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oujda / Pour réhabiliter l’ancien détenu dans ses droits

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Le centre de qualification professionnelle qu’a inauguré SM le Roi Mohammed VI
à Oujda le 9 juin 2011, est dédié aux anciens détenus qui ont été préparés au
sein des établissements pénitentiaires grâce à un programme intégré que débloque
la fondation Mohammed VI pour la réinsertion des anciens détenus avec ses
partenaires, des départements professionnels, des départements qui dispensent
des services et la société civile.
Ce programme intégré, explique Abelaziz Belmahi, coordonnateur et membre du
conseil d’administration de la fondation,, s’articule autour de l’éducation et
de la formation professionnelle en plus d’autres composantes qui convergent
vers la préparation du pensionnaire de l’établissement pénitentiaire pour qu’il
acquière des outils de savoir, savoir-faire, savoir-être et le raffermissement
des liens avec son entourage ; famille et société en sorte qu’il puisse
réintégrer la société .
La mise en service de programme en sein du pénitencier est assurée par un
service de préparation à la réinsertion.
Une fois libéré, l’ancien détenu est accompagné sur la base d’un projet
personnalisé avec 4 principaux axes : famille, santé, administration et travail.
En terme d’emploi, la fondation accompagne le détenu grâce à sa collaboration
avec ses partenaires, en l’occurrence, l’ANAPEC qui dispense des formations en
matière de recherche et d’emploi et la FONDATION BANQUE POPULAIRE POUR LES MICRO
CREDITS qui initie les anciens détenus au montage de projets. L’accompagnement
se fait aussi par l’embauche par des entreprises citoyennes grâce à une
convention pactée avec la CGEM ou par la mise sur pied de micro projets.. De
fait, les détenus sont porteurs de projets.
Il est clair comme le déclare A. Belmahi ? que la fondation tire toute sa
philosophie des grandes orientations de SM LE Roi qui a dit » la sollicitude
particulière que nous  réservons à la dimension sociale ne serait pas complète
sans  que nous leur assurions leur dignité humaine qui ne leur est pas daignée
du fait d’une justice privative de liberté. En effet,  pour le souverain, le
détenu est un citoyen à part entière. Il a transgressé la loi et il paie le
tribu envers la société. Mais il a droit à la santé, à l’éducation et la
formation, au travail…
En somme, il s’agit tout simplement de citoyens en difficulté qui ont besoin de
soutien, d’accompagnement efficient pourvu que l’établissement pénitenciaire se
transforme en espace de rééducation, en école de deuxième chance afin que cette
frange de la société puisse se prendre en charge, être autonome sans constituer
un fardeau ni pour elle-même, ni pour la famille ni pour la société. Et
pourront, ainsiu, participer au développement du pays au lieu d’être un frein au
progrès.

En clair,   la question de la réinsertion du détenu est un problème de société
et de fait, la responsabilité incombe à tous. Tout un chacun doit adhérer à
cette manifeste volonté royale qui se traduit en réalité concrète. L’objectif
essentiel est de  réhabilité une injustice pour réconcilier  les anciens détenus
avec leur société.

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