La circulation, un calvaire quotidien pour les conducteurs marocains.
La circulation, un sujet qui ne cesse de préoccuper la population marocaine. Chaque année un grand nombre de citoyens perdent la vie et plusieurs familles se retrouvent du jour au lendemain sans toit, des enfants abandonnés et des femmes sans foyer. Un véritable désastre et une perte annuelle inestimable qui doit cesser de croitre. Quelles sont alors les causes principales de ce fléau et comment peut-on remédier à cet acte inhumain de la part des conducteurs ?
Chaque année, les campagnes de sensibilisation ne cessent se multiplier, que ce soit au niveau des lycées par des animateurs, où par le moyen des TIC. Toutes les représentations des scènes sur les accidents sont affichées sur les grands écrans. Un effort qui est certainement apprécié par le grand public, mais l’objectif n’est pas encore atteint car on est loin d’avoir une circulation qui répond aux normes internationales.
Parmi les failles de cette gestion, on cite les feus de circulation. Un système qui à la moindre absence peut causer un encombrement de voitures difficile à gérer. La présence du policier devient alors indispensable. Malgré l’importance de leur rôle les responsables tardent souvent à régler ses feus et les policiers se retrouvent dans l’obligation de gérer les quatre voies ce qui devient parfois une tâche difficile d’accomplir. Des citoyens ont même été victime de procès alors que ce n’est même pas de leur faute. Comment peuvent-ils deviner que le feu rouge va s’allumer dans la seconde qui suit leur départ. Plusieurs exemples comme ce dernier qui se répètent et les feus restent en panne pendant une longue durée. Parmi les causes, on pourrait citer aussi les rogards qui se trouvent au milieu des voies routières. Déjà, la majorité des rues ne sont pas bien goudronnées et avec les rogards, le conducteur peut difficilement garder sa voie, il peut se retrouver soit trop prêt du trottoir soit sur la deuxième voie ce qui rend la circulation insupportable. On n’omet pas aussi les piétons qui ne respectent ni les feus ni les passages piétons, ce qui peut causer parfois des dégâts humains importants.
Pour cela, certaines mesures doivent être prise en considération. D’abord, les feus ; la panne ne doit pas dépasser une journée, car quand la panne dure, les chauffards trouvent l’occasion de se faufiler entre les voies comme ils le veulent. Ensuite, il y a les routes males goudronnées, surtout les boulevards principaux comme celui qui lie le rond point de l’université à la faculté de médecine. Un nombre intéressant de conducteurs et de piétons passent par ce boulevard et la circulation devient un calvaire quotidien pour tous ceux qui prennent ce chemin. Et enfin, il y a le problème des piétons ; on pourrait ajouter plus de passages piétons et mettre des plaques sur les ronds points car un grand nombre de piétons traversent par le rond point pour passer à l’autre route.





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