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Oujda, capitale de l’Oriental, du Maghreb et de l’Afrique.

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Guerres civiles, délinquance, violence et criminalité grandissantes, insécurité sociale, avenir incertain, perspectives ambiguës régimes d’oppression,… Telles sont les particularités de la vie en Afrique, lesquelles rendent le quotidien invivable.

Condamnés, d’une part, par la nature qui les oblige à avoir la peau noire( origine des malheurs et de la malédiction qui s’abattent sur eux ), et qui réduit leurs pays à la sécheresse, à la famine et aux épidémies, et, d’autre pat, par l’homme blanc qui marchande en catimini, sans aucun scrupule, les biens naturels dont dispose leur continent avec les déspotes, tous ou presque tous les Africains sont contraints à l’exode, tandis que les plus jeunes d’entre eux, la tête pleine de rêves et d’ambitions, nourris de grands penseurs et guidés par l’amour de la liberté, prennent la route clandestine à destination de l’Europe. De fait, ils ont raison, puisque c’est le meilleur choix qu’on puisse faire; puisque nul ne peut nier que c’est le seul endroit au monde où l’on déguste le plaisir d’être libre, où l’on découvre le sens et la valeur d’exister.

Leur odyssée commence partout, vu que la tyrannie n’épargne aucune contrée en Afrique, et, après avoir traversé des milliers de kilomètres, dont des centaines à pied, escroqués par des trafiquants d’êtres humains et harcelés voire torturés par les soldats des frontières des pays du Sahel, ils réalisent qu’ils sont au Maroc, terre d’accueil et portail ouvert sur l’Europe.

Il font escale à Oujda en attendant l’opportunité d’atteindre la ville spoliée de Mellilia afin de s’approcher davantage du but pour lequel ils ont fui les pays où sont violés leurs droits les plus naturels. D’ici là, Oujda leur offre un refuge oû ils ne sont ni traqués ni persécutés. Certes, ils vivent au jour le jour en demandant la charité aux automobilistes qui s’arrêtent au feu rouge, ou en essayant d’accèder, tant bien que mal, à la vie active locale, mais, en contepartie, ils renforcent la communauté de leurs compatriotes étudiant aux facultés ou aux instituts de la ville. Grâce à eux, presque toute l’Afrique y est présentée. Le fait de ne jamais être persécutés par les autorités locales qui s’avèrent tolérantes, compréhesives et indulgentes à leur égard leur donne l’impression d’être chez eux ou mieux. Ils sont tellement libres qu’ils osent se déplacer à travers toute la ville, draguer les jeunes filles, disputer des matchs de football.

Au départ, pour ces jeunes, l’autre rive de la Méditérranée, c’était la destination de prédilection, où ils rêvaient faire carrière dans le sport( football, course, boxe, disciplines réservées aux pauvres et aux noirs ), dans la musique, ou, le cas échéant, se métamorphoser en machines sexuelles en vue de combler des femmes assoiffées de plaisirs, des femmes dont les maris orientent leurs désirs vers le mariage gay ou vers d’autres femmes arabes ou africaines, actuellement, ils envisagent de s’intégrer dans la société oujdie qui connait une évolution rapide.

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