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Maroc : élections législatives à J-3

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Maroc : élections législatives à J-3
Ce billet sera consacré uniquement à une composante essentielle du peuple et de la société marocaine, n’en déplaise aux islamistes du PJD, d’Adl Wa Al Ihsane et autres intolérants, je parle ici des ressortissants marocains de confession israélite.
Ils constituent une partie intégrante du peuple marocain et sont près de 5000 à résider au Maroc. Ils sont marocains à part entière. Ils ont des droits et des devoirs, conformément à la Constitution  et aux lois en vigueur au pays.
Il n’est pas superflu de rappeler que la communauté juive marocaine est profondément attachée à sa patrie qu’est le Maroc et travaille sans répit pour protéger le patrimoine judéo-marocain.
Les dizaines milliers de marocains de confessions israélites expatriés ne reviennent-ils pas dans leur pays pour les moussems, les fêtes religieuses et nationales attestant ainsi de leur indéfectible attachement à leur mère-patrie qu’est le Maroc et au Trône Alaouite ?
D’ailleurs, et pour prouver  mes propos, je vous confirme qu’il n’y pas de pire insulte pour un marocain de confession israélite de s’entendre dire qu’il est aussi marocain. Ce vocable voulant dire implicitement qu’il est une personne négligeable ou de second rang.
Lui, dont ses racines plongent profondément dans le terroir marocain et revendique fortement sa marocanité, voit tous ses droits garantis et protégés au Maroc. Ce qui n’a pas été le cas pour leurs coreligionnaires en Algérie, en Tunisie, en Libye et en Egypte où il a du fuir suite aux exactions et terreurs orchestrées par les régimes dictatoriaux qui s’y sont succédés mais aussi par les populations locales tous deux imprégnés des idéologies marxiste-léniniste, arabo-socialiste et intégriste islamiste. Des dogmes obscurantistes aujourd’hui tombés en désuétude et rejetés par les peuples épris de liberté et de démocratie.
C’est pourquoi, Madame Maguy Kakon, une casablancaise, unique marocaine de confession israélite, sera candidate à la députation du 25 Novembre, affirmant ainsi sa marocanité pleine et entière en participant activement à la vie politique de son pays de souche et non d’adoption.
A noter qu’elle avait tenté sa chance en 2007, et bien qu’ayant recueilli  30 000 suffrages elle n’a pu être élue. Son parti, le Parti du Centre Social, n’avait pu franchir la barre fatidique des 6% requis.
En conclusion, la participation de madame Kakon doit être perçue comme un symbole fort de la diversité ethnique, tribale, religieuse du Maroc, un pays où arabes, berbères, sahraouis, musulmans et juifs cheminent ensemble depuis plusieurs siècles pour la grandeur de leur pays, sa quiétude et sa sécurité, confortant ainsi l’image internationale du Maroc : un pays de tolérance religieuse, de droit, de liberté et de démocratie.

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