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Un début d’année 2013 sombre pour le Polisario et l’Algérie

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Une décision raisonnable et conforme à la légalité internationale vient d’être prise par un Etat souverain et qui atteste du fiasco de la diplomatie algérienne et de son erreur à persister à bloquer inutilement le processus du plan de paix proposé par le Royaume du Maroc sur la question de ses provinces sahariennes.

En effet, La Barbade, pays des Caraïbes, a annoncé, le 12 février 2013, le gel de sa reconnaissance de la pseudo «RASD».

Ainsi, la Ministre des Affaires Etrangères et du Commerce Extérieur, Madame Maxime Mc Clean, a indiqué que son pays a pris acte des derniers développements de la question du Sahara et décidé en conséquence de geler sa reconnaissance de la «RASD», en attendant les résultats du processus de négociation, lancé en 2007, à la faveur de la présentation par le Maroc de son initiative d’autonomie.

Une initiative d’autonomie que La Barbade a accueillie favorablement en raison de sa pertinence et qui répond à l’exigence de la situation actuelle de se mettre plus en conformité avec l’évolution du processus et avec l’esprit de la résolution 1754 du Conseil de Sécurité de l’ONU

Avec cette nouvelle décision favorable au Maroc, La Barbade est le 6ème pays de la région des Caraïbes à rompre, au cours des deux dernières années, ses relations diplomatiques avec l’entité fantoche ; un geste qui constitue un signe d’engagement et d’amitié avec le Maroc.

Ce nouveau coup dur porté aux adversaires du Maroc, tout particulièrement, le régime algérien, mais également certains pays d’Afrique Australe comme l’Angola, le Mozambique, la Namibie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, qui constituent désormais l’essentiel des Etats africains reconnaissant encore la république chimérique, confirme l’hémorragie de défections des pays épousant la thèse séparatiste soutenue par Alger et renforce le Royaume du Maroc dans ses droits légitimes à l’intégrité de son territoire et à sa souveraineté sur ses provinces sahariennes.

Il serait utile de rappeler que les reconnaissances de la pseudo RASD étaient la résultante d’alliances stratégiques avec l’Algérie couvrant en particulier les domaines de la coopération militaire, l’approvisionnement en pétrole et les valises de pétro-dollars.

Aujourd’hui, la donne a changé, le Maroc a réussi à convaincre juridiquement nombre de ces pays sur le bien fondé de son dossier sur le Sahara marocain.

D’ailleurs, la très grande majorité des Etats africains s’activent pour que le Maroc, un pays pionniers de l’unité et de la solidarité africaine, retrouve sa place légitime au sein de l’Union Africaine en expulsant cette fantomatique «RASD».

En conclusion, en ce début d’année 2013, le polisario et sa marraine l’Algérie ont été souffletés par La Barbade.

La reconnaissance par certains pays de la «RASD» est aujourd’hui en mode rétropédalage et le gel de relations diplomatiques ou le retrait de la reconnaissance est palpable et quantifiable.

Une dynamique qui confirme le succès de la diplomatie marocaine. A ce rythme, il ne restera plus que l’Algérie et les deux autres pays communistes, Cuba et la Corée du Nord à reconnaître la fantomatique «RASD».

Au final, la décision de La Barbade est bel et bien un soufflet reçu par l’Algérie qui confirme la faillite et l’incohérence de sa diplomatie qui ne reposait en fait que sur des alliances idéologiques, du temps de la guerre froide, et sur des valises de pétro-dollars.

Avec la disparition des blocs Est-Ouest et l’arrivée de nouvelles générations, éprises de démocratie, de liberté et de droits, au pouvoir de nombreux pays, la donne a changé en faveur du Maroc.

Cette hémorragie de défections en faveur du Royaume du Maroc continuera et marquera 2013 comme une année noire pour l’Algérie et sa protégée la «RASD».

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les autorités algériennes ont reçu une nouvelle fois une baffe mémorable à la Clint Eastwood, en aller-retour s’il vous plait. « Bonjour tristesse», dirigeants algériens et polisariens, l’année 2013 vient tout juste de commencer.

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