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Les jeunes talents boostés par Le Café Littéraire d’Oujda

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Le Café Littéraire d’Oujda a organisé le dimanche 12 novembre une cérémonie de dédicace d’un ensemble de recueils de récits d’un jeune talent nouvellement entré dans le cercle de la création littéraire. Personnellement, j’étais très flatté de voir ce jeune garçon, Mohammed Amine Jdaini, serein et détendu, la tête haute et le sourire aux lèvres, prendre place parmi un groupe de vieux routiers du métier d’écrire. Le débat a porté sur le thème ’’le rapport de l’apprenant au livre’’. L’animateur a donné un ensemble d’orientations précieuses aux jeunes talents afin de leur permettre de prendre connaissance des règles d’écriture telles qu’elles ont été énoncées par les poéticiens et narratologues et affinées par Gérard genette dans ses Figures. Après quoi, il a insisté sur le rôle de l’école dans le dépistage des talents artistiques des apprenants, à travers les activités parascolaires. En effet, ces activités, bien exploitées à l’école, permettraient aux enseignants de déceler chez les apprenants des talents cachés qui seraient en mode veille chez eux et qu’ils pourraient réveiller et stimuler. En chaque apprenant, il y a un potentiel non scolaire, qui, mis à profit, pourrait développer des compétences non scolaires. En parallèle avec les contraintes des cours de grammaire, de lecture, de mathématiques, de physique, qui sont des activités scolaires obligatoires, inscrites au programme, devraient figurer des activités facultatives non scolaires comme la musique, le chant, la chorégraphie, la peinture, la poésie, la littérature. A défaut de cela, ces dernières activités devraient être décelées chez les apprenants, en dehors des activités scolaires, et qui ne demanderaient pas mieux que d’être reconnus différents de leurs camarades d’école. Ainsi donc, si certains apprenants n’arrivent pas à se maintenir et à s’adapter aux programmes officiels et à leur rythme, il conviendrait de ne pas voir en eux des ratés à assimiler à l’école et à ce qui s’y fait mais d’assimiler l’école à leurs besoins et à leurs préoccupations. Mais comme il est impossible d’adapter les programmes qui sont conçus, de manière commune, pour l’ensemble des apprenants du pays indistinctement de leurs différences, de leurs penchants, de leurs goûts, de leurs aptitudes, les enseignants devraient remédier à ces insuffisances lors des activités parascolaires. Les enseignants des langues, pour ne parler que de ceux-là, auront devant eux des jeunes pleins d’énergie et de bonnes choses en tête qu’ils auront à découvrir, à accompagner, à encadrer. Loin des contraintes de l’école, de ses exercices fastidieux, les professeurs doivent diagnostiquer leurs apprenants afin de dépister chez eux des aptitudes non scolaires et ceux-ci se confier à ceux-là en laissant montrer la partie cachée de leurs dispositions. Il suffit d’un petit déclic pour que l’esprit créatif se manifeste et se mette au grand jour. Le jeune Mohammed Amine Jdaini est l’exemple du jeune talent à prendre en main. Et cela a été fait. Les responsables du Café Littéraire sont l’exemple da la main toujours tendue vers les jeunes créateurs. Et cela a été confirmé. Le public présent à la cérémonie de dédicace a assisté cet après midi à un état de symbiose entre les responsables du Café Littéraire et les jeunes talents en la personne du jeune garçon afin de leur permettre d’accéder avec plus de sérénité à l’univers de la création littéraire. Tous mes souhaits pour que cela continue.

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