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Cinécoles innove en créant ses propres rencontres

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Le Festival International du Film de Marrakech ne finit pas d’étonner par son dynamisme interne et son potentiel créatif. En effet, Cinécoles, institué pour encourager les jeunes réalisateurs en herbe, en octroyant un prix au meilleur court métrage sélectionné par un jury, se rapproche plus encore des jeunes talents par la mise en place des « Rencontres Cinécoles ».

Après les deux rencontres de dimanche et de lundi, les jeunes créateurs ont rendez-vous, ce mardi 18h00, avec Mads Mikkelsen, acteur danois né à Copenhague. Mikkelsen a débuté sa carrière en jouant en 1996 dans le film Pusher. Il reste peu  connu du public, jusqu’à ce qu’il obtient son premier grand rôle dans Pusher 2, Du sang sur les mains, et atteint la célébrité en 2006 dans Casino Royale aux côtés de Daniel Craig. Cette rencontre est un moment d’échange sur la dimension créative au cinéma en général, et constitue l’occasion de révéler les facettes d’un acteur remarquable du cinéma scandinave, un cinéma qui recevra précisément l’Hommage cette année du Festival de Marrakech.

En marge de la compétition Cinécoles, le festival de Marrakech a prévu cette année une série de rencontres intéressantes, à travers un programme alléchant, élaboré et mis à exécution dés la journée de dimanche 1er décembre. Une première rencontre s’était déroulée dans le stand Cinécoles, avec trois invités : Lamia Chraibi, Adil Fadili et Naoufel Berraoui. Cette première rencontre qui a duré une heure, était modérée par Raouf Benia.

Le débat a tourné autour du « court métrage entre financement et promotion ». Les invités ont évoqué tour à tour les différents moyens de financement des courts métrages, que ce soit pour les réalisateurs professionnels ou les réalisateurs débutants, dont en partie les étudiants. Les intervenants ont également évoqué la question de la promotion des courts métrages en tant que genre cinématographique à part entière. Cette question a surtout traité de la diffusion de ce genre auprès du large public, à travers la distribution dans les salles de cinéma et la diffusion à la télévision.

Une deuxième rencontre  a eu lieu  lundi 16h30, avec comme invités Driss Roukhe et Brahim Chkiri, en ayant Jawad Lahlou comme modérateur. Pendant près d’une heure, le débat a porté sur le thème de « la formation cinématographique et le défi des nouvelles technologies ». Partant du fait qu’un court métrage, aujourd’hui, peut être réalisé avec des moyens minimalistes et éventuellement être vu par des millions de spectateurs via la toile, il est parfaitement opportun de se demander « à quel point la formation cinématographique d’aujourd’hui est-elle adaptée aux moyens technologiques ? ». Un autre questionnement subséquent à l’âge de la numérisation : Est-ce que les réalisateurs de demain sont conscients de ce changement et sont-ils préparés au défi du web, et des différentes nouvelles technologies ?

Une autre rencontre est prévue mercredi 4 décembre à 18h00, avec Bilal Marmid et Kamal Hachkar. Le débat d’une heure, sera modéré par Faouzi Boudjemai, et portera sur la thématique du documentaire, et sa place dans le cinéma national ? Il est attendu de discuter de l’utilité du documentaire souvent considéré comme le genre oublié du cinéma national. Pourtant ; de nombreux efforts ont été fournis afin de sortir le documentaire de l’ombre. Que ce soit à travers des évènements ou via une programmation régulière à la télévision, les spectateurs suivent de plus en plus le documentaire et certains réalisateurs en font déjà leur genre de prédilection. Pour cela, la rencontre de mercredi ambitionne de faire le tour de la question, en abordant la place du documentaire dans le cinéma national et notamment ce qu’il représente réellement pour les jeunes.

Il est à rappeler que le Jury Cinécoles de cette année est présidé par le réalisateur marocain Nour Eddine Lakhmari. Le Jury 2013 est également composé de l’actrice franco-espagnole, Astrid BERGES-FRISBEY,  la comédienne, réalisatrice et écrivaine française, Sylvie TESTUD, l’écrivain et réalisateur afghan, Atiq RAHIMI et le réalisateur, producteur et scénariste français d’origine néerlandaise, Jan Kounen (Koenen). Le prix Cinécoles sera décerné cette année, le vendredi 6 décembre.
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