Le fléau de la drogue est devenu parmi les sujets les plus cruels que notre société connaît depuis des décennies. Un fléau qui se développe de plus en plus et qui détruit les cerveaux de notre jeunesse marocaine. Tous les moyens sont bons pour consommer cette drogue. Les riches comme les pauvres, les petits comme les jeunes. On ne peut plus protéger notre fils contre la confrontation de jeunes consommant ou vendant cette bactérie qui rend la vie de l’âme impossible.

Les parents font certes leur possible pour conseiller leur enfant des dangers que la drogue peut procurer, mais ils n’arriveront jamais à assurer à leur enfant un entourage loin des malfaiteurs et des drogués qui surgissent partout où on va.

La délinquance juvénile est devenue très répondue au Maroc. Cependant quand on parle de la pilule de  « lkakobi », on revient surtout sur le fait que la propagation de celle ci est surtout sur la ville d’Oujda. Notre chère voisine l’Algérie vend cette drogue à un prix dérisoire  ce qui donne la possibilité à tous les adolescents de la consommer sans penser aux dégâts qu’elle peut provoquer par la suite, car généralement le sujet n’est guère abordé par la famille, ou plutôt il est abordé d’une manière générale qui laisse l’enfant inattentif à l’égard de la discussion. En parallèle, les drogués essayent par tous les moyens de donner une image plus attrayante qui incitent l’enfant ou l’adolescent à la gouter à l’essayer car pour eux le but est de vivre ce moment agréable que peut leur procurer la prise de ce médicament.

De 6 à 17 ans, les réactions des enfants et des adolescents sont généralement difficiles à gérer et les parents se retrouvent devant une situation perplexe. Le travail d’un côté, la satisfaction des besoins de leurs enfants de l’autre côté, et enfin le temps qui nous stresse tous. Ils laissent alors à l’école toute la responsabilité de bien faire. Ce qui n’est pas toujours la bonne solution, car les écoles n’ont pas tous les bonnes stratégies pour éduquer un enfant ou un adolescent et rares sont les établissements qui investissent dans ce sens. Ils se limitent à présenter leur cours et ca s’arrête là.

L’enfant se retrouve alors face à un monde plein de dangers, d’agressions et entouré de personnes inconnues. Et c’est là qu’intervient le rôle des délinquants qui donnent une image corrompue sur la consommation de la drogue et ces effets énergisants.

Les victimes croient alors au fait qu’ils deviennent plus grands, plus forts et qu’ils ont plus de pouvoir sur l’autre. Même s’ils essayent de s’éloigner, les malfaiteurs insistent et les poursuivent jusqu’à ce qu’ils soient sûr qu’ils vont les suivre. Les enfants de forte personnalité sont rares et surtout à cet âge là. Et c’est ce qui laisse les vendeurs le libre accès à leur cerveau. Alors soit ils succombent dans ce monde sombre, soient ils subissent un rejet de la part de leurs amis qui est généralement difficile à le surpasser.

Comme jeune marocaine, je conseille tous les jeunes, enfants et adolescents à se méfier des délinquants et des vendeurs directes et indirectes car ceux sont des victimes qui sont déjà passés par cette mauvaise expérience et qui veulent se venger de leur sort. Essayer plutôt de se rapprocher de vos parents et de poser toutes les questions qui vous préoccupent l’esprit. Je sais que ce n’est pas évident, mais je sais aussi que vos parents ne refuseront jamais de discuter et de se rapprocher de vous. Et si ce n’est pas possible, essayer de côtoyer les bons élèves et de prendre toujours l’exemple d’un élève qui a pu donner un sens à sa vie. Votre frère ou sœur, une star de la télé, qui était aussi adolescente et qui a pu surpasser ses peurs et ses phobies avec force et volonté. Et n’oublions pas que nous sommes des musulmans et que nous avons le meilleur exemple devant nos yeux. Notre prophète – paix et salut soient sur lui – qui est devenu orphelin dés son très jeune âge et qui a pu affronter le monde par la volonté de Dieu. Remplissez alors votre temps libre de ce qui pourrait vous aider à construire votre personnalité, à développer vos compétences. La ville d’Oujda n’est plus comme avant, il y a des centres sportifs, des associations qui font plusieurs activités, des fondations qui encouragent les jeunes à devenir les meilleurs dans tous ce qu’ils font.

Pour les parents, il faudrait qu’ils gardent contact continuellement avec leurs enfants, et d’essayer de communiquer avec eux et de discuter dans tous les sujets, même s’ils sont jeunes ils comprendront certainement le message et les façons sont multiples pour y arriver. D’essayer aussi d’accompagner leurs enfants dans leurs balades, soyez leurs amis, leurs confidents, mais surtout ne soyez pas trop gentils car vous devez leur apprendre les bonnes manières, les meilleurs façons d’agir et de réagir et de leur dire tout le temps que vous leur faites confiance et que vous comptez sur eux pour avoir de bons résultats dans leurs études.

Pour les établissements, essayer d’organiser des événements à l’intérieur du lycée en convention avec les associations et faites participer les parents et les élèves. Organisez des réunions entre les parents et discutez de ce fléau, il y aura toujours de nouvelles idées qui aideront nos enfants à s’éloigner de virus.

Aux vendeurs, ne soyez pas égoïstes et dites vous que ces jeunes sont les responsables de demain. Comment voulez vous construire un pays démocratique et responsable et solidaire alors que vous ne pensez qu’à votre propre profit.