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! La cohérence textuelle : une tentative au pluriel, pourtant… ! Des mots, toujours des mots, rien que de mots…

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  ! La cohérence textuelle : une tentative au pluriel, pourtant… !

 Des mots, toujours des mots, rien que de mots…

   Bonsoir, cher(e)s collègues et amis internautes ! Je vais essayer d’être cohérent, de rédiger un texte cohérent, de viser constamment  des objectifs cohérents,

d’établir tout un système de cohérence, un système cohérent de la cohérence : quelle prétention !

    Qu’est-ce que je suis en train de dire, d’écrire ? Suis-je cohérent dans cette façon absurde de voir, de concevoir les choses ? A propos, est-ce qu’on peut parler de degrés de cohérence ? Existe-t-il un type de cohérence, et un seul ? Ou bien il existe autant de cohérences que de scripteurs ?

Un spécialiste de la pédagogie(ou des pédagogies) de l’écrit(ou des écrits) affirme sans la moindre hésitation, qu’il suffit d’un tout petit moment d’inattention, pour que la cohérence verse irrémédiablement dans l’incohérence. Et puis, la cohérence est–elle mesurable, évaluable, je veux dire scientifiquement, ou simplement subjectivement,  d’un lecteur à un autre ?

La textologie est catégorique : on n’écrit jamais comme on veut, même s’il est possible d’écrire comme on peut ! Il y va de la textualité du produit qui ressemblerait à tout, sauf à un texte. L’écrit, paraît-il,  obéit obligatoirement à une discipline rigoureuse qui n’admet aucune dérogation.

Ce sont des règles d’écriture, des lois d’écriture, des conditions indiscutables, jamais négociables, parce que le véritable enjeu réside dans la réalisation, la matérialisation, au moyen du produit élaboré, l’écrit :

1<LA CONDITION DE LA RELATION : il s’agit des relations surtout sémantiques, nécessaires entre : chaque mot d’une phrase, entre les phrases d’un même paragraphe, verticalement et horizontalement.

2<LA CONDITION DE LA REPETITION : il s’agit surtout de la répétition  sujet/objet du produit, tout au long du texte écrit.

3<LA CONDITION DE LA PROGRESSION : il s’agit surtout  de l’évolution, du mouvement, de la dynamique textuelle, du connu vers l’inconnu, lequel devient à son tour connu, et ainsi de suite.

4<LA  CONDITION DE LA NON CONTRADICTION : il s’agit surtout de continuer sur le même ordre d’idées, c’est-à-dire défendre la même thèse.

A ce titre, l’importance et la pertinence de la cohérence textuelle se révèlent, sans conteste, des critères particulièrement déterminants, sinon décisifs, de l’évaluation des productions écrites ; encore faudrait-il gagner le pari singulier de la complémentarité entre ces quatre conditions

Je ne crois pas, quant à moi, savoir/pouvoir contrôler mes incohérences, si déplorables !

          Bonsoir, cher(e)s collègues, bien amicalement. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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