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Oujda : La coopération décentralisée en marche

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Des actions concertées  ont été prises pour formaliser les échanges entre l’Oriental et ses partenaires européens en matière de coopération décentralisée.

 

Organisées  par l’Agence régional de coopération et de développement et  l’Institut français de l’Oriental avec l’appui des régions de l’Oriental , la Champagne Ardenne, l’Agence de développement de l’Oriental et de l’Ambassade de France,  La ville d’Oujda vient d’abriter les troisièmes rencontres des coopérations décentralisées oeuvrant dans l’oriental. Deux journées dédiées aux échanges d’expériences entre différents acteurs actifs pour mieux circonscrire les attentes et définir une stratégie de  coopération appropriée à l’Oriental. Il s’agissait aussi de développer  de nouveaux programmes concertés à soumettre aux co-financements marocains, français, européens.

Ainsi une cinquantaine  de participants marocains et européens ont débattu  des thématiques transversales se rapportant à l’eau, l’économie de la connaissance, la valorisation des rapports humains. Il ressort des documents distribués, lors de ces journées, que  l’eau est  un bien collectif et un lien social dans une région soumise au stress hydrique. Il fallait aussi définir  comment le transcender en levier de développement local pour optimiser l’ensemble des investissements réalisés.

Concernant le deuxième axe se rapportant à l’économie de la connaissance, il est considéré comme l’une des voies d’avenir pour l’Oriental.  Oujda, abrite une université forte de 25000 étudiants alors que la qualité de son enseignement en mathématique, notamment au niveau des classes préparatoires, est réputée mondialement. En juin dernier, Sa Majesté le Roi a inauguré la cité de la future technopole pour laquelle un budget de lancement a été débloqué. La recherche scientifique  et l’implantation  d’entreprises innovantes, à l’instar de celles  liées à la communication par Internet, peuvent constituer un axe de développement de l’Oriental.

Les coopérations décentralisées peuvent accompagner cette dynamique volontariste de nombreuses façons : partage d’expériences, transferts de savoir-faire, ouverture d’agences  et relations avec les pôles d’excellence français et européens, ont rappelé plusieurs intervenants. A ce titre nous avons pu mobiliser trois agences de l’innovation de Lille, de Champagne Ardenne et d’Aix qui sont venus pour exposer leur expérience et leur savoir faire dans ce domaine,  a expliqué Mohammed Zaoui  délégué général de l’ARCOD. Et d’ajouter que  cela a des retombées importantes puisque le Centre régional d’investissement et l’université Mohammed I ont décidé de constituer un noyau pour apporter l’expertise qui est nécessaire dans ce domaine se rapportant à l’économie de la connaissance.

Quant au troisième thème, (Valoriser la relation homme/territoire)  il a permis de passer au peigne fin  la problématique du développement en consonance avec les attentes de la population. Il s’agit de valoriser le territoire par des actions bénéfiques à l’homme et à son environnement. Cette relation est au cœur des préoccupations des collectivités locales. Elle est également, au centre de l’Initiative nationale de développement humain. D’autres  interventions ont abordés l’appui à apporter actions de proximité.  « C’était aussi une opportunité pour sensibiliser  à l’importance de la mise en valeur et l’ouverture des patrimoines humains et naturels : tourisme solidaire »  a rapporté Yves de la Croix, directeur de l’Institut français de l’Oriental.

 

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