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Emigrés subsahariens : entre rêve et calvaire

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Dans quel état de santé vivent les émigrés subsahariens à oujda ? Ne viendraient ils pas s’ajouter aux hordes de citoyens marocains qui font file devant les centres de soins et qui ne disposent d’aucune assurance- maladie.

La  précarité et la promiscuité aidant, ne constituent elles pas une source de propagation des infections toutes souches confondues ?.

Dans quelles conditions – minimum –  d’hygiene vivent ils sachant que leurs campements d’infortune ne disposent ni d’eau ni éléctricité, ni d’assainissement ?

Une vraie trégedie humaine  dans laquelle sont venus s’entasser des centaines d’émigrés subsahariens et dont les issues ne sont pas encore en vue : ils ne peuvent ni accéder à l’eldorado dont ils rêvent depuis qu’ils ont quitté leurs pays d’origine et qui est solidement cloisonné par des fils barbelés et des gardes…, ni toutefois, revenir bredouilles à leurs pays avec un rêve brisé, un espoir perdu , et un cliché social de « raté » : un vrai calvaire aussi bien physique que mental.

Cependant  plusieurs ONG dont MSF ( médecins sans frontières) contribuent à alléger les souffrances humaines de ces éxilés par des actions de soutien et d’accompagnement sanitaire. En effet ,

-Selon Mme SUZANE, responsable MSF – OUJDA ; grâce à l’étroite collaboration du secteur de santé publique, MSF dépiste et oriente les subsahariens malades aux centres de santé où ils bénificient de consultations et de soins.

En outre, MSF veille à orienter aussi les femmes enceintes en suivi pré et post-natal , à l’accouchement en milieu hospitalier, et à la vaccination des nouveaux – nés ; toujours dans les structures de santé publique, Toutefois, la délivrance d’une attestation de naissance, est systématique –selon un responsable du secteur sanitaire –qui a préféré garder l’anonymat ,mais l’inscription à l’etat civil n’est pas de toute aisance,  sans l’intervention d’association de défense de droits de l’enfant tel « OUM EL BANINE » par exemple ou l’AMDH et OMDH selon des sources bien informées.

A rappeler que,  MSF a ouvert un nouveau centre à Oujda conçu principalement pour accueillir les activités de sante mentale tout en continuant sa collaboration avec le système national de santé pour garantir l’accès aux soins de la population migrante.

Au cours de l´année passée, MSF a effectué plus de 1,000 consultations médicales, et environ 970 accompagnements aux différentes structures de santé. Les équipes médicales ont aussi répondu à plus de 130 urgences médicales.

En 2011, MSF a fait 290 consultations psychologiques individuelles, soit une augmentation de près de 320% par rapport à l’année 2010. Nous avons aussi fait 153 consultations groupales. Au total, MSF a fourni une assistance psychologique à près de 900 personnes.

Toutefois, dans la tragédie de ces émigrés subsahariens plusieurs associations à caractére humanitaire se recoupent , se relayent et se complétent  : l’OIM qui finance le retour de ceux qui le désirent, le HCR qui délivre des cartes de refugiés, l’AMDH et l’OMDH qui défendent les droits de ces émigrés à une vie décente, le GADEM qui oeuvre à une acceptation juridique de ces populations , et la fondation orient-occident qui met en valeur le brassage des civilisation et l’intégration ….et ceci sans prétendre être exhaustif .

Dire que, MSF n’est pas  seulement en étroite collaboration avec le département SANTE  PUBLIQUE , mais elle est aussi en contact avec toutes les associations qui oeuvrent dans le même but et qui ont la même finalité .

Et  qu’en est ils pour ces émigrés eux-mêmes ?

C’est le statu quo , qui a duré plusieurs années pour certains : parmi eux , des femmes qui ont accouché à Oujda et dont les enfants sont à l’âge pré-scolaire voire plus .

Quel est le sort de ces enfants issus de cette émigration, s’ils ne peuvent ni apprendre à lire ni écrire ? et étre scolarisés…. ?.Un dossier brûlant qui suscite l’intervention des Etats et ONG .

 

 

MADANI MOHAMMED

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