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Le président de l’université Mohammed 1er dans une mauvaise posture: qu’elle issue?

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Arrivant au quart de son mandat, le président de l’université Mohammed 1er se trouve déjà dans une mauvaise position, en effet, deux grands événements ont ébranlé le début de son parcours, les examens des étudiants et la grogne des enseignants universitaires.
Pour ce qui est le premier événement, on se rappel très bien du boycotte des examens de janvier 2012 qui ont été à l’origine d’une agitation inhabituelle à l’échelle de l’université Mohammed 1er. Après une série de discussion entre responsables universitaires et étudiants, les examens en question ont été translatés d’une période de 1 mois. Le déplacement de la période des examens a déjà révélé ces conséquences néfastes sur le bon déroulement des enseignements dans notre université, vue que les cours n’ont pas commencé et que les vacances de printemps seront pour bientôt, il est certain que la qualité et la quantité de notre programme universitaire pour cette année vont être bafouées.
Quand aux enseignants, c’est une autre paire de manche. En effet, les professeurs de l’université Mohammed 1er ont mal apprécié la façon dont Monsieur le président a géré la situation précitée. De ce fait, le conseil régional du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESUP) s’est réuni le 2/01/2012 et il a dressé un communiqué dans lequel, les enseignants ont vivement déploré la manière entreprise par Monsieur le président de l’université pour gérer la situation en question sans tenir compte de l’avis du conseil de l’université « et c’est la goutte qui a débordé le verre ». En fin, le communiqué s’est soldé par un sit-in devant la présidence qui a été programmé le jour de la première assemblée générale du conseil de l’université. Chose promise chose due, les enseignants ont tenue parole, ils étaient tous au rendez-vous, devant la présidence,  ce jour là, le 21 Mars 2012. Le grand absent c’était, bien sûr, Monsieur le président qui s’est éclipsé loin des regards des manifestants et aussi des membres du conseil de l’université dont il sensé de diriger la séance.
La manifestation s’est déroulée dans les règles de l’art, en effet, les enseignants présents ont répété des slogans exprimant leurs désaccords vis-à-vis du non respect des instances de l’université par le président. Et sous les regards de tous les présents, le secrétaire générale du syndicat régional a fait la lecture du communiqué déjà précité. Suite à tout cela, les membres élus du conseil de l’université se sont retiré du conseil, en signe de solidarité avec leurs collègues. De ce fait, le conseil n’a pas eu lieu.
En fin, on peut dire que le sit-in était une réussite totale et que le message interrogative adressé à Monsieur le président de l’université était comme suit:
Est-ce qu’il va opter pour la sagesse, le respect des instances et du corps enseignant?
Ou va-t-il choisir le bras de force avec ces collègues?
We will see that in the futur

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4 Comments

  1. Universitaire
    23/03/2012 at 17:03

    Si Achouri, qu’est ce que vous voulez du Président ? Depuis son arrivée, il essaye de débloquer pas mal de dossier! Est ce qu’il y a des forces qui veulent faire la panique ? Pourquoi ? Et Pourquoi ce Sit-in ? Pourquoi ? que voulez vous de lui ? Contrarier le pouvoir qui évitent la zizanie ? pourquoi l’ex-Président a cédé dans le cas des étudiants de Master du Droit ? et il a signé les diplômes malgré qu’il voyait que c’est injuste !!! Lorsque le Tel des autorités compétentes sonne, il faut se plier et surtout quand il s’agit d’une affaire de sécurité et sûreté du pays. Pourquoi les profs n’ont pas réagi quand les portails de la Fac des Sciences ont été fermés ??? et ce sont les étudiants qui sont devenus FORTS en ce temps. Est ce que le temps des Mercenaires existe toujours.

  2. Azzeddine sadki
    23/03/2012 at 22:22

    L’importance d’un écrit se définit par le sens des structures utilisées, le choix des mots composant ces structures et par l’objectivité de l’analyse du sujet traité.
    A la lecture de cet écrit, les lecteurs peuvent en tirer plusieurs conclusions possibles en dépit d’une segmentation définie de ces lecteurs, mais les plus avertis comprennent de suite que le président n’est pas dans une si mauvaise posture car le mot est assez fort et choisi pour inventer une situation, la dramatiser et en faire un quelque chose qui peut toujours déboucher sur quelque chose non dit, du à une motivation ou une raison non affirmée.
    Dans la situation que connaissait l’université à la veille des examens, agir sagement et de façon responsable aurait amené n’importe quel responsable à mieux réfléchir ses pas et à bien mûrir ses décisions, tenant compte bien entendu de l’environnement régional et national de l’université sans compter que les étudiants n’avaient vraiment pas encore reçu leurs bourses et avaient déjà des problèmes d’existence avant de rentrer passer des examens le ventre creux. Tout de même, il est malheureux de constater que les enseignants, ou plutôt une partie d’entre eux, considèrent que les étudiants ne sont que des commis soumis à la bonne volonté de l’administration et des enseignants, alors qu’ils constituent l’axe névralgique et la composante incontournable de l’université.
    Un homme averti doit vite comprendre que dans l’urgence de la situation, convoquer le conseil de l’université supposait déjà le nommer, le faire valider et le convoquer, ce qui aurait nécessité beaucoup de temps…… le temps et le vent n’appartiennent, hélas, qu’à dieu, et personne ne pouvait garantir que la situation encore gérable dans son temps ne pouvait déboucher sur quelque chose d’incontrôlable , parler de violation de ligne de conduite et de non respect des instances est aberrant, irresponsable . L’objectif d’un tel écrit ne semble pas concerner tout le corps enseignant, et cette vision rétrécie et stérile de la problématique de l’université ne correspond ni à leurs attentes, ni à la valeur ajoutée nécessaire au développement de l’université attendue de la part de cette élite d’intelligence et du savoir. Pour une petite pause d’humour, supposons que le conseil de l’université était possible à réunir en une minute, qu’auraient value les voix des professeurs et le poids de leur représentativité face aux membres nommés ? Rien du tout, rien de ce qui aurait changé la suite des événements, alors autant bien choisir ses causes, définir nettement ses cibles pour rationaliser intelligemment ses contributions au débat et ses efforts pour rendre concrètes les attentes de toutes les composantes de l’université et permettre un réel décollage de cette responsabilité en partage.
    De là à critiquer juste pour critiquer, ou à réduire les fondements scientifiques de l’évaluation des réalisations et des actions entreprises à une simple décision du report de l’examen, c’est un peu réducteur des intelligences des autres.
    A mon sens, tant que chacun croit détenir la vérité, tant que tous rejettent par instinct l’évidence, tant que beaucoup refusent d’apporter des contributions productrices et généreuses au bien fait de ce qui les unit, il serait toujours impossible, à n’importe quel pilote d’équipe, de réussir dans une mission de repositionnement et de correction des conséquences d’un héritage de management peu lisible qui a quand même duré, et parmi ses conséquences collatéraux, la naissance de la culture de la critique sans être disposé à apporter des solutions.
    La critique sera toujours vaine, et zéro un élément absorbant, on ne réinvente pas la roue. SADOK ou autre, même super man, semblent devoir déjà transformer les mentalités pour les amener à croire que le changement est possible, ce qui prendra du temps, ce qui peut être aussi compris comme impuissance à traduire de vrais changements ou ralentir les effets de résultats palpables devant conforter l’aboutissement des objectifs prévus.
    En tout cas, si les détracteurs du report des examens pensent que cela modifie le programme universitaire de l’année et donc au passage leurs propres programmes personnels, ils n’ont pas donné le bon exemple en étant la cause du report du conseil de l’université qui modifie les programmes des actions à entreprendre, ca ne doit pas être une source de fierté pour vanter ses mérites, en tout cas, je ne le pense pas vraiment.
    Azzeddine Sadki

  3. tomi
    23/03/2012 at 23:05

    c’est le pjd qui veut faire tomber sadoq proche de akhchichene pour placer un président proche du pjd; et celà va se généraliser à la fac et à l’ensa et l’esto

    bravo au pjd qui v a sauver notre université
    allah akbar , allez si daoudi

  4. Universitaire
    25/03/2012 at 19:45

    Qui a dit PJD. Le sectretaire régional du SNEsup est Ittihadi et l’équipe est une mozaique entre plusieurs partenaires. Ne mélanger pas midi à 14 heures. Mais ce sit-in est erreur comme d’autres ….
    Notre université est out, à la marge de notre société. La qualité des enseignants et l’enseignement en témoigne fortement. Notre Université Marocaine est classé le dernier au Monde Arabe et par conséquent au Monde à Cause des Professeurs qui dirigent et gouvernent…

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