Décidément, les étudiants de l’université Mohamed Premier ( UMP) ont raz le bol et dénoncent le calvaire quotidien qu’ils sont obligés de subir avec les sociétés de transport d’Oujda qui ne font preuve d aucune valorisation ni compréhension pour ces jeunes .
En effet, selon un communiqué qu’ils ont adressé à la presse ( vidéo oujdacity), ces étudiants s’insurgent sur la fait d’être exploités financièrement par ces sociétés de transport qui leur imposent 2 lignes vers l’UMP au lieu d’une seule : Pour cela, ils demandent la multiplication les lignes directes des quartiers à forte densité estudiantine vers l’UMP : contestation légitime qui occasionne une grande économie de temps et d’argent ; fort nécessaires à des étudiants majoritairement issus de milieux défavorisés .
A cet effet, OMAR HJIRA  se positionne dans une attitude  sans ambiguïté : En parlementaire , il opte pour le soutien de ses étudiants dans leur calvaire quotidien , face à des sociétés avides et accaparées par l’appât de gain sans se soucier des conditions matérielles et sociales de cette tranche de population.
En outre, selon un entretien qu’il a bien voulu nous accorder,  OMAR HJIRA compte réunir les antagonistes de ce problème en présence de plusieurs acteurs dont la société civile et les sociétés concernées ( NOUR et CHARK pour ne pas les nommer) afin de les inciter à agrandir leur parc autobus avec des véhicules  neufs et veiller à la création de concurrence équilibrée( certainement par l’injection d’autres investissements dans le domaine du transport urbain et attraction d’ autres acteurs sollicitant investir) . Ces actions garantiront certainement une plus grande disponibilité des autobus, un ajout considérable des lignes, et une plus grande accessibilité aux étudiants en particulier et aux  citoyens oujdis en général.
En somme, si la ville se modernise  indéniablement dans son infrastructure, et son architecture, les transports publics doivent accompagner inéluctablement cette  modernisation de façon parallèle.
MADANI MOHAMED