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Dilemme politique en Algérie, gros cafouillage et maux de tête des autorités algériennes

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Dilemme politique en Algérie, gros cafouillage et maux de tête des autorités algériennes
Une lecture neutre de la presse algérienne ces derniers jours, nous amène à nous poser certaines questions sur la volonté des autorités algériennes, civiles et, surtout militaires, à ouvrir le champ politique dans leur pays et offrir au peuple algérien, pour la première fois depuis son indépendance, le droit de s’exprimer librement sur leur devenir.
En effet, il de notoriété publique que l’indépendance algérienne, acquise dans le sang et grâce aux kabyles, a été tout simplement confisquée par des anciens enfants de la troupe et des soit disant officiers des armées des frontières (installés à l’époque au Maroc et en Tunisie), et  aujourd’hui aux commandes de l’Etat algérien.
Toutes les tentatives d’expression de liberté, de démocratie, de justice,des droits de l’homme et de remise en cause du système politique ont été  anihilées sauvagement par le système socialo-stalinien instauré par Boumediene et perpétué sans vergogne par ses remplaçants.
Après l’élimination physique de tous les chefs historiques, les coups d’Etat, les révoltes kabyles et sociales, des élections législatives annulées et les bains  sang, les tortures et les internements dans le sud algérien qui s’ensuivirent, les pseudos dirigeants algériens tentent aujourd’hui d’offrir à leur peuple une démocratie à la mesure de leur propre costume.
C’est oublier que les algériens ne sont pas dupes. Avec. Internet, la télévision satellitaire, facebook, twiter ils sont au courant de tous les maux qui secouent leur pays,des détournements financiers  de leurs dirigeants et leur l’incompétence, tant au plan interne qu’externe.
A quelque mois des présidentielles et des législatives, l’Algérie se cherche encore une nouvelle constitution, une nouvelle loi électorale, un futur président et tente de multiplier le nombre partis politiques afin de diviser la société politique et éviter un remake d’une victoire inéluctable des islamistes avec pour résultat l’annulation des prochaines législatives.
D’ailleurs, il semblerait, que les partis islamistes soient en position de force pour les prochaines législatives, notamment après le retrait du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), un des trois partis de l’alliance présidentielle au pouvoir.
Ce retrait est motivé par le fait que les lois votées dans le cadre des réformes ont été vidées de leur contenu, notamment sur les libertés, la transparence et l’ouverture politique et de la presse. Tout est dit, il me semble.
Par ailleurs,   le Front des forces socialistes (FFS),  et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) accusent la présidence algérienne et le DRS (service de renseignement) de se livrer à une  guerre pour s’assurer le contrôle de l’islamisme pour sauver le système des passe-droits et de la négation des droits humains.
En conclusion, il y a lieu de souligner que l’Algérie vit  aujourd’hui un  regain politique, sur fond de double verrouillage médiatico-politique  avec l’adoption d’une loi sur l’information contraignante pour la liberté de la presse et d’une loi sur les associations interdisant les rassemblements publics, avec pour grande inconnue les salafistes, dont la montée en puissance inquiète une partie de la société algérienne, mais également ses voisins et l’occident.
. Farid Mnebhi.

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