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Eradiquer le privé.

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akabbach mohammed

Le secteur privé dans l’enseignement, tout comme dans d’autres secteurs à prestations sociales, est à absolument éradiquer. Pourquoi ? Les raisons sont multiples. En tête de liste figure le respect des gouvernements des États avancés de leur engagement envers le peuple pour garantir et pérenniser un enseignement publique dans les normes, destiné à la totalité de la nation, toutes catégories et souches sociales et/ou professionnelles confondues. Cependant, le choix demeure ouvert pour changer de camp mais à titre optionnel. En effet, c’est paradoxal de concevoir que ces pays avancés sont constitués principalement de populations qui vivent des conditions matérielles plus que décentes et malgré cela ils ne trouvent pas de gâchis à diriger leur progéniture vers les écoles publiques. Ils sont parfaitement convaincus qu’ils vont s’offrir le luxe, car l’Etat garantit à titre égal les conditions optimales d’efficience et de rendement dans les deux secteurs, à tel point qu’il est tout à fait normal d’apercevoir dans une classe publique un enfant du ministère côté à côte avec un enfant de paysan ou d’artisan.   Sous une autre optique, il faut placer cet enseignement privé dans le collimateur pour une deuxième raison et pas la dernière, à savoir, l’impertinence du choix des citoyens marocains qui cherchent essentiellement l’exhibition sociale et le prestige tendancieux. Ne savent-ils pas que ce secteur qui était autrefois l’apanage des élèves récalcitrants ou ceux qui sont en situation d’échec scolaire, table actuellement sur son pouvoir concurrentiel qui tire malicieusement profit de l’appauvrissement et de l’anéantissement du secteur publique , par le vernissage de la devanture et par le lancement d,une campagne médiatique vantant ses atouts et ses opportunités face à un secteur publique qu il préfère voir agoniser.     Le résultat est tel que nous y assistons : un déséquilibre endémique dans les structures et les performances, une cadence soutenue de fermeture des écoles publiques et un empoisonnement de la vie sociale par la création de foyers de tension attisés par le désir de prendre le dessus sur le plan de la représentation sociale et montrer par quel bois on se chauffe. Cette tendance est privilégiée principalement par les femmes qui s’ingénient à leur manière à reprendre le terme  » PRiiVE » .       N’oublions pas aussi que l’avènement de l’école pionnière et la réticence du ministère à l’adopter dans l’école privée nourrit des soupçons qui vont dans le sens de ne pas traîner ce secteur gâté dans le labyrinthe d’un projet controversé de toute part.             C’est ainsi que rompre tout lien avec le privé devient une nécessité vitale. Je sais bien qu’il y en a ceux et celles qui ne sont pas de mon avis ,  c’est naturel,  et ceux/celles qui avancent des prétextes plutôt égoïstes et je sais bien que je prospecte un terrain vierge et plein d’embûches, avec un esprit peut-être naïf et utopique mais serein et équitable.  Tout passe comme si l’histoire se répète avec Feu Hassan 2 qui disait dans un meeting des leaders arabes aux sujet de la cause palestinienne «  » Tout le monde tire du même calumet, mais n’en tire pas la même fumée «  »

 

Akabbach  Med/12.7.2025  / KENITRA

 

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