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Apprendre à lire Quelle méthode choisir ?et Pourquoi ?

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Apprendre à lire
Quelle méthode choisir ?
Pourquoi ?

On critique toujours les méthodes d’apprentissage de la lecture en
opposants les globales et semi-globales, à la méthode syllabique.

Toutes les trois ont des avantages et des inconvénients, alors
d’où viennent les difficultés ?

Tout d’abord, commençons par définir le fonctionnement
neurologique  de la lecture, son apprentissage. Les découvertes
scientifiques ont démontré que la mémoire  des  enfants est très
perméable, puisqu’elle est toute  neuve.
Que doit elle contenir ?
Les souvenirs, les commandes, de comportements et connaissances,
innées et acquises.
Des gestes appris, car non innés, comme l’écriture, mais aussi la
reconnaissance des graphèmes et des phonèmes, indispensables au
décryptage de la lecture. Toutes les compétences de base, les
savoir-faire scolaires
Donc la mémoire à long terme est un magasin d’outillages utiles
aux comportements futurs, par leur utilisation consciente et
inconsciente,  c’est-à-dire réflexe et réfléchie, on retrouve les
travaux de W Bion, également de Pavlov

Jusque là OK, simple à comprendre !

Dans cette mémoire à long terme, une partie va stoker  les commandes
réflexes, comme la marche, les mouvements du corps, la parole,
celles déclenchées,  par la vue ou l’ouie, le ressenti, stimulées
par un signifiant  (signifiant, signifié) J Lacan.

Pour la lecture il s’agit d’établir immédiatement, par réflexe,
la relation grapho-phonétique, pour découvrir les sons, et leur
sens ainsi que  l’inverse, identifier les graphes uniquement par
leur audition,  ce que les élèves doivent apprendre dès leur
entrée à l’école. Il s’agit de créer des réflexes
conditionnés, comme l’a démontré M. Pavlov. Où, un son, une
odeur, une perception, déclenchent une réaction. C’est la
pédagogie du conditionnement.

Comment ça marche ?
Que faut il acquérir dans les premières classes dès 3 ans ?
Conditionner les enfants pour la lecture, l’écriture, le calcul,
avant leur entrée en cycle III, d’apprentissage.
D’abord commencer par les acquisitions utiles, les compétences de
base, parler, lire et écrire, connaître les chiffres.  La
reconnaissance des lettres, et leurs correspondances phonétiques,
leurs combinaisons, dans la plus petite unité sonore qui est la
syllabe. Au moment de la lecture identification des syllabes dure
quelques milli secondes donc très rapide,
Plus  le décryptage d’un écrit, quel qu’il soit est rapide,
meilleure est  sa compréhension, dés sa première lecture.
L’écriture simultanée des mots décryptés renforce la fixation en
mémoire, et facilite leur restitution.

Actuellement trois méthodes d’apprentissage  pour le  cycle II ,
dont deux sont utilisées massivement.
La méthode globale intégrale, « SESA… » les méthodes  mixtes,
semi-globale « SUPER….., et MAX ET…. » Fonctionnent à inverse
de la logique psychique des enfants.
La méthode syllabique,  beaucoup plus efficace  abandonnée, car
moins spectaculaire, parce que plus longue. Comme LE…et LE ;;

Pourquoi les différences ?
Avec la méthode syllabique, Les syllabes sont ancrées dans les
mémoires réflexes et permettent l’identification immédiate et
précise la sonorité des syllabes composant n’importe quel mot
même les inconnus, et de le comparer  à celui entendu précédemment
au cours d’une séance orale.

Les méthodes globales et mixtes, utilisent le mot entier comme unité
de mémorisation phonétique, ancré directement dans les mémoires
réflexes, sans analyse du contenu syllabique. Seulement comme une
mélodie, la phonologie, comme une chanson !
Le décryptage phonétique  vient en seconde étape.  Les élèves
doivent remettre à ce moment là remettre en question ce qu’ils ont
déjà mémorisé…pour connaitre les sons contenus dans le mot,…le
résultat est forcément moins bon, car ce qui est ancré le reste tel
quel, Les réflexes acquis doivent être modifiés,  substitués aux
anciens, et  perturber la mémorisation.
Les enfants qui apprennent les textes par cœur, au lieu de  les lire,
deviennent incompétents au décodage et à la compréhension.
Pour les autres, les nouveaux textes sont difficiles à déchiffrer,
face à la diversité du vocabulaire inconnu, la compréhension
devient alors une histoire de devinettes, où les règles
d’orthographe, incomprises sont rarement appliquées. Les dictées
sont phonétiques.
Par contre la compréhension orale des textes courts est plus rapide
pour  les jeunes enfants, dès les premières lectures, ce qui la rend
plus attractive à ce moment là. Malheureusement la suite  fait
apparaître les limites, car le par cœur n’a jamais développé la
réflexion. Pavlov a tout simplement organisé un comportement
réflexe en réponse a un stimuli, où la réflexion n’est pas
utilisée.
La restitution est globale, difficile a détailler

L’apprentissage syllabique, est plus long, car les textes sont moins
spectaculaires au début, mais plus solide pour la suite, une fois les
syllabes acquises, le décryptage et la compréhension n’ont plus de
limite, ils dépendent du temps que l’enfant va consacrer à son
enregistrement, réflexe et longue durée, par la répétition des
exercices, jusqu’à ce que celui-ci  devienne naturel «l’habitude
devient une seconde nature Sully Prudhomme »

Alors que presque 50% des élèves  quittent souvent  l’école avant
la fin du cycle primaire, comme illettrés, en arabe et en français.
Sans savoir lire.

Les petits français connaissent  les mêmes  difficultés, bi cause,
les mêmes méthodes, pourtant interdites, par le ministère de
l’éducation nationale, depuis 2005, mais quand même  encore
utilisée par de nombreux « bons enseignants »!!!

Nul en maths !
Etre bon en calcul, ne signifie pas être bon en maths.
Le calcul c’est la manipulation des chiffres à l’aide des quatre
opérations. Addition, soustraction, multiplication, division.  Même
les idiots  arrivent à  compter.

Résoudre un problème est une autre  gymnastique mentale, puisqu’il
s’agit de manipuler des données complexes et de les  confronter,
pour le résoudre. La compréhension est indispensable, le cerveau
entraîné n’éprouve aucune difficulté, ce que certaines
pédagogies de lecture ne favorisent pas et se répercute sur le
raisonnement mathématique.

Pierre Dhaud Psycho pédagogue Agadir

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