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Impitoyables vandales , Scènes barbares

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«   Impitoyables vandales »

Si elle peut être chants ou slogans, rarement une arme,

La poésie est image et sens, spleen et vague à l’âme.

Elle jouit des mots, des jeux de verbes, au rythme

Des amoures bacchanales et des sons lubriques.

Equations sataniques, d’impitoyables vandales,

Les mathématiques pures, chiffres sanglants de logique,

Avec un H quand même, au titre de ce texte,

Sont les garantes ardues des sciences obscures.

Physique, chimie et autres sciences dures,

Ondes et lumières, des astres à l’architecture,

Mal employées ou de sinistres factures,

Armes  et finances, le pouvoir en mains,

Ne sont que tyrannies, que désastres et crimes !

Leurs forfaits cyniques nous les font si haïr.

Tels ces chaînes, ces carcans, ces fouets !

Dynamites et bombes, l’homme est sous le feu

Des scélérats sataniques, abhorrés et abject!

Faut-il les renier ou les maudire pour ces crimes ?

Ces guerres, partout incessantes et allumées,

Exils par millions de déportés, enfants noyés…

Scènes immondes, ô sinistres mathématiques !

*0*

« Scènes barbares »

Occire la Syrie, après l’Irak, son pétrole, la Libye…

O Sunnites, ô Chiites, vos guerres si viles, importées…

Par la main des Daech, la Mésopotamie déchirée,

Ces ruines de Palmyre, son temple, qu’on pilonne

Ces méchouis humains grillés au kanoune.

ô Lawrence d’Arabie, ce Yémen des Sabath,

La geisha de Salomon, de David le digne fils,

Qui parlait aux bêtes, ses démons de service,

Conquit la sublime Queen de Saba, la Belle-Kiss…

Ah, tes jambes de djinne, tes pagnes de métisse,

Tes Proverbes, tes Psaumes, tes Bibles oubliées ?

Où sont tes ors, tes charmes et tes épices ?

Reine de Saba, Belqis, qu’as-tu fait de tes fils ?

Et, voici qu’au Yémen se déchirent les Houtys !

Romps avec la mort, vole à leur secours, agis !

Renaît avec les Quatre Cavaliers et ressuscite

Avant que l’Apocalypse ne fasse de l’univers

Et des cieux, un trou noir sans galaxies !

*0*

« Le derme des cistudes »

ô Ali, ô Hassan, ô Houssaïne, ô Aylan de Kurdie,

Flottant sur les vagues, l’ange s’est échu en Turquie.

La mer a refusé d’ingérer l’enfant des bateaux perdus.

Ses requins, repus, l’ont poussé sur le rivage.

Il dort, couché sur le sable, les cheveux mouillés.

Tel le Palestinien que Sion avait canardé,

Cette centaine de touristes, en Tunisie tués,

Ces milliers de milliers, vers l’exode poussés,

Qui enfouis, sous les décombres de leurs écoles

Qui en prière, en leurs mosquées de quartier.

O science obscure, qui rend les puissants impunis,

Et soustrait les tyrans barbares et les terroristes,

Des sentiments logiques et de toute humanité,

Reviendront-ils vers leurs terres embourbées ?

Dr Idrissi My Ahmed

Kénitra, le 4 Septembre 2015

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1 Comment

  1. abdelmorit
    06/09/2015 at 17:43

    اغتالوك ياولدي جسدك اصغر من خربشاتهم جسمك اطهر من طهارة اجسامهم برائتك هزتني من الاعماق دفعوك للبحر وانت لازلت صغيرا مغمض العينين لاتعرفه لاتعرف امواجه وتياراتهدفعوك يا فلذة الكبد تنظر الى امك وتارة الى تسالهم الامان وهلايملكونه نم يا حبيبي في جنة الله هو الاحن عنا من انفسنا

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