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CLUBS D’ENVIRONNEMENT SCOLAIRES : SI L’HISTOIRES DES CLUBS FNHNH ET CLUBS FMNH M’ETAIENT CONTES ??

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Dans le but de veiller sur l’organisation et l’encadrement des activités parascolaires en relation avec l’environnement, le Ministère de l’Education Nationale par voie de Circulaire ministérielle 109/1999 avait incité les Directeurs des établissements scolaires à la création des clubs d’environnement sein de leurs établissements scolaires.
Gérés par des enseignants volontaires et motivés, et par la direction de l’établissement scolaire, ces Clubs se donnent pour finalité la motivation, l’orientation et le soutien des élèves; ainsi que la mobilisation d’un maximum de ressources humaines pour mener à bien les actions environnementales entreprises.
Les actions de ces clubs se limitent, selon les moyens dont ils disposent, à de simples débats sur des thématiques environnementales et ce dans le cadre de célébration des différentes journées mondiales et nationales de l’environnement, de l’eau et de la forêt ou autres, à des activités de jardinage, des actions d’embellissement, des campagnes de propreté des établissements et-des sorties sur le terrain.
Selon les enseignants encadrant ces Clubs, ces derniers souffrent d’un manque de soutien pédagogique et matériel  qui  se résume à quelques revues et documents publiés par l’Association des Coopératives Scolaires, affiliée au Ministère, pour mieux les informer dans certaines de leurs activités (à titre d’exemple: le Répertoire des outils de jardinage scolaire et méthodes d’utilisations, la revue Al Andalib, qui comporte un répertoire des principales activités parascolaires organisées au niveau de certains établissements scolaires) et à quelque brochures et dépliants.
A noter aussi qu’au niveau de l’école marocaine, ce sont des enseignants motivés qui abordent l’ErE avec leurs élèves, dans le cadre de leur enseignement disciplinaire (principalement Sciences naturelles, Histoire-Géographie, l’Arabe et le Français), et ce en absence d’incitations d’ordre professionnelles émanant du Ministère de l’Education Nationale et de plage horaires réservées aux activités parascolaires d’antan.
Selon les enseignants convaincus, rares sont les situations pédagogiques qui permettent d’aller au-delà d’une simple prise de conscience des problèmes environnementaux. Bien souvent, ils ajoutent, de leur propre cru, des éléments de contenu allant au-delà des prescriptions éducatives et traitent des thématiques fondées sur des faits touchant de près l’élève (hygiène, propreté, etc.).
Ces enseignants arrivent aussi à pratiquer l’ErE dans le cadre parascolaire, essentiellement au sein des clubs d’environnement (si l’école en dispose).
Certains d’entre eux s’adhèrent à des associations de protection de l’environnement, à l’Association des Colonies de vacances ou à l’Association des Coopératives scolaires, pour participer à l’encadrement des activités environnementales, dont les principaux thèmes concernent la protection de la nature, les problématiques liés à l’environnement local (propreté, embellissement) et les questions d’aménagement du milieu.
Cependant, et malgré leur volonté d’agir, les enseignants abordés affirment avoir peu ou pas de connaissances et d’expérience en ErE. A défaut d’une formation en la matière, ou de matériel didactique, ils transfèrent les connaissances et les pratiques éducatives acquises en d’autres domaines (leur expérience professionnelle et personnelle) à la pratique de l’ErE.
Selon les notes ministérielles et les grandes orientations du ministère de tutelle, les responsables du Ministère de l’Education Nationale affirment qu’ils affichent l’environnement comme un axe prioritaire d’éducation.D’ailleurs, l’introduction de l’éducation en matière d’environnement figure parmi ses priorités.
Le Ministère a toujours porté un intérêt particulier aux problèmes de l’environnement dans les programmes qu’il offre aux élèves des cycles primaires, collégial et qualifiant.
Dans sa stratégie, et au niveau des écoles primaires, l’éducation environnementale porte essentiellement sur la sensibilisation aux problèmes de l’environnement. Les notions véhiculées visent, essentiellement, à apprendre à l’élève à aimer et à préserver son environnement, particulièrement naturel, et par conséquent enrichir son apprentissage théorique par l’acquisition d’un certain nombre de connaissances préliminaires relatives aux phénomènes environnementaux.
Si l’objectif principal, à atteindre au niveau de l’école primaire, reste la sensibilisation des élèves aux problèmes environnementaux, les collèges et les lycées connaissent une campagne de conscientisation, de responsabilisation et de mobilisation pour protéger l’homme et son environnement contre les différentes formes de pollution. C’est ainsi que les établissements scolaires ont été officiellement amenés à des propositions pour mener des recherches (dans le cadre de l’enseignement de la discipline «Fait local»), et des études détaillées sur une problématique environnementale locale afin de tenter de proposer des solutions à ces problèmes, ce qui permet, dans une certaine mesure, aux établissements scolaires de s’ouvrir sur leur environnement socio-économique.
Pour promouvoir l’intégration de l’ErE, le Ministère encourage les activités parascolaires qui se déroulent, soit à l’intérieur, soit à l’extérieur de l’enceinte scolaire et dans ce sens, il est à Signaler que le Ministère a signé des conventions de partenariat pour assurer la formation des animateurs, et pour dynamiser les activités socio-éducatives et culturelles touchant le public scolaire.
A titre d’exemple le Ministère de l’Education Nationale avait signée le 19 novembre 1996 une convention de partenariat avec la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNHNH) qui a donné naissance à 16 clubs Fondation Nicolas Hulot dans différentes villes de Rabat, Mohammadia, Khemisset, Méknès, El Jadida, Agadir, Berkane, Errachidia, Essaouira, Marrakech, Sefrou, Larache, Casablanca et Temara avant de passer le relais à  la fondation Marocaine pour la Nature et l’Homme qui a vu le jour le 07 décembre 1998 à Ifrane après que André Azoulay Conseiller de SM Le Roi et Rachid Benmokhtar, Président de l’AUI ont accepté de prendre le flambeau et porter ce projet. Les statuts de ce nouveau-né au Maroc sont approuvés par le Secrétariat du Gouvernement et les premières grandes entreprises nationales ont fait connaitre leur soutien à la fondation il s’agit de l’OCP,  la RAM, l’ONEP, le Bureau Veritas et autres sans oublier l’apport de trois  enseignants qui se sont impliqué fortement dans ce projet aux côtés de Mr Benmokhtar le président de la FMNH à connaitre : Mme Dalila Benlechguer, Abderrahmane DJOUAI  et Mohamed Monkachi.
La seconde convention de partenariat a été alors signée par le MEN et la FMNH le 12 juin 2000 et cet évènement a été marquée le lancement  de la première campagne  «SOS-Mer Propre, l’eau de la source à la mer» au niveau des plages marocaines du 18 au 29 juin 2000 et dont la mission a été menée avec succés par les membres de la Fondation Marocaine pour la Nature et l’Homme (cette dernière regroupe entre autres des enseignants et des élèves) en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et le concours de l’Ambassade de France au Maroc, qui consiste en la diffusion du message :
Cette action a mobilisé des centaines de jeunes qui se sont rencontrés, le long du littoral atlantique particulièrement, pour contribuer au nettoyage des plages et au tri des déchets récoltés (bouteilles en verre ou en plastique, bidons, papiers, mégots, restes de repas, etc.). A chaque plage son lot de déchets, rassemblés dans des sacs poubelles qui seront récupérés par la suite par les services municipaux.
Le principal objectif de cette activité était de permettre aux divers participants (responsables des deux fondations, ceux du Ministère de l’Education Nationale, enseignants, élèves, collectivités locales et simples citoyens) de se rencontrer et de collaborer dans une approche participative.
Afin de généraliser et introduire de manière progressive le programme « Eco-écoles » qui est un programme international d’Education au Développement Durable (EDD) développé en France par l’office français de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe (of-FEEE), au sein des écoles primaires marocaine, une convention de partenariat a été signée aussi entre la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation professionnelle, le 24 avril 2010, et renouvelée à l’occasion du 7éme Congrès Mondial de l’Education à l’Environnement WEEC 2013 du 9 au 14 Juin 2013 à Marrakech, sous la Présidence de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, afin d’inculquer l’éducation environnementale pour un développement durable
Signalons au passage que  cette  Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe (FEEE) à but non lucratif, qui a aujourd’hui plus de 30 ans d’expérience en matière d’Education à l’Environnement et au Développement Durable (EEDD), aide les différents acteurs de la société à comprendre la complexité du développement durable et les encourage à s’engager dans l’action afin d’accompagner la transformation de notre société.
Dans cette optique, l’of-FEEE développe en France cinq autres programmes d’EEDD dans le secteur du tourisme et des collectivités locales (Le Pavillon Bleu, La Clef Verte), de la jeunesse et de l’éducation (Jeunes Reporters pour l’Environnement) repris par la FM6E au Maroc et, (Le Stockholm Junior Water Prize) . Le programme Plus d’Arbres, Plus de Vie, dont le but est de déclencher des plantations d’arbres et de créer une synergie locale entre différents acteurs, s’adresse quant à lui à tous les publics. L’of-FEEE organise chaque année le 21 mars la journée internationale des forêts. L’occasion de célébrer la forêt, l’arbre et le bois.

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