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Oujda : Les électeurs plutôt indifférents

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· Peu de meetings organisés

· Les candidats préfèrent la proximité


· 24 listes pour 4 sièges

LE démarrage de la campagne électorale ne semble pas perturber la tranquillité de Oujda. En effet, les électeurs de la capitale de l’Oriental semblent plutôt indifférents à l’agitation qui secoue l’ensemble du territoire. Pourtant, les partis et leurs adhérents sont mobilisés pour l’échéance du 7 septembre. « Certainement, les choses vont s’accélérer les derniers jours. C’est toujours comme cela », affirme ce militant. En tout cas, à l’heure où nous mettions sous presse, les panneaux d’affichage sont encore vierges et peu de tracts sont distribués. Ni rassemblements ni meetings populaires ne sont organisés à ce jour. Mais, 6 grands rendez-vous sont donnés au cours des prochains jours par les grandes formations nationales.

En fait, on est bien loin d’une compétition électorale avec des débats d’idées enflammés et la présentation des programmes attendus par la population locale.
Le nombre de cartes retirées a atteint 84 % sur un total de près de 268.000 électeurs. Toutefois, ce « score » ne permet pas de dire si les électeurs se rendront en masse aux urnes. Pour Zahreddine Taybi, directeur d’un journal régional, les électeurs veulent « du sang neuf ». Aussi, les nouveaux auront certainement la faveur des voix.

Ce n’est pas l’avis de certaines têtes de listes, comme Driss Houat (RNI) et Abdessaid Chaoui (PPS), qui estiment que le discours royal a redonné confiance aux électeurs. Pour Mohamadine Khalidi, tête de liste et SG du parti Renaissance et Vertu (et au passage ex PJD), il n’y aura pas de « changement car les mentalités n’ont pas évolué ».

Omar Hjira, du PI, reconnaît l’ampleur de la désaffection. « Mais nous ne baissons pas les bras pour redonner confiance aux citoyens dans nos institutions démocratiques », affirme-t-il. Quant à Mohammed Abid de l’USFP, ce dernier ne mâche pas ses mots: «Certains candidats exploitent la pauvreté et l’ignorance des populations dans les quartiers périphériques, mais, nous demeurons optimistes quant à la prise de conscience des citoyens par rapport aux enjeux électoraux ».

Côté pronostics, plusieurs observateurs donnent favoris Abdelaziz Aftati du PJD, Hjira du PI, Hadouch du MP et Houat du RNI. Toutefois, il ne faut pas minimiser les chances de Khalidi et Abid. Driss Boujaouala du Parti Travailliste ou Jamal Basraoui du MDS peuvent, selon certains pronostiqueurs, créer la surprise.
Mais attention, tout n’est pas joué. La région de l’Oriental a, maintes fois dans le passé, connu des bouleversements de dernière minute.


Pas de propagande moderne

CE début de campagne électorale laisse présager un taux de participation assez restreint. Pourtant, 24 listes sont constituées pour les 4 sièges à pourvoir dans la circonscription de Oujda-Angad, habituée à des luttes acharnées. A l’exception d’un seul parti, en l’occurrence le P I qui semble mener des campagnes de masse assez régulières, la plupart des candidats préfèrent la proximité et les contacts directs. C’est plus difficile et cela demande beaucoup d’énergie et de temps. Le recours à des techniques de propagande moderne est totalement absent pour l’instant. Certains candidats, faute de moyens, focalisent leurs efforts sur quelques quartiers urbains ou des communes rurales avec l’espoir de glaner le maximum de voix dans ces espaces réduits.

L’ECONOMISTE

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5 Comments

  1. Mohamed ES SBAI
    31/08/2007 at 09:47

    De l’agitation mon collègue, il faut la chercher à Samara 1,2 et 3 à Zrarka , au village El Bakkaye, à Sidi Mafa et à Koulouche. Seuls les militants du PJD ont pu arriver à certains endroits marginaux et fragiles. Ils ont pu voir le visage caché de notre chère Oujda : pas d’eau potable ni assainissement liquide…Bref: la misère noire. Bien sûr ces vrais militants et militantes ne passent que rarement par les grandes artères comme le boulevard Mohamed V. Pour les meetings, je t’invite ainsi que tous les collègues journalistes demain samedi à 16h place Sidi Abdel Wahab où il y aura Al Moqri Abou Zaid l’un des dirigeants du PJD. Tu trouveras quelques photos de notre campagne sur ce site:
    http://pjdchark.maktoobblog.com
    Je t’invite à rencontrer Aftati ou Lhamel pour une interview en langue française. Merci

  2. abdenbi
    01/09/2007 at 23:52

    mr es-sbai!
    assez de propagande!comme on dit:ne cachez pas le soleil avec le tamis; le pjd a fait passer mr hadouch comme president grace aux voix de ses élus;le resultat est là ;la catastrophe pour notre ville;le pjd nous presente mr aftati comme si aucun candidat de la region n est à la hauteur ;comme auparavant mr abou zaid est venu de casanblanca pour defendre sadrat bouaamoud ou rjaf allah alors qu il ne connait meme pas leur situation geographique
    trop c est trop ! les citoyens commencent a vous connaitre

  3. abdenbi
    01/09/2007 at 23:52

    mr es sbai
    ces quartiers delaissés existaient bien quand mr aftati etait deputé mais qu a t il fait .comme vous le dites il n ya pas d eau potable pas de….pas de….etc alors ou etait il!!!
    assez de mensonges !ca pourra marcher avec les gens de khnifra mais pas avec les gens d oujda

  4. abdenbi
    01/09/2007 at 23:53

    alors mr le responsable d oujda city !vous passez mon commentaire ou pas!!on parle beaucoup de democratie ces derniers temps!!!!

  5. Mohamed ES SBAI
    03/09/2007 at 00:38

    Du calme monsieur Abdenbi, c’est un plaisir pour moi d’être connu comme tout militant PJD parce que nous n’avons rien à cacher. Moi je fais de la propagande légale pour des gens que je connaîs bien et je remercie M Kaddouri et l’équipe d’Oujdacity ainsi que toutes les tribunes libres et démocratiques qui me publient. Que chacun fase comme et qu’on laisse les électeurs choisir à bon escient. Pour la question de l’origine du candidat ou plutôt de la ville où il est né: demandez ça à la famille Hjira et et à bon nombre de cancidats. C’est du racisme interdit par la loi mon ami. Nous sommes tous marocains. Et celui qui habite plus de 20 ou 30 ans est un oujdi. Les critères sont plutôt la compétence et l’honnêteté mon ami. Ah! pour les conseillers, le PJD n’en a aucun mon ami. Sans rancune.

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