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A l’Instar de la communauté mondiale, Le Maroc célèbre la Journée Mondiale de la Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse-2021

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A l’instar de la communauté internationale, le Royaume du Maroc avec toutes ses composantes concernées par la chose environnementale célèbre ce vendredi 17 juin, la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse 2021 axée cette année sur « la transformation des terres dégradées en terres saines ».
La communauté internationale commémore le 17 juin de chaque année la Journée Mondiale de la Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse,
La célébration de cette journée internationale proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1995, qui marque l’anniversaire de l’adoption de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD) en 1994, représente une opportunité pour sensibiliser et informer le grand public en rapport avec l’état des lieux de la désertification à l’échelle planétaire, les impacts qui en sont générés, les efforts de lutte entrepris jusqu’à présents à l’échelle planétaire et les défis qui continuent d’y faire obstacle, et aussi les grandes orientations de traitement de ce phénomène pour les prochaines années.
Pour cette année, la Journée Mondiale de la Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse dont le thème est « Restauration. Terres. Reprise. Des terres saines pour reconstruire en mieux », est célébrée dans un contexte particulier où la communauté internationale fait face aux effets délétères de la pandémie de Covid-19. Elle s’adresse principalement à la transformation des terres dégradées en terres saines comme levier favorisant la résilience économique, la création d’emplois, l’amélioration des revenus et la sécurité alimentaire.
En effet, la restauration des terres dégradées favorise en effet la résilience économique, la création d’emplois, l’augmentation des revenus et la sécurité alimentaire. Elle tend également à la sauvegarde de la biodiversité, et permet de piéger le carbone atmosphérique à l’origine du réchauffement de notre planète. Elle peut ainsi atténuer les effets des changements climatiques et contribuer à une reconstruction plus écologique suite à la pandémie de COVID-19.
A rappeler à cette occasion, que la désertification demeure un problème d’envergure mondiale aux dimensions naturelles et humaines, qui se traduit par la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches. Il s’agit d’un processus de perte progressive de productivité des terres et d’amenuisement du couvert végétal imputable aux activités humaines et aux variations du climat.
Aussi ; il y’a lieu de souligne que « près des trois quarts des terres libres de glace de la planète ont été dégradés par les activités humaines afin de répondre à une demande toujours croissante en matière de denrées alimentaires, de matières premières, de voies routières et de logements. Il est à la fois urgent et essentiel d’éviter, de ralentir et d’inverser la perte des terres arables et des écosystèmes naturels pour assurer un relèvement rapide face à la pandémie et garantir la survie à long terme des populations et de la planète ».
A l’échelle nationale, le Maroc, en tant que pays signataire de la CNULCD, n’a pas cessé de déployer les efforts requis pour l’instauration des fondements de la gestion durable des terres dans la perspective de la valorisation des terrains et la création de la richesse. Ainsi, de grandes réformes avaient été entreprises visant à améliorer les conditions socio-économiques de sa population, à développer des stratégies sectorielles, à mettre à niveau son arsenal juridique, réglementaire et institutionnel, à prendre en compte davantage les aspects environnementaux et les démarches participatives dans les programmes de développement.
Dans cette même dynamique précise-t-on au niveau du Département ministériel chargé des eaux et forêts, le Maroc a adopté en 2020 deux nouvelles stratégies pour renforcer le développement des secteurs forestier et agricole, il s’agit de la Stratégie Forêts du Maroc 2020-2030 et la Stratégie Génération Green dont le lancement a été donné par SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI.
La Stratégie Forêts du Maroc 2020-2030 ajoute le département, constitue un véritable levier de développement des espaces forestier, et s’articule autour de quatre axes d’intervention, à savoir : La création d’un nouveau modèle basé sur une approche participative associant les populations à la gestion, le développement des espaces forestiers selon leur vocation et richesses, la promotion et la modernisation des métiers forestiers à travers la création de pépinières forestières modernes et l’introduction de l’outil numérique dans la gestion du secteur et enfin, la réforme institutionnelle du secteur via la qualification des ressources humaines, la mise en place d’un pôle de formation et de recherche, et la création de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts.
Tout récemment, le nouveau modèle de développement du Maroc est venu ériger la préservation et le développement des ressources naturelles comme choix stratégique, ce qui démontre encore une fois la grande importance que revêtent ces enjeux pour le Pays.
Mohammed Drihem

 

 

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