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LA REGIONALISATION NE SIGNIFIE PAS FORCEMENT : LE REGIONALISME

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LA REGIONALISATION NE SIGNIFIE PAS FORCEMENT :

LE REGIONALISME.

En politique de gestion générale, certains acteurs partenaires réussissent aisément, à se faire une image de marque, auprès du public. Cela n’est, sans doute, pas dû au hasard, mais plutôt à la mobilisation lucide et intelligente de leurs diverses et riches compétences communicatives, professionnelles, expérientielles, aux lieux et aux moments opportuns.

 

Toutefois, dès qu’un tel potentiel est mis à l’épreuve, en politique de gestion régionale ou locale, il commence irrémédiablement, à donner des signes inquiétants de fissurations, inter et intra compétences : moins de cohésion et de cohérence discursives, beaucoup de tâtonnements, un relationnel plus tendu, une écoute en deçà des attentes du public.

 

A  défaut d’une étude sérieuse et approfondie, nous ne nous permettrions jamais de confirmer, ni d’infirmer, la constatation de tels cas de visu. Par contre, nous sommes convaincus d’une vérité qui n’est pas des moindres : l’existence d’une fourchette considérable de représentations, que se font beaucoup de concitoyens côtoyés, de la régionalisation d’une part, et des profils de hauts responsables régionaux et locaux, d’autre part.

Cela ne nous pas laissés dans une quelconque indifférence, car le sujet de la régionalisation nous  concerne et nous intéresse directement. Car rien de ce qui nous concerne et rien de ce qui nous intéresse, ne saurait nous être étranger. !

 

En dépit des efforts déployés par les différents médias nationaux, nous avons l’impression et la sensation nettes que les informations préliminaires, relatives au projet de régionalisation, ne circulent pas suffisamment, ni efficacement, ni pédagogiquement. Nous voulons tout savoir !

Nous de devons tout savoir !  Un projet de régionalisation ça adhère, fédère, réfère !

 

Effectivement ! Mais si on voyait les choses bien en face, c’est-à-dire en tant que réalités quotidiennement vécues, observées, exploitées, on remarquerait la persistance d’une certaine tendance à préférer sa région probablement pour la servir, ou d’une autre tendance à  profiter des services que sa région pourrait lui rendre. !

 

Ce penchant pour sa propre région serait normal et même naturel, vu qu’on  y a de la famille, des amis, des coins qui réveillent et attisent des souvenirs inoubliables : Une région, c’est une part de soi, c’est aussi une fierté, une naissance et une renaissance du moi .Une région, je dirais, on s’y attache parce qu’elle sert d’abri, au berceau de son lieu de naissance (douar, village, ou ville…Néanmoins, une passion est faite non pas pour nous dominer, mais pour être dominée par nous :(dans ce contexte, le vbe. dominer signifie : contrôler, maîtriser, amadouer.)

 

Par conséquent, ce qui serait mal vu, mal perçu, c’est surtout le fait, par exemple de soutenir un candidat à des élections x y  z, ou le  fait d’appuyer la candidature de quelqu’un de sa région, à un poste de responsabilité, non pas parce que ce cadre possède toutes les conditions et les compétences requises, mais surtout par fait qu’il soit de la même région que celle de x.ou.y.ou z.

 

La régionalisation n’est pas une fin en soi. C’est un processus long et laborieux, qui nécessite la contribution et l’apport de toutes les énergies et de toutes les synergies nationales, régionales, et locales. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed  Essahlaoui

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