La Précarité, La maladie du Siècle

La Précarité, La maladie du Siècle
Précarité, un mot qui signifie la misère et l’instabilité pour certains, mais pour autres la précarité est une richesse tant qu’on peut payer son loyer et de quoi vivre au long d’une période normalement bien déterminée.
Certes, lorsqu’on débâte le sujet parlant de la précarité les pensées divergent vers les contrats de travail signés entre l’employeur et l’employé dites CDD (contrats à durée déterminée), surnommé aujourd’hui le travail précaire ou le nouveau fléau du secteur d’emploi, c’est une nouvelle politique d’embauche adoptée via laquelle les gouvernements luttent contre l’augmentation du chômage et contre la crise économique qui ravage le vieux continent.
Pour certaines personnes la précarité est un système qu’il faut subir temporairement afin de subvenir à leurs besoins, notamment les étudiants et les jeunes diplômés , mais pour d’autres la précarité est un système d’exploitation humaine, dont les employeurs en profitent pour s’enrichir en payant le minimum à leurs employés, autrement dit, c’est le demandeur d’emploi qui se trouve entre le marteau des profiteurs et l’enclume du gouvernement.
La précarité est devenue Flagrante, et en particulier depuis le début de la crise économique, les établissements proposent que des contrats de travail à durée déterminée dans la majorité des cas, et les services des ressources humains sont conscientes des situations financières des personnes qui s’intéressent à leurs offres d’emploi comme elles sont conscientes de la gravité de la crise économique de l’État, alors ils imposent leurs conditions de travail , et c’est le citoyen qui paye l’addition et rembourse dettes causées par nos politiques.
Certain spécialistes de l’économie mettent la crise économique comme auteur clé de la précarité, et opinent correctement cette politique d’embauche chez les chefs des entreprises en se basant sur les statistiques qui confirment la démunissions du taux de chômage, aussi ils saluent même les reformes réalisées par les États, notamment l’allègement des impôts, politique d’austérité, modification des dépenses sociales et la transformation de la dépense budgétaire à la dépense fiscale, en revanche d’autres économistes opinent faussement cette hypothèse et la jugent inadmissible, pour eux, c’est l’État qui devait réformer les bases fiscales depuis la dernière décennie, taxer les spéculateurs et reprendre un nouveau plan économique parce que l’actuel plan est inadapté aux européens, c’est ainsi que la précarité sera lutté.
La précarité est présente et puissante aussi, elle enrichit le patron et empêche le travailleur à s’améliorer dans sa carrière et exaucer son rêve qui est la stabilité de l’emploi avec un salaire raisonnable.
Pour donner un aspect plus moderne, ce système d’embauche au Japon est appelé Freeters, c’est la précarité à la japonaise dont la jeunesse vivant dans ce nouveau concept d’exploitation doit effectuer plusieurs heure de travail pour qu’elle puisse répondre aisément à ses besoins.
Victimes de ce système et Comme autres jeunes du monde entier, les japonais revendiquent une vie plus stable, et tentent sans arrêt l’achèvement de ce fléau qui les a surnommé « les freeters », qui leur a donné un statut de travailleur remplaçable, et qui les dénigre, et qui pousse même certains d’entre eux à mettre un terme à leur vie.
C’est un sentiment de rejet, dont la jeunesse japonaise vivant dans la précarité se voit hors de la vie sociale et de la structure établie par le gouvernement japonais.
Une certaine « sagesse » adulte appelle la jeunesse à subir le système gouvernemental, pour elle, il est indigne de ne pas pouvoir assumer la dureté de la vie comme les ancêtres l’ont prouvé, mais en même temps ce que fait l’Etat japonais est injuste. Un beau paradoxe.
El Abbani Sidi Mohammed, Bruxelles-Oujda





1 Comment
salam,
pas de commentaire, mais j’ai besoin d’une aide.
je suis inscrit dans un master social.et j’ai besoin des sources pour mon mémoire de master dans le cadre de « la précarité dans la région » et merci
medjustice@hotmail.com