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COURTISER JOHN KERRY, SERAIT-CE LA MEILLEURE SOLUTION ?

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COURTISER JOHN KERRY, SERAIT-CE LA MEILLEURE SOLUTION ?

  Lorsqu’on consulte les agendas des détenteurs des départements des relations extérieures des Etats du Maghreb, on ne peut ne pas s’apercevoir non sans un étonnement à la fois incompréhensible et indigne    de dirigeants  à la parole au bout de la langue, et au cerveau  pathologiquement dormant, jusqu’à l’aube du cataclysme de l’Humanité, d’une insulte  à l’Histoire de cette région  connue par sa fierté, son amour propre séculaires, qui n’ont rien à voir avec un quelconque excès d’orgueil sauvagement écorché d’une fausse pudeur maladroitement pudibonde et loin d’une tentation conservatrice de sa virginité monstrueusement mise à l’appât de prédateurs de tous bords.

Venons-en aux faits, qui seuls seraient susceptibles d’atténuer l’effet causé par la gifle commune encaissée par des responsables maghrébins, supposés protéger l’honneur traditionnellement âprement défendu     au moyen  d’armes primitives, de sueur, de sang, au prix inestimable.

 A la veille de la tournée-je dirais la randonnée  ou la galopade-de l’acteur fortement imbu de son savoir faire western et cowboy tiqué du Premier Secrétaire d’Etat Américain aux Affaires  Etrangères, dans les capitales maghrébines, les seules qui maîtrisent le savoir, et l’art concubin de recevoir des personnalités dignes de représenter, dans les règle avec faste et haut la main,  la Grandeur, la Puissance, l’Autorité, la Suprématie, du Grand Empire, la mobilisation était à la hauteur de l’événement ultime et prometteur du fabuleux  légenderesque, le débarquement  du redoutable conquérant des capitales historiques du Grand Maghreb.

Oui, l’Algérie tremble et frissonne de la secousse qui fait prélude à la visite mémorable du super personnage américain, d’Alger, à  la blancheur immaculée, ce mois d’Avril 2014, qui coïncide scrupuleusement ave la campagne des élections présidentielles à la teinte burlesque et rocambolesque qui devraient aboutir manu militari à la reconduite de la destinée révolutionnaire de Novembre 1954 : John Kerry ; l’américain de B.Obama inaugure sa visite maghrébine dans une conjoncture sociopolitique particulièrement ciblée, notifiant en premier que la Grande Puissance de la planète compose, dialogue,  avec l’Algérie, la position géographique , géopolitique et stratégique, le pays, l’Etat, les Institutions, l’Histoire, le Passé mondial et africain, les ressources humaines gazières, pétrolifères et j’en passe.

En d’autres termes, le président sortant Bouteflika représente us yeux de la Grande Puissance, le maître malade, détenteur du passé, du présent du futur, de l’enchainement inéluctable du présent et du futur, de la destinée et du destin de l’Algérie de demain et de tous les temps.

Oui, le Maroc frémit avec clairvoyance grâce à un peuple et à un pays aux valeurs sûres et pérennes, dirigé par un  roi jeune, ambitieux profondément convaincu de la nécessité de conduire à terme des projets sociétaux et sociaux fortement prometteurs, réalistes, et rassurants.

Doué d’une position géographique, géopolitique et stratégique exemplaires , le Maroc bouge dans un univers qui bouge, dans un environnement qui bouge, se développe, s’unit , se réunit, se consolide sur la voie de la démocratisation, de la régionalisation ; de la saharisation des enjeux et des ambitions certaines, sûres, stables comme sont devenu les sables sédentarisés aux fins fonds des Atlas. Et ça, le roi le sait, tout pa          sse par le Sahara, pour le Sahara,  au Sahara. John Kerry a tout intérêt à marocaniser son regard, sa vision, sa visite si l’on  sait que le Maroc est la source de toutes les eaux africaines, des vents qui soufflent en direction des quatre points cardinaux de la planète.

DE VIVE VOIX :Mohammed Essahlaoui

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