Oujda: Les poissonniers en colère
· Une importante quantité de poissons saisie
· Les normes d’hygiène pas respectées
Cette fois, les autorités compétentes ont décidé de taper fort. Après maints rappels à l’ordre, celles-ci ont décidé de saisir la marchandise vendue dans le marché aux poissons d’Oujda. De grosses quantités, jugées non conformes aux normes d’hygiène, ont été retirées des étals de vente, mardi dernier. Des menaces de fermeture définitive du marché sont avancées. Le syndicat représentant les poissonniers a diffusé un communiqué exprimant sa colère. «Une soixantaine de commerçants sont lésés. L’équivalent de 100.000 DH de marchandise a été saisi. Mais, fait paradoxal, le poisson a été donné à une association d’handicapés. Donc bon à consommer», souligne un représentant syndical.
Pour les marchands de poissons, cette opération a pour objectif d’accélérer la passation de la gestion du marché à une autre société. Actuellement, selon Hadouch Lakhdar, président de la commune urbaine, la situation est déplorable. «La société qui gère aujourd’hui le marché touche 300 DH/mois par marchand, mais n’assure en aucun cas les conditions de salubrité, de propreté et d’hygiène», affirme-t-il. De fait, le site est sale et nauséabond. Les égouts sont bouchés depuis des lustres et l’odeur y est pestilentielle. Pourtant, l’infrastructure a bénéficié d’un certain nombre de réaménagements, ces dernières années. Des extensions ont été opérées permettant de passer de 32 à 44 stands de vente. Les poissonniers avancent, lors d’un point de presse, que la distribution des 12 nouvelles positions a été entachée «d’irrégularités». «Des poissonniers en activité depuis plus de 30 ans ont été exclus, alors que des personnes qui n’ont rien à voir avec ce commerce ont bénéficié de stands», accuse un opérateur.
Pour les autorités locales, il n’est plus question de tolérer cette anarchie. «La santé du citoyen en dépend. Il n’y a aucun frigo pour préserver la marchandise», est-il indiqué. Les opérateurs ne sont pas de cet avis. «C’est la commune qui doit fournir les équipements. On verse un loyer chaque mois», répond un représentant des poissonniers.
Par ailleurs, la commune s’est engagée dans la lutte contre la vente de poissons dans les circuits informels. Des quantités énormes y sont écoulées, en dépit de mesures d’hygiène conformes à la loi.
Mohamed ZERHOUDI
L’ECONOMISTE





1 Comment
بسم الله الرحمن الرحيم ….. عجيب أمر النقابات في انتهاز أي مشكل لعرض عضلاتها فى المطالبة بحقوق الناس ….تضخيم الأرقام لإعطاء أي قضية حجما يدخل في مضاربات قانونية وإنسانية قد تجعل من المستهلك ساخطا دون أن يعلم الحقائق المرة التي قد تنعكس سلبا …
إن القضية ليست بسهلة وإنما تمس بصحة المواطنين بالدرجة الأولى …. عشرة ملايين سنتيما من الأسماك محتجزة بمستودع لا يمت بأية صلة للمعايير الصحية ونتكلم حن حقوق الباعة…ضاربين عرض الحائط صحة المستهلك ناهيك عن هذه الكمية المحتجزة لإحتكارالسوق في اليوم الموالى….على حساب المواطن …ومن يحمى هذا المواطن؟
كل منا يعرف سوق السمك بوجدة وما يجرى به على حساب المواطنين ….كل منا يعلم بانعدام وسائل التبريد والتكييف بهذا السوق… وكذلك انعدام وسائل النقل الخاصة بنقل الأسماك ثم مراقبة الأثمان …..كل منا يعلم باحتكار السوق والأثمنة الخيالية التى تصل اليها هذه الأسماك المستوردة..عفوا..المغربية….ويبقى الضائع الأول والأخير هو المواطن….
وهنا نطرح الأسئلة التالية :
أما التكلم عن حجز بضاعة ستين بائعا …فهذا غير صحيح …وماذا تقول السلطات المختصة؟
ماذا تقول المصالح الطبية المختصة فى هذا الموضوع ؟
وماذا تقول الجهات المختصة بحماية المستهلك؟
وإلى حين تهيئ البنية الخاصة ببيع وتبريد وتسويق وتوفير المناخ الملائم لهذه التجارة….يبقى المواطن هو الخاسر الأول…..والأخير والسلام