Les Français ont leurs vins, les Anglais leur whisky, les Allemands et les Hollandais leur bière, les Belges leur cidre, les Russes leur vodka, les Américains leur cola, les Proche et Moyen-orientaux leur café, quant aux Marocains, eux, ils ont leur thé.

Le thé, cette boisson, qui est originaire surtout de Chine, d’Inde et du japon, a conquis tous les foyers marocains au même titre que l’ordinateur. Il a été rigoureusement transmis de génération en génération jusqu’à ce qu’il soit devenu un élément à part entière de notre identité. Sa notoriété est grandiose. Sa place au sein des traditions est si majestueuse qu’il couronne les repas copieux au cours des fêtes prestigieuses. Non seulement il aide à digérer mais il regorge de bienfaits. Encore faut-il savoir préparer cette tisane et découvrir sa face cachée.

Bien que les valeurs nutritives du thé sont négligeables, ses vertus thérapeutiques sont exraordinaires. En effet, de récentes études ont démontré que le polyphénol et la catéchine contenus dans le thé vert sont des anti-oxydants qui préviennent efficacement le cholestérol sanguin, ennemi N°1 du système cardiovasculaire.

Par ailleurs, des études psychiatriques avancent que 3 à 4 tasses de thé vert bien concentrées par jour protègent les vancés en âge contre toutes sortes de démences et aident les victimes des benzodiazépines ainsi que les victimes des opiacés à supporter le syndrome de sevrage, sachant que cette infusion produit un effet équilibrant sur le système nerveux.

Les grands fumeurs ( Lay3fou 3lihoum ) comme ceux qui ont une prédisposition au cancer devraient consommer du thé vert à profusion en vue de protéger contre le cancer de la gorge, des poumons, du sein, etc, car le thé entrave l’évolution des tumeurs cancéreuses en détruisant en quelque sorte les vaisseaux sanguins qui les irriguent.

Maintenant que les laboratoires de diététique, de chimie et de médecine européens nous ont révélé les valeurs thérapeutiques du « whisky marocain », on réalise pourquoi les Sahraouis, les tribus de Bni Guil et Ahl Angad dont la culture gatronomique foisonne en méchoui vivent longtemps et mieux, sans trop souffrir des maladies cardiovasculaires dûs au cholestérol ni du stress mental, physique ou psychologique.

Ainsi, le thé vert est un alcaloide médicamenteux à consommer sans retenue.