Après les premiers signes d’enthousiasme qui ont accompagné la période pré-électorale  ,force est de constater que les travaux pour la réhabilitation de la ville sont au plus bas niveau depuis plus d’une année.Partout où l’on se déplace à travers les grandes artères de la ville et dans les grands quartiers périphériques,règnent la passivité ,le délaissement et le mépris pur et simple de certaines zones précaires.Les exemples pour illustrer cet état de fait ne manquent pas.A l’est de la ville ,dans le quartier de Lazaret et même dans les grands quartiers qui mènent vers cette banlieue,si une partie des rues et des ruelles ont été bitumées ,beaucoup de choses restent à être réhabilitées: à commencer par les trottoirs qui devront être remis à niveau par le renouvellement du carrelage;cette défaillance dans la réhabilitation du carrelage  est ,on ne peut plus frappante ,dans les grandes artères de la ville:les trottoirs du boulevard de Brahim Roudani,le boulevard De Abderrahim Bouabid ,la double voie qui passe par le café ananas du coin.,si sur ce boulevard ,on est en train de réhabiliter les refuges et planter des arbres, il faut que les trottoirs aussi soient remis à niveau grâce au carrelage.La même chose , on peut le dire pour le boulevard Allal Al Fassi qui devrait normalement être parmi les premières artères à être remises à l’état tant au niveau des refuges que sur le plan des trottoirs puisqu’ils mènent directement au centre ville .

Passons maintenant du côté du sud de la ville au centre de la banlieue d’El Qods.Force est de constater que  ni les trottoirs  ni l’éclairage ne sont réhabilités.Le boulevard Maqdis du centre ville El Qods   si le refuge est couvert d’un carrelage neuf , ses troittoirs sont   restés inchangés .Les mêmes remarques peuvent être faites au niveau de la rue Naplouse et de la route de sidi Maafa où ni l’éclairage ni les trottoirs réhabilités ni les ronds-points aux normes modernes telles qu’elles étaient adoptées dans  d’autres endroits de la ville n’ont honnoré ces endroits-là.

  Ce qui est vrai pour la voierie s’applique également aux espaces verts.Les espaces verts sont au plus bas niveau .Ils sont oubliés ,négligés ,méprisés.Voyons par exemple les espaces verts des quartiers périphériques:le jardin de Lazaret,le jardin d’El Qods sans compter d’autres petits jardins à l’intérieur des agglomérations de la ville.Il y a d’autres qui doivent voir le jour  au centre ville  ,ou,dans certaines banlieux comme les petits espaces abandonnés à promixité du marché hebdomadaire de Lazaret .Ou aussi les espaces résevés à la verdure dans l’encognure de deux terrains vides au croisement de la rue Naplouse et la rue sidi Maafa .Les anciens parcs Lalla Aicha ou Lalla Meryem devront aussi attirer l’attention des spécialistes et des artistes  et gagner en réhabilitation.

 Malheureusement, leur emplacement est phagocité par le phénomène d’urbanisation.Nous devons savoir que la verdure fait la beauté naturelle de la ville.Nous devons défendre cette option de la nature!

    Quelle est alors la conclusion à tirer de cet état de fait.Que nous soyons clairs et justes.A notre connaissance ,la remise à niveau de la voierie et la réhabilitation de la ville y compris l’éclairage et la canalisation des eaux usées  et dieu je ne sais quoi encore sont le résultat d’une convention signée en mai 2010 à Oujda entre la commune urbaine et les différentes autres agences urbaines sous l’initiative  de Sa Majesté le roi  MohamedVI..Un projet d’un montant de 35 0 millions de dirhams!

Qu’on ne vienne pas nous dire que c’est une petite somme qui ne permettra pas de couvrir les besoins de réhabilitation de la ville!Qu’on ne vienne pas nous dire que les élections législatives anticipées ont fait obstacle à la reprise des travaux de réhabilitation.Qu’on ne vienne pas nous dire qu’ils devront attendre les prochaines communales pour voir clair!

  Alors ,je lance un appel solennel à Mr Hjira et aux autres partenaires pour leur dire de passer à une vitesse supérieure en tenant compte des lacunes ,des retards ,des lenteurs et des zones défavorisées dont la voirie et l’éclairage ne sont pas encore réhabilités comme à titre d’exemple le quartier- est de Hay Andalous ou les profondeurs du Hay Annajd ou la rue de sidi Maafa qui a été exclue du programme de la mise à niveau sur le plan du bitume ,de l’éclairage et du carrelage des trottoirset des espaces verts.  Comme je fais un appel aux autorités de tutelle pour leur dire de superviser les réalisations et le processus de réhabilitation de la ville car car elles  aussi sont responsables ,notamment la Wilaya Oujda Angad .

 Enfin ,je demande de façon insistante à Mr le Président de la commune d’ouvrir une session exceptionnelle  ou à la rigueur d’organiser un point de presse en convoquant la société civile pour présenter un bilan des réalisations soit de la réhabilitation de la ville (voierie et éclairage) soit l’état des lieux du plan communal de développement de ces deux dernières années.