Les citoyens oujdis en ont assez du mépris et du mauvais accueil  que les fonctionnaires de l’administration publique d’Oujda réservent  aux citoyens oujdis chaque fois qu’ils ont affaire à eux pour la délivrance d’un document administratif ou pour régler un contentieux de quelque nature que ce soit.Ce mépris qu’on appelle communément dans notre langue dialectale « la hogra » se généralise et prend des dimensions de plus en plus graves.
Le mépris ,la négligeance  l’indifférence et le mauvais traitement sont les maîtres mots  de ce phénomène permanent et qui s’accentue pendant le mois de Ramadan et qui s’illustre dans les rapports des citoyens aux administratifs.Les cas sont fréquents dans les hôpitaux,les arrondissements,l’administration des impôts,le cadastre et la conservation foncière ,l’administration pénitentiaire et dans les tribunaux…..
Ce mépris c’est à dire cette hogra a atteint son paroxysme  dans les Urgences de l’hôpital Al Farabi dans la nuit du 22 au 23 aoùt quand j’étais personnellement témoin d’une dizaine de malades transportés pour soins d’urgences.Il y avait des diabétiques,des cardiaques et des bléssés graves et de je ne sais quoi encore.Il y avait un médecin qui ne voulait pas travailler justifiant cela par son débordement et qui méprisait les malades et leurs accompagnateurs.Une scène inimaginable et révoltante.Tout le monde criait de consternation et de colère.La plupart d’entre eux ont quitté ,révoltés et amèrement décus,les urgences de l’hôpital pour  aller demander secours dans des cliniques privées notamment dans la plyclinique.
Les derniers discours  du roi sur la nouvelle constitution  et l’organisation des prochaines élections sont clairs et sans ambiguité:l’Etat dans toutes ses composantes doit être au service du peuple ;partant et par-là même ,l’administration devra être au service du peuple .Bien sûr ,personnellement ,je n’ai aucun doute là dessus .Le roi est déterminé à changer la donne dans le pays dans tous les domaines ,et donc y compris dans les rapports de l’administration aux citoyens.Il faut que les directeurs généraux et les chefs de services de chaque administration   prennent toutes leurs responsabilités ;ils devront savoir que  les contestations de rue  ne sont pas toujours apaisées , que tout peut arriver.