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Sou9 Tafahoum 2

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SOU9 TAFAHOUM 2

Bonsoir mes amis, permettez-moi cette seconde incursion que je n’espère pas indisposante ni froissante.

Par ces temps d’ « insécurité scolaire » (…) actuellement sur les étalages que je sais, que vous savez, que nous savons, qu’ « ils » savent… (excusez cette digression due à la maléfique déformation professionnelle qui nous poursuit, nous autres « osrate ata3lim » -ma défunte mère appelait ça « tab3a », mais bon…- ; donc par ces temps, je me « re »permets de mettre en vente ma part de marchandise sur le carré du Sou9 que je crois être –quelque part aussi- mon point de vente, même à l’actuel  noble titre de « ferrach »….

Je tiens à être rassurant pour toutes celles et ceux qui –comme moi- détestent qu’on tire sur les ambulances (dussent-elles se prévaloir de l’honorable titre de « Ma3ali Al Wouzaras al Ma3niyines » ou s’affubler du –non moins respectable- titre de « faiseurs dans l’eau tiède » (fhamtouni wala la ? ; je parlais de moi…)… dans une prétendue recherche de Moulay Ya39oub qui a toujours été –complaisamment- soit dans le « bard » soit dans le « skhoun »…ou alors,surtout, entre les deux (mais, je vous jure, depuis le temps qu’il s’attèle à cette tâche, My Ya9koub  doit continuer à suer, Sisyphe à côté de lui c’est un profane… peut-être pas le rocher –car, lui en avait rien à foutre de Zeus-…mais c’est un autre Sou9 ; quoique…)

Or donc, ayant été « mis au parfum » d’une  NOUVELLE ESCLANDRE (pour nous « osrate ta3lime » « simple » gestion habituelle pas de ce pour quoi nous sommes « formés », non,  mais ce par quoi nous avons été déformés au même titre que les parents et « autres acolytes »)provoquée –descriptivement en langage humain- par deux « singularités n’ayant pas su gérer –à Salé-, en la dernière occurrence- leur contigüité « testostéronitudaire », éducative, culturelle, identitaire, existentiellement « marocanitudaire »…  ;  je me suis vu emporter par « la foule » entrant au Sou9 que vous savez…

Chemin faisant, je n’ai pu m’empêcher de penser à un personnage qui a meublé une partie de mon enfance : Si Mohammed Oukoulchi. Oui, un vrai personnage, quelqu’un qui raccommodait tout, le berrad en panne, les souliers aux semelles traitresses et auxquelles des « sfihates » outre la salvation ponctuelle apportaient le bonheur de la musique du pas, les cartables en fuite de portes-plumes…même les têtes à qui Monseigneur Aspro affichait vilement sa déconfiture devant la persistante migraine qui les harcelait, trouvaient la main bénite de Si Mohammed Oukoulchi… (fhamtouni oula la ? Je continue à parler de moi, de vous, de nous aussi)…

Bref, en lisant ça et là les articles et les commentaires –dus-, je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir un peu « hors-jeu », moi produit d’une logosphère, désormais obsolète –c’est le gamin en moi qui continue à « blablater »-…mais, en même temps je demeure dans l’obligée obligation de reconnaître que, certainement, le « hors-jeu » serait aussi une esquive du « vieux requin » que je suis devenu…

Autrement, je ne peux cesser de penser à mes deux enfants, confiées scolairement à de respectables confrères intra-muros et normalement, dans la rue, à d’autres  adultes dont mes confrères et moi prenons sur nous au mieux le lourd fardeau d’être les parents de tous leurs enfants, toute une vie durant…

Le « fin mot » ? Travaillons ensemble à le trouver au Sou9… Tafahoum…tous.

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7 Comments

  1. رمضان مصباح
    31/12/2012 at 19:28

    شكرا لك؛وأنتظر منك مقالات أخرى.
    يجب أن نعطي الحرية للطفل الذي يسكننا جميعا ؛حتى يتكلم ويعبر بكل عفوية.
    تحياتي صديقي عالم

  2. Dris H
    01/01/2013 at 17:06

    « La haine n’est qu’une défaite de l’imagination »Disait Pascal. Faisons donc en sorte que l’amour cède la place à toutes les formes de rancune et d’animosité.Nous avons aussi vu des élèves tomber amoureux de leurs professeurs( vous en savez plus que moi).La violence est partout présente: chez nous, dans la rue, devant le parlement… pourquoi doit-elle s’effacer en classe, n’est-ce pas absurde. La crise est là « sonnante et trébuchante ».NOUS SOMMES DES PEDAGOGUES avant tout.Cultivons notre jardin. Cultivons des moyens pour fumer le calumet avec nos apprentis-sages dans et par l’appren-tissage. Je ne légitime pas la violence; je la dénonce haut et fort…C’est notre cuisine, cependant.C’est notre » souk » pour reprendre les termes de ssi Alem.

  3. Souad B
    01/01/2013 at 17:08

    Sans cet enfant qui maintient Doux Beau et Sain en nous
    Sans cet enfant qui ose élan en tout profond et chasse mou
    Nous aurions rejoint ce monde de poux que méprise notre Tout

    Merci Cousin de laisser parler en nous cet enfant

  4. Hammouti
    02/01/2013 at 03:16

    permettez moi cher collègue de réagir a votre propos intéressant par les dires de Philippe Meirieu dans son article Le pédagogue et les droits de l’enfant :Histoire d’un malentendu « …Inscrire l’éducation dans la praxis suppose d’accepter l’éducation comme  » rencontre  » et l’enfant comme  » résistance « . Car, si l’enfant existe, l’enfant résiste : l’enfant est là, je ne le contrôle pas, je ne sais pas, même au moment de sa plus grande soumission apparente, ce qui se passe dans sa tête, et je peux tout imaginer : qu’il échappe à mon pouvoir, résiste au projet que j’ai pour lui et s’envole par la fenêtre avec l’oiseau de Prévert. Posons donc que cette résistance-là, je dois  » faire avec « . Et  » faire avec « , c’est entrer dans ce que j’ai nommé ailleurs  » le moment pédagogique  » : ce moment où une  » volonté bonne  » (celle d’éduquer l’autre  » pour son bien « ) rencontre un être qui ne désire jamais ce qu’il faut au bon moment, qui ne sait pas comment s’y prendre, quand il ne récuse pas, tout simplement, la légitimité de mon action, voire la compétence ou même la bienveillance – pourtant attestée par ma fonction – de ma propre personne… »

  5. Bouchra MAGGOURI
    04/01/2013 at 01:12

    Monsieur ALEM ,vous nous servez à table un sujet bien chaud celui de la violence scolaire…l’on assiste actuellement à un affrontement inattendu entre deux pôles du triangle éducactif mais doit on dire qu’il est logique vu la nature des apprenants ,leurs milieux,les écarts de l’institution,les frustrations,les déceptions des uns et les échecs des autres…
    Merieu disait »voir que cette institution est agressée par ceux-là mêmes qu’elle prétend « élever »,insruire et libérer a un caractère insupportablement bien compréhensible »
    Espérant que les responsables se penchent sérieusement sur le problème qu’on peut minimiser par l’éducation au respect mutuel,la garantie des études dans de bonnes conditions,l’intervention de divers spécialistes psycho et sociologues à temps et l’instauration de l’autorité qui « ne doit pas être faite pour que l’adulte ait la paix mais pour que les élèves apprennent à vivre en paix »soulignait Merieu

  6. Nasraddine
    04/01/2013 at 20:54

    Merci Si M’HAMMED. Toujours à la hauteur!
    L’enfant qui est en nous devrait sûrement nous maudire matin et soir, tellement nous le contenons. Notre éducation en est la cause? Peut-être! Notre déformation? Certainement!
    Laissons-le donc, cet enfant, surgir de nous, en nous! Qu’il puisse s’entendre, jouer avec les enfants des autres (avec le double sens, bien entendu)! Quoique ces autres, parents d’enfants, persistent à s’entendre avec nous, que nous soyons adultes ou enfants, pour la simple raison que nous voulons être les parents de leurs enfants et des nôtres.

  7. Mhammed Alem
    08/01/2013 at 03:00

    Merci pour vos réactions « partageantes » du souci « partagé »…
    Normalement Oujda City devrait publier demain un autre article où j’invite à réfléchir sur un autre Sou9, celui de la « Moufahama »…
    Oujda City, restez à votre juste mesure

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