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LES AMIS DU VAL D’IFRANE CELEBRENT LA JOURNEE MONDIALE DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE

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LES AMIS DU VAL D’IFRANE CELEBRENT
LA JOURNEE MONDIALE DE LA DIVERSITE BIOLOGIQUE
A RAS EL MAE D’IFRANE

En célébration de la journée mondiale de la biodiversité du 22 mai 2021, l’Association des Amis du Val d’Ifrane pour la Protection de l’environnement et de l’écotourisme a organisé mercredi 26 mai dernier une journée écologique de sensibilisation au profit des élèves de l’école du Sapin de la ville d’Ifrane.
Au programme de cette journée organisée à Ras El Mae en partenariat avec le Parc national d’Ifrane, le Centre National d’Hydrobiologie et de pisciculture et de l’Association des Amis de la Réserve de Biosphère du Cèdre de l’Atlas (AREBICA), une reconnaissance des micro-organismes – indicateurs de la qualité de l’eau d’une rivière -, la découverte de la richesse forestière de la Région de Ras El Mae et aussi, une visite guidée à la station de pisciculture de Ras El Mae pour la découverte de la Truite arc-en-ciel.
Selon Mr Lahcen Oukanou, Secrétaire Général de l’Association des Amis du Val d’Ifrane, cette journée est une bonne occasion pour célébrer la Journée internationale de la Diversité Biologique et faire connaitre aux jeunes enfants cette grande importance de la conservation de la biodiversité.
Lors de cette journée avait-il ajouté, nous avons fait des activités permettant de reconnaitre les petites créatures vivant dans les milieux aquatiques ainsi que la biodiversité floristique et forestières.
Pour Mr Halim Mostafa, Directeur de l’école du Sapin, cette journée commémorative de la Journée Mondiale de la Biodiversité est une belle occasion pour nos élèves d’être en contact direct avec la nature et enrichir leur connaissance en matière de Biodiversité et de protection des écosystèmes et principalement ceux des milieux aquatiques.
Je crois que c’est intéressant de sensibiliser la génération d’aujourd’hui au sujet de l’environnement pour que ce dernier soit au cœur de leur préoccupations quand ils seront décideurs de demain.
A noter que la diversité biologique – ou biodiversité – est le terme qui désigne toutes les formes de la vie sur Terre et les caractéristiques naturelles qu’elle présente. Cette diversité s’explique généralement en termes de la vaste gamme de plantes, d’animaux et de micro-organismes. Mais la biodiversité s’étend également aux différences génétiques à l’intérieur de chaque espèce comme, par exemple, des différences entre des variétés de plantes cultivées et de races de bétail. Les chromosomes, les gènes, et l’ADN déterminent le caractère unique de chaque individu à l’intérieur de chaque espèce.
Selon les Nations Unies, la biodiversité offre en outre d’innombrables services, tant au niveau local que mondial. Les poissons assurent 20 % de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes. Plus de 80 % de l’alimentation des êtres humains est assurée par des plantes. Près de 80 % des habitants des zones rurales des pays en développement ont recours aux médicaments traditionnels à base de plantes pour les soins de base.
En effet précise-t-on, c’est la combinaison des formes de vie et leurs interactions les unes avec les autres et avec le reste de l’environnement qui a fait de la Terre un endroit unique et habitable pour les humains. La biodiversité offre un grand nombre de biens et services qui soutiennent notre vie.
Or ajoute-t-on, la nature décline actuellement à un rythme sans précédent, avec un taux d’extinction des espèces qui s’accélère, provoquant dès à présent de graves effets sur les populations du monde entier. La nature est en crise en raison de la perte de biodiversité et d’habitat, du réchauffement climatique et de la pollution toxique. Ne pas agir, c’est faillir à l’humanité.
Environ 60 % de toutes les maladies infectieuses chez l’homme sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles nous parviennent par l’intermédiaire des animaux. Parmi les zoonoses apparues ou réapparues récemment on peut compter le virus Ebola, la grippe aviaire, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), le virus Nipah, la fièvre de la vallée du Rift, le syndrome respiratoire aigu soudain (SRAS), le virus du Nil occidental, la maladie virale de Zika et, maintenant, le coronavirus.
Selon la même source Onusienne, les scientifiques et les spécialistes du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ont rassemblé les dernières données scientifiques sur le coronavirus. Bien que l’origine de l’épidémie et sa voie de transmission restent encore à approfondir, il est important de savoir que les facteurs de l’émergence des zoonoses sont les changements dans l’environnement, entre autres.
Pour faire face à la pandémie du nouveau coronavirus (COVID-19) et se protéger contre les futures menaces mondiales précise-t-on, une gestion saine des déchets médicaux et chimiques dangereux, une intendance solide et mondiale de la nature et de la biodiversité et un engagement clair à reconstruire en mieux, à créer des emplois verts et à faciliter la transition vers des économies neutres en carbone sont nécessaires. L’humanité dépend des mesures prises dès maintenant pour assurer un avenir résistant et durable.
Alors que la communauté internationale est appelée à réexaminer sa relation avec le monde naturel, une chose est sûre : malgré nos avancées technologiques, nous dépendons entièrement d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre eau, notre nourriture, nos médicaments, nos vêtements, notre carburant ou notre énergie, par exemple.
Selon les Nations Unies, le thème 2021, « Nous faisons partie de la solution », s’inscrit dans la continuité de l’élan généré l’année dernière par le thème « Nos solutions sont dans la nature », qui a rappelé à quel point la biodiversité représente la réponse à plusieurs défis du développement durable.
Mohammed Drihem

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