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ASSA-ZAG : UN VIEUX KSER MILLENAIRE QUI VAUT LE DETOUR

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        Fondée au XIIème siècle sur un piton rocheux qui domine une source pérenne exploitée par une belle oasis, Assa s’y trouve être un vieux Ksar de pierres sombres, fondé par le Saint conquérant Sidi Yazza Ou Idha.
Cette belle cité de terre et de pierre, port saharien où s’approvisionnaient jadis les caravanes et qui s’étend sur plusieurs hectares  a été au rendez-vous en 2006 avec des travaux de restauration autour du vieux ksar, témoin culturel et historique des liens unissant le Maroc au Sahel lancés par l’Agence de développement du sud avec l’ambition de doter la ville d’un ensemble patrimonial restauré, capable à la fois de former des maîtres artisans qualifiés et d’attirer les flux touristiques.
En plus de la bijouterie et de la couture traditionnelle, la province d’Assa-Zag est caractérisée par deux principales filières : les roches fossilifères et la vannerie. En effet, les pierres fossilisées, transformées, façonnées avec amour et respect, prennent des formes matérialisées par la pensée de l’artisan et de la pierre, matière inerte, naîtront ainsi divers objets utilitaires et décoratifs fontaines, tables, assiettes, tablettes, plats, horloges, cendriers….
Aussi, en matière de vannerie, de la matière appelée « smar » naîtront aussi divers objets utilitaires et décoratifs tels les sacs, et les nattes.
Le moussem de la Zaouia d’Assa est une rencontre à ne pas manquer. Les gens y viennent de tous les coins du Maroc ainsi que les membres de la tribu d’Ait Oussa vivant à l’étranger. Des animations culturelles et religieuses prennent leur place comme le veut la tradition à l’occasion de l’anniversaire du prophète Mohamed car le moussem coïncide avec la célébration de son anniversaire. Danse Ahouach, poésie hassania et musique amazighe forment le principal plat artistique de ces rencontres au cours desquelles on peut découvrir les rites et coutumes de la population d’Assa.
Les touristes et adeptes de ce moussem religieux annuel peuvent contempler les gravures rupestres de la Palmeraie. En effet, depuis le centre-ville en suivant le panneau de signalisation les invitant à «oasis » juste après avoir franchi  l’oued d’Assa, les visiteurs découvriront le vieux ksar d’Assa sur la crête rocheuse et avec des ballades à pied dans le ils pourront découvrir quelques gravures qui méritent leur attention.
Aussi, à 8 Kms d’Assa (en direction vers Tata), à l’Est de la ville, Odette de Puigaudeau et Marion Senonès reconnurent en 1951, au lieudit Ikhf Ighir, deux sites de gravures rupestres qui avaient déjà été signalés par le rabbin Mardochée ben Serour.
Mohammed DRIHEM

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