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IFRANE : HALTE AU MASSACRE DU GARDE BŒUF DANS LE VAL D’IFRANE

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Mercredi dernier alors que Le Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification, Dr. Abdeladim Lhafi et le Ministre délégué au Ministère Fédéral Allemand de l’Alimentation et de l’Agriculture Peter BLESER signent une déclaration d’intention visant la réalisation du projet « Contribution à la gestion durable des forêts de cèdre du Parc National d’Ifrane » a Ras El Mae, les autorités locales et communales de la ville d’Ifrane la soi disant capitale écologique du Royaume procédent à l’abattage sauvage et irrésponsable du Fréne (Fraxinus excelsior), pire encore , nos résponsables ont procédé à la démolition d’une centaine de nids d’œufs du Pique-bœuf (Le héron garde-bœuf) cet oiseau échassier sous les yeux d’un groupe de touristes etrangers ecoeurés par cet acte criminel .
Espèce protégée, inscrite à l’Annexe II de la Convention de Berne, à l’Annexe III de la Convention de Washington et à l’annexe C1 du règlement CEE/CITES, Le Héron garde-boeufs Très courant en Afrique Septentrionale est un échassier vivant près des eaux douces, piscivore de taille moyenne. Il accompagne les bœufs dans les champs et se donne pour mission de les débarrasser des insectes parasites qui les tourmentent.
Cet échassier est légèrement plus petit que l’aigrette garzette. On le connaît sous deux aspects relativement différents : le plumage nuptial et le plumage d’hiver. Lors du plumage nuptial, il arbore des plumes orangées sur la tête, le dos et la poitrine. Son bec est jaune et ses pattes rougeâtres. En plumage d’hiver, son plumage est entièrement blanc. Son bec est orange, ses pattes verdâtres et sombres. Entre les deux phases, le mâle subit une mue totale à la fin de l’automne. Héron garde-boeufs Ce héron de petite taille donne la curieuse impression d’être bossu car, lorsqu’il est perché, il rentre le cou dans les épaules. Le garde-bœuf diffère des autres hérons par sa silhouette massive et son bec court.
Les deux sexes sont semblables. Le juvénile ressemble aux adultes en hiver, mais il a le bec et les pattes noirs, devenant clairs très rapidement.
Contrairement aux autres hérons, le garde-bœufs n’est pas forcément lié au milieu aquatique. Même si l’eau et les zones humides continuent à jouer un rôle important dans son mode de vie, on peut aussi bien le retrouver dans les steppes et les prairies. Il peut même séjourner assez longtemps en terrain sec et à proximité des agglomérations.
Originaire de l’Afrique, très courant au Kenya ou en Tanzanie, on le rencontre actuellement sur tous les continents excepté à proximité des cercles polaires. Il est courant dans la péninsule ibérique et le sud de la France et on peut l’apercevoir occasionnellement dans le reste de l’Europe.
Cet oiseau fait preuve d’un instinct grégaire : il niche en colonies plus ou moins nombreuses (de dix à un ou plusieurs milliers) dans les arbres ou dans les buissons à proximité des lacs ou des étangs. La recherche de nourriture est également souvent une quête collective : on les aperçoit par petits groupes profitant du dérangement occasionné par le bétail aux petits insectes. Les hérons garde-bœufs volent également en groupes, mais contrairement aux oies ou à certains autres échassiers qui sont connus pour leur alignement strict, ils adoptent des formations désordonnées
La construction du nid est l’affaire des deux parents, mais on assiste à une répartition assez rigoureuse des tâches : la femelle se charge de l’architecture proprement dite, tandis que le mâle s’occupe de la collecte des matériaux. Bâti de branchettes et de roseaux, le nid est installé dans un buisson au bord de l’eau.
Quand l’un des partenaires revient au nid, ils effectuent une cérémonie avec les plumes du dos hérissées et celles de la tête aplaties.
La femelle dépose 4 à 5 œufs de couleur bleu verdâtre qui sont couvés alternativement par le mâle et la femelle pendant 22 à 26 jours. Les jeunes sont nidicoles et s’envolent environ au bout de 30 jours, mais ils sont capables de grimper dans les branches voisines du nid à l’âge de 14 à 21 jours.
Son régime est principalement insectivore. On le retrouve souvent en compagnie du bétail sur lequel il se perche pour le débarrasser de ses parasites. Cependant, les insectes ne représentent pas son menu exclusif, il comporte également des petits vertébrés qu’il capture en marchant lentement près des troupeaux, des grands mammifères ou des machines agricoles.
D’autre part, il y’a lieu de signaler que le frêne qu’on abat et qu’on ecines  hors période de taille est un arbre du genre Fraxinus qui  appartient à la famille des Oléacées et comprend une soixantaine d’espèces vivant essentiellement dans les forêts tempérées. Caractérisé par des feuilles composées, il est reconnaissable à ses grappes de samares simples surnommées localement « langues d’oiseau ».
La frênaie est une forêt de frênes ou riche en frênes. Le frêne est un bois dur. Il est employé pour fabriquer un parquet solide mais un peu trop uniforme de couleur pour le goût du jour. C’est le bois des manches : pelles, haches, pioches, etc., car il est flexible. Ce bois est également utilisé pour la fabrication des cercles à fromage, pouvant prendre une forme arrondie et la garder même après plusieurs utilisations car il est très « nerveux ». Dans le Massif central, lors des étés secs, les paysans récoltent le feuillage pour nourrir les ruminants.
Les feuilles de frêne entrent dans la composition de tisanes dont celle dite « du centenaire » ; elle peut être consommée tout au long de la vie sans contre-indication et agit contre les douleurs articulaires (Ollier 2011) et des maladies comme la goutte.
De la frênette, boisson fraîche et pétillante, était fabriquée dans des familles angevines, jusque dans les années 1960. Les feuilles étaient séchées puis mises en tisane. On ajoutait sucre et levure de boulanger. On laissait le tout quelque temps en barrique, puis on le mettait en bouteilles

Mohammed Drihem

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