La première rencontre bilatérale entre Barak Obama et François Hollande est  assez humoristique, une rencontre est typiquement remarquée dont le port de la cravate a été interdit, mais malgré cette instruction américaine François Hollande  est arrivé au sommet du G8 cravaté, une « désobéissance » qui ne laisse pas Obama indifférent et l’oblige à lui rappeler son instruction, le président français trouve une subterfuge comme argument et dit ‘’ je préféré rester en bonne image devant ma presse, et vous devant la vôtre’’.

Le président américain déclare aux journalistes lors de la conférence de presse à Camp David que la biographie du nouveau président de la république française est assez riche et intéressante, dont  François Hollande a étudié le faste Food américain durant son séjour aux USA dans sa jeunesse, et à ce propos, le président Obama insistait et avec un très grand intérêt de savoir l’opinion de François Hollande sur les Cheeseburger, et il a ajouté aussi que depuis qu’il est devenu président de la république française il ne pourrai plus se déplacer en scooteur à Paris.

Passant aux choses sérieuses, Obama a déclaré qu’il existe une convergence entre sa politique et celle de son homologue français, notamment sur le sujet de la crise financière dans la zone euro, le président américain soutien le projet de croissance économique en Europe, parce que l’avenir de l’état Schengen  concerne le monde entier. Mais sur le sujet de la sécurité, une divergence a été assez palpable entre les deux chefs d’états, dont le président français a déclaré, au nom du peuple français, que les troupes françaises se retireront fin de l’année 2012 de l’Afghanistan et que cette  décision est  irrévocable, alors que les américains resteront en Afghanistan après 2014 afin d’installer la sécurité et le lancement du développement dans ce pays.

Le retrait des troupes françaises de l’Afghanistan est assez sage, autrement dit, l’intervention de la France en Afghanistan est chèrement couteuse, alors que dans le temps qui court ni la France ni autre pays de l’état Schengen  n’a besoin de faux frais ni de mauvaise gestion budgétaire.

Le président François Hollande s’est engagé à solutionner la crise économique afin que le peuple français vive aisément, donc selon ses promesses lors des élections présidentielles, il est primordial pour qu’il trouve de l’argent autrement que la politique d’austérité,  par une politique d’extérieure moins couteuse,  la diminution de son salaire et celui de ses ministres de 30% ainsi que par autres initiatives.

Le président Obama n’a opiné ni correctement ni faussement l’intervention de François Hollande, mais avec un large sourire, il a confirmé que les Cheeseburger américains vont bien avec les frittes françaises, une métaphore simple mais dans sa signification elle est large et très expressive.

El Abbani Sidi Mohammed, Pour Oujdacity, Bruxelles