ordre pour évacuer son bureau de parents d’élèves venus réclamer un droit qu’ils estimaient légitimes et dont leurs enfants devaient bénéficier ? Selon le directeur du lycée, qui a été piégé par ses propres manœuvres, les parents devaient attendre que les choses se stabilisent pour pouvoir agir en faveur de leurs enfants. En effet, nul n’ignore que la zone ‘’Lazaret /Aswak Assalam’’ a vu l’ouverture de deux nouveaux lycées :Ibn Sina et Ibn Al Haytham. En conséquence, le lycée Oued Eddahab devait fournir à ces deux lycées nouvellement ouverts la matière première en élèves et ne professeurs. Seulement,  à la fin de l’année scolaire, le directeur du lycée Oued Eddahab a envoyé aux directeurs de ces deux lycées les dossiers des élèves expulsés après qu’il a cuisiné à la cocote minute  une espèce de conseil leur autorisant le droit à la rescolarisation dans ces lycées. Une fois les dossiers des ces élèves ‘’déportés pour la solution finale’’, une vingtaine, je crois, arrivés entre les mains des deux nouveaux directeurs, ceux-ci ayant remarqué la supercherie, lui ont rendu les dossiers et par conséquent les élèves. Ce qui a fait que le directeur du lycée Oued Eddahab a été pris à court et s’est retrouvé avec un surplus d’élèves dont il avait cru qu’il s’en était défait en en envoyant les dossiers aux autres lycées et dont il ne sait que faire dans les circonstances présentes. Surtout que les élèves en question, comparés à ceux qui, normalement devaient bénéficier du droit au retour à l’école, étaient beaucoup moins aptes au retour que ceux dont les parents sont venus réclamer justice auprès du directeur. Ainsi donc, ceux qui méritent de bénéficier du droit au retour au lycée se retrouvent dans la rue, ce qui a engendré chez les parents incompréhension et rage et chez le directeur un défaut dans la gestion de ce problème qu’il a essayé de gérer sans les autres partenaires : à savoir les conseils de classe et de gestion et l’association des parents d’élèves.

Dans cette affaire,  la règle a été faussée depuis le départ par la décision du directeur du lycée Oued Eddahab pour avoir été malintentionné en nourrissant le dessein de vouloir se défaire de manière arbitraire d’une tranche d’élèves dont il craignait le retour  et la présence dans son lycée ; aussi les avait-il envoyés dans les deux nouveaux lycées qui ont ouvert leurs portes l’année en cours, et ce, après avoir mijoté, on ne sait trop comment, un subterfuge qui lui a permis de se débarrasser de ces élèves dont ni lui, ni les deux autres directeurs des deux autres lycées n’en voulaient. Drôles donc de façon de traiter les affaires de la pédagogie par des directeurs qui se jouent des élèves et de leurs parents  comme d’une balle de ping-pong et qui n’hésitent pas à faire appel aux forces de l’ordre pour déloger les parents de leurs bureaux quand ceux-ci s’évertuent à vouloir demander leurs droits. Heureusement pour ces parents qui ont obtempéré aux forces de l’ordre, autrement ils auraient été écroués pour violation de lieu de travail.

En conclusion, l’Association des Parents d’élèves du lycée Oued Eddahab, dont les parents ont remarqué le laisser aller et le laisser faire, est en devoir de réagir au profit des élèves expulsés qui n’ont pas encore bénéficié de leur droit au retour, et des élèves qui souhaitent redoubler leur classe du baccalauréat à la suite de l’obtention d’une note inférieure à 7 à l’examen régional, et qui sont toujours là où ils ne veulent pas être parce qu’ils ne peuvent pas y être.

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8 Comments

  1. Mohammed
    20/10/2014 at 12:26

    la réintégration des élèves expulsés n’est pas un droit Mr TAYEB , c’est une faveur .Seulement il faut être équitable pour prendre la bonne décision pour toutes les demandes soit par l’accord ou le refus . Bien à vous .

  2. Majid
    20/10/2014 at 14:58

    Drôle de gestion à la sauvette; Mais remarquez avec moi que certains vont dire que vous aviez, vous M.Zaid, une dent contre le directeur; Sinon vous n’auriez pas dénoncé la mauvaise gestion du lycée. A les croire, il faut être d’abord un ami du directeur avant de pouvoir le critiquer. Drôle de Bled

  3. houssine
    21/10/2014 at 00:04

    non monsieur hchouma, ce n’est pas une faveur mais un droit….c’est honteux d’envoyer ces ados grossir le rang des oisifs ..M. Tayeb, même si je ne connais pas le problème et je ne suis sûr de rien, je peux affirmer au moins une chose: certains directeurs-pas tous- n’ont aucune formation en pédagogie. Alors comment font-ils pour encadrer les enseignants? et les apprenants? ne parle-t- on pas aujourd’hui d’une administration pédagogique? je peux comprendre la violence des élèves et le désarroi des responsables surtout celui de ceux qui sont sur le terrain (enseignants et directeurs). renvoyer un élève est un échec! Quand cessent les mots, la communication, il faut s’attendre à tout.

  4. مدرس واب تلميذ
    21/10/2014 at 00:14

    يبدوا جليا للعيان أن فكرة الإعتصام بمكتب المدير قد أمليت للآ باء من طرف بعض أعضاء مكتب الجمعية الذين ـمع كامل الأسف ـكانوا مدرسين بالثانوية قبل تقاعدهم…وبالتالي أوجه لهم سؤالين:
    1ـ أهذا هو النضال الذي تعهدتم به أمام زملائكم الاساتذة لحل مشاكل المؤسسة وعلى رأسها مشكل
    الإكتضاض؟
    2ـ هل يقبل أحد منكم أن يتقاسم إبنه أو إبنته المقعد مع مروج القرقوبي الذي أرجعتموه؟
    على أي،أضن أن الآباء قد فطنوا لممارساتكم الشعبوية وللغاية التي في نفسكم…والسلام
    المرجوا من وجدة سيتي نشر هذا التعليق إنصافا للحق

  5. Zaid Tayeb
    21/10/2014 at 17:37

    مدرس وأب تلميذ
    Reponse à l’enseignant et parent d’élève ( moudarris et parent d’élève) :

    Vous devez être un collègue de ces deux professeurs retraités et qui sont membres de l’association, pourquoi vous leur parlez à visage cagoulé, au lieu de leur parler en déclinant votre identité ?
    Je porte à votre connaissance, monsieur, que le jour de l’incident qui a eu lieu entre le directeur et les parents d’élèves, les membres de l’association à qui vous faites allusion de manière malhonnête étaient au lycée dans le cadre de la réunion du conseil de gestion ; et je vous jure, et vous pouvez me croire, qu’ils ne sont ni de près ni de lui mêlés à cette affaire, et qu’ils n’ont en aucune manière dressé les parents d’élèves contre le directeur en leur suggérant ,comme vous le prétendez, d’occuper le bureau du directeur. Il faut reconnaître que le directeur du lycée est un partenaire incontournable pour l’association. Il faut admettre également que le directeur veut cavaler seul, en dehors des conseils du lycée et de l’association dans le traitement des dossiers des élèves expulsés et des élèves qui demandent à redoubler la première année.
    Il n’est pas dans l’agenda de l’association de dresser les parents d’élèves contre le directeur ou l’administration. C’est un acte répréhensible et vil que je réprouve et dénonce. Mais si un jour les voies du dialogue se ferment entre l’administration du lycée et l’association, cette forme de manifestation n’est pas à exclure : elle sera manifeste et déclarée et non camouflée et souterraine. C’est-à-dire que l’association sera sur les premières lignes et les parents derrière elle et non l’inverse Cependant, l’administration du lycée avec tout son personnel demeure au-dessus de toutes les considérations et l’association fera corps avec elle et non un adversaire. A ce propos, je loue et plains à la fois messieurs les surveillants généraux et les attachés pédagogiques pour les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent, à commencer par les locaux qui se transforment en glacière ou en fournaise en fonction des saisons et par l’absence de matériel et d’équipement appropriés…
    Je vous rappelle à ce propos que vous avez mal posé le problème : Si vous aviez voulu être positif, vous auriez dû dire que, puisque le jour de l’incident les membres de l’association étaient présents sur place, le directeur du lycée aurait dû, quant à lui, faire appel à eux et non aux agents de police qui assuraient la sécurité autour du lycée, comme si ces parents d’élèves venus demander un droit étaient de vulgaires individus. Je vous rappelle que parmi ces parents, il y avait un directeur d’établissement scolaire.

    Pour ce qui est de l’élève, et un seul, je vous le confirme, dont l’association a réussi à obtenir le retour auprès du directeur, et dont vous dites que c’est un dealer, l’association ne l’a pas ramené des environs de Souk El Fallah avec encore sa marchandise interdite à la main, comme il n’est pas écrit sur le front de cet élève qu’il est trafiquant de drogue, ou vendeur de produits dopants, ou dealer. Quand l’association a demandé la réintégration de cet élève, ce qui est son rôle, l’administration se devait de revenir à son dossier pour voir s’il remplit les conditions ou critère de son retour, ce qui est son rôle. En conséquence, l’association milite pour le retour des élèves expulsés et l’administration, EN CONCERTATION avec les parties concernées, dont l’association, doit étudier les critères et les conditions nécessaires à tout retour.

    En conclusion, monsieur l’enseignant et parent d’élève, avant d’être un commentateur, vous êtes un collègue pour ces deux professeurs que vous accusez de populisme et d’autres adjectifs peu flatteurs. Si vous avez remarqué leur présence presque quotidienne au lycée en cette rentrée scolaire agitée et peu commune, c’est parce que ces deux anciens professeurs à présent membres très actifs de l’association, connaissent mieux le lycée, ses élèves et ses problèmes, pour avoir été professeurs dans ce lycée. Par conséquent, leur présence au lycée ne doit pas être comme un signe de maladie comme un signe de bonne santé.
    J’espère vous avoir répondu sous avoir atteint à votre personne car cela n’est pas dans mes coutumes et parce que vous devez être un collègue pour qui je dois avoir du respect malgré nos différences de points de vue.
    Zaid tayeb

  6. م. نجاري
    21/10/2014 at 22:58

    ما وقع بالمؤسسة شيئ مؤسف ، لا المدير ولا الجمعية تتحمل مسؤولية ما وقع . المشاكل التي حدثت وعكرت الدخول المدرسي جاءت نتيجة الاحتقان الذي ترتب عن تقليص البنية بالمؤسسة من طرف مصلحة التخطيط بالنيابة الاقليمية . ربما سوء التقدير والتخطيط كان وراء ما حدث. وجمعية الا باء تحمل المسؤولية في ما وقع للنيابة الاقليمية لأنها لم تتدخل لتخفيف الظغط على ثانوية وادي الذهب (اضافة قسم أو قسمين). أذكرالمدرس وأب التلميذ الذي ادعى ما أدعى عن الجمعية ، أن مهمة الجمعية هي الدفاع عن التلاميذ لأنها تنوب عن الامهات والاباء والاولياء ، الجمعية لا يشرفها أن تدافع عن من لا رغبة له في الدراسة ناهيك على أن تدافع عن المنحرفين أو بائع الممنوعات. ما جاء في مقال الاستاذ المحترم كلام غير مسؤول وخاص وانه مدرس بالمؤسسة ويعرف مكتب الجمعية حسن المعرفة ( اتمنى أن تكون شجاعا وتكشف عن هويتك سامحك الله يا أستاذ) . الجمعية في بداية كل سنة تتوصل بطلبات من الاباء وتحيلها على الادارة للبث فيها أثناء انعقاد المجالس، ملفات التلاميذ توجد بالادارة وغياب التنسيق بين الجمعية والادارة ربما قد يؤدي الى بعض الاخطاء. أتمنى أن لا نقع في نفس الاخطاء مستقبلا ، وعلى ادارة المؤسسة أن تفعل المجالس التأديبية في كل الحالات التي تخل بالسير العادي للدراسة . ولم تكن الجمعية قط بجانب المشاغبين وكل من يعكر الجو الدراسي. أما السيد زايد فمقاله لا يعبر عن رأي الجمعية ، الجمعية جزء من المؤسسة ولا تتدخر وسعا ولن تتدخر أي جهد للدفاع عن تلميذات وتلاميذ المؤسسة كما أنها لم ولن تتدخر أي جهد للدفاع عن الطاقم الاداري والتربوي لأنه الطاقم الذي يصهر على العملية التربوية بالمؤسسة. وأخير ومن هذا المنبر أطالب النيابة بأسم الامهات والاباء التدخل العاجل للتخفيف عن المؤسسة ، لانه لا يعقل أن نقبل بالوضعية الحالية وخاصة الاكتظاظ ولن تبقى الجمعية مكتوفة الايدي. الجمعية ستصدر بيانا في الموضوع في القريب العاجل.

  7. Zaid tayeb
    22/10/2014 at 21:46

    Monsieur Nejjari a dit vrai quand il a affirmé que monsieur Zaid ne s’exprime pas au nom de l’association. En effet, je ne suis pas le porte parole de l’association, ni son défenseur bien que sois membre de cette association. Elle ne m’a aucun moment accrédité à parler pour elle. En conséquence, les lecteurs doivent bien dissocier entre Zaid Tayeb, professeur en en retraite et auteur d’articles sur le site Oujdacity et zaid Tayeb membre de l’association des parents d’élèves du lycée Oued Eddahab. Comme moi-même je distingue entre le directeur du lycée Oued Eddahab en sa qualité de directeur et en sa qualité d’homme du peuple. Quand j’écris un article sur le lycée Oued Eddahab et que le directeur du lycée se trouve dans le collimateur de mon article, il s’agit bien du directeur en sa qualité de directeur et non en sa qualité d’homme du peuple. S’il y a des différends entre lui et moi c’est entre le directeur que j’ai ce différend et non contre la personne pour qui j’ai de l’estime et du respect. Beaucoup de personnes en me rencontrant me demandent ce que j’ai avec le directeur. Quand je leur demande rien, ils me rappellent mon écrit sur le site. Je dois alors leur expliquer qu’ils doivent distinguer entre le directeur et l’homme.Lui-même doit comprendre cela sans m’en vouloir, je l’espère bien.

  8. اب
    25/10/2014 at 21:30

    بئس الموقع وجدة سيتي انه لا ينشر كل التدخلات

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