L’association des écrivains d’expression française à Oujda a organisé une cérémonie de signature du roman « L’air de ma ville» de Mohamed ESSBAI. Cette activité a été animée par M. Khalifa Boumediene, président de l’AEEF, qui a présenté l’auteur, avant de céder la parole à Mme Alem Nawal, enseignante de français au lycée Omar ibn Abdel Aziz et spécialiste de la littérature africaine, qui a présenté une monographie du roman.  De sa part, l’auteur Mohamed ESSBAI a parlé de la genèse de son œuvre et du contexte de son apparition, en lisant quelques passages du roman.
Lors du débat, les interventions étaient centrées notamment sur la question du genre du livre: roman autobiographique ? roman de formation ? roman à thèse ? Puis, on a soulevé quelques thématiques du roman (la navette, la transition démocratique au Maroc et le rôle de l’intellectuel…).Ensuite, on a débattu la question de l’engagement et son rapport avec la réception de la production littéraire et artistique à Oujda et dans l’Oriental. A ce propos, M. Hammouti, universitaire et spécialiste dans la littérature maghrébine francophone, a souligné la valeur historique, voire ethnographique du roman d’ESSBAI, en mettant en relief le souci de clarté chez l’auteur. Il a noté aussi la démarcation de l’auteur par rapport à la première génération des écrivains maghrébins d’expression française Toutefois, selon Hammouti, le texte d’ESSBAI gagerait à être perfectionné davantage sur le plan formel.
Etaient présents dans cette activité, M. Dessolas, directeur de l’institut français de l’Oriental, Mme Khadija,  responsable de la médiathèque et d’autres académiciens et intellectuels de la ville.

B.N