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L’ANRT bloque un nom de domaine qu’elle avait attribué à un jeune – MRE – concepteur de sites

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       Zaid tayeb

Nous avons appris à travers les nombreux articles publiés sur le site Oujdacity  la décision de l’Agence Nationale pour la Réglementation des Télécommunications (ANRT) de bloquer le nom de domaine whoi.ma qu’elle avait attribué à un jeune ingenieur marocain résidant à l’étranger ; décision arbitraire et injustifiée qui a suscité de manière unanime colère et indignation. En effet, il est question d’un nom de domaine acheté et payé auprès de l’agence Maroc Télécom d’Oujda contre une facture. Mais trois jours après la mise en service du site web whois.ma l’acquéreur reçoit un coup de fil de Maroc Télécom d’Oujda lui notifiant que le nom de domaine en question est bloqué par l’ANRT sous prétexte qu’il était ‘’réservé’’. Nous nous demandons avec beaucoup d’incompréhension et d’indignation comment une agence de la dimension de  l’ANRT se conduit comme le dernier des commissionnaires. D’un côté elle destine à la vente publique un produit, de l’autre, dès que le produit est acheté et mis en service, elle le désactive. Et de quelle manière l’ANRT retire-t-elle le permis d’exploitation du nom domaine à son acquéreur? Par un simple coup de fil d’un employé d’une agence de Maroc Télécom. Pour l’acquisition, il avait fallu toute une procédure administrative engagée par le vendeur et l’acheteur comme on dit dans la langue commune : acquisition et enregistrement du nom de domaine auprès de Maroc télécom, envoi d’un fax à l’ANRT pour changement de configuration, accord de l’ANRT. Mais pour le retrait du permis d’exploitation, il avait fallu un simple coup de fil.

Nous voici donc revenus au temps de la caverne, nous qui avons cru être entrés dans l’ère de la technologie et de la transparence. Et puis, si le produit (le service) n’était pas destiné à la vente, pourquoi le laisser sur le rayon ? De plus, s’il y avait eu erreur, l’ANRT ne devait pas réagir comme elle l’avait fait : elle aurait dû trouver une solution à l’amiable au lieu de bloquer le nom de domaine acquis de manière légale. Le nom de domaine en question permet de voir si tel ou tel nom de domaine est attribué ou pas, et de manière gratuite. A moins que l’ANRT ne veuille pas que l’on regarde le fond de la casserole.

  L’ANRT agit donc de manière arbitraire en usant de son statut qui n’est rien de plus qu’un abus de pouvoir contre un jeune concepteur de sites, ce qui aura un impact néfaste sur Maroc Télécom dont l’image sera plus que ternie et sur l’ANRT elle-même qui sera considérée comme une autorité qui pratique la censure là où il aurait fallu encourager et pousser pour aller de l’avant.

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