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Le RNI … en chute libre

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Oujda, chef lieu de la région de l’oriental, a été le fief du Rassemblement National des Indépendants depuis sa création en 1976 qui coïncidait avec le relancement du processus démocratique au Maroc. L’équipe dirigeante du parti, conduite par Ahmed OSMAN, a pu mobiliser, grâce à l’appui de l’administration, un grand nombre de militants ; en majorité des citoyens lambdas pour ne pas dire des marginalisés.
Cette assise électorale et le soutien de l’administration ont fait du RNI la première force politique au niveau régional et national. Toutefois, cette émergence du RNI a été vivement critiquée par l’opinion publique. Au fait, même si la masse électorale du parti lui a permis d’intégrer les sphères de décision politique et à ses militants d’accomplir des missions électives et d’être à la tête de plusieurs organismes élus, les politiques publiques pilotées par le RNI ne répondaient pas aux attentes des populations et plus particulièrement le programme de redressement structurel. Au niveau local, les militants du parti qui s’étaient accaparés de nombreux mandats électoraux, en majorité, inexpérimentés, incultes ou même ignards et insoucieux, n’avaient pas honoré leurs engagements vis-à-vis du corps électoral et des citoyens en général. Et ce n’est que quelques années plus tard que le RNI a commencé à pallier aux inefficiences constatées et à éradiquer les dysfonctionnements éradiquant sa marche.
Dans ce nouveau élan, de nouveaux visages. Cadres, universitaires, intellectuels et homme d’affaires, ont intégré et renforcé les rangs du parti. Dans la même foulée des figures de proues tels Mustapha Mansouri, Mohammed Oujar, Aziz Houcine, Driss Houat, Mohamed Farissi, Lahbib Laalej, Khairi Belkhir, Mohammed Benaini, Mohamed Mohib à l’instar d’autres militants, sont parvenues à embellir l’image du parti, lui assurant un bon repositionnement sur l’échiquier politique national Nono bstant cette relance, le parti va perdre beaucoup de terrain par la suite et plus particulièrement dans la région de l’oriental et sa capitale Oujda ou le RNI a subi un cuisant revers  lors des dernières élections communales et législatives.
Ce déclin continu à l’échelle locale est à attribuer, selon des sources bien informées à un dirigeant du parti, originaire de la région de l’oriental qui a convaincu Salaheddine Mezouar, président du parti de minimiser le rôle de certains militants de haut calibre ou de les écarter des sphères de décisions pour confier les destinée du parti, surtout au niveau de la ville d’Oujda, à des novices inexpérimentées ou à des acteurs politiques  locaux, réputés par le transhumance politique tel Lakhdar Hadouch qui aurait quitté le mouvement populaire et rejoint le RNI en perspective des prochaines échéances électorales.
Face à cette politique d’ostracisme et de favoritisme que mène le membre du bureau exécutif, motivé par les ambitions et les intérêts politiques personnels, plus de 120 militants dont les grosses pointures s’apprêtent à mettre la clé sous le paillasson ou regagne d’autre institution partisanes.
Pour que cesse cette léthargie, Salahdine Mezouar devait entreprendre les mesures appropriées pour éradiquer le clanisme latent et raffermir les relations tendues entre militants.

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1 Comment

  1. M.KACEMI
    23/09/2014 at 23:35

    PAM sur les rails pour 2015 + RNI en chute libre = PAM sera bien dans la coalition gouvernementale 2016 supposée être toujours chapeautée par PJD. Ne serait-ce pas pour cette raison que le nommé ILias loumari avait récemment déclaré à une certaine presse que le PAM ne voit pas (ou plutôt plus !) de raison pour ne pas rentrer en coalition avec le PJD ?!. On aurait l’impression qu’il y en a qui savent déjà des choses à propos de la prochaine carte politique

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