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LE CONFERENCIER/L’INTERVENANT

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                             LE CONFERENCIER/L’INTERVENANT

Voici quelques aspects si l’on veut communiquer avec le public.

LE CORPS – Comportement général : être à l’aise dans sa peau, comme on dit.

Si on est un peu tendu au départ, ne pas trop s’en soucier. Il suffit de se laisser prendre   par le sujet, et cela disparaîtra.

– Le visage : être et paraître souriant, avec un visage ouvert : Ceux qui sont

ou paraissent crispés créent un climat de tension dans l’auditoire.

Le mimétisme joue toujours. Par sa présence, on peut  arriver à créer un climat de sympathie.

– Le regard : éviter de regarder dans le vague, ou le plafond,  ou le fond de

la salle-regarder le public, il faut que chaque personne  se sente vue par l’intervenant.

– Les gestes : une statue n’est pas vivante. Un fauve en cage circule sans arrêt. Eviter ces deux extrêmes, en utilisant les gestes nécessaires pour souligner certains passages importants.

LA VOIX- La puissance(ou portée) : elle devra correspondre à l’importance de l’auditoire et à la taille de la salle. Si on parle  à voix basse, on risque de ne pas être entendu. Si on parle trop fort, dans une petite salle, on croira le conférencier crier.

-Le rythme (ou débit) : parler lentement, plus l’auditoire est  nombreux, plus il faut parler lentement pour donner le temps à chacun de comprendre ce qui se dit. Dans un groupe, les rythmes de compréhension sont très différents.

-L’articulation : ouvrir la bouche pour parler. Que chaque mot soit distinct et   prononcé de façon à être compris. Combien d’incompréhensions proviennent d’une articulation défectueuse !

-La respiration : respirer après chaque phrase. Cela sert de ponctuation. Ne pas faire des phrases trop longues, qui essoufflent. Un rythme  respiratoire normal permettra de parler longtemps, sans fatigue.

L’ENGAGEMENT-l’implication : beaucoup pensent qu’une information objective nécessite la neutralité de l’intervenant. C’est une illusion à dissiper, car toute expression est le reflet de notre être. Aussi est-il préférable de le reconnaître, de le dire,  car la véritable objectivité consiste à avouer sa position.

Cela permet ainsi à l’auditoire de relativiser l’information reçue et de se sentir libre de penser autrement.

-La pensée : l’implication est en fait le reflet d‘une pensée personnelle. Dans un monde de l’impersonnel, il est urgent de rendre possible l’expression de la pensée de chacun en sachant que dire sa pensée ne signifie pas l’imposer mais, au contraire, permettre aux autres d’en avoir aussi une personnelle.

-En permanence : assurer son dédoublement. Etre en permanence  présent totalement au groupe, en percevant ses réactions de façon à moduler son intervention en fonction de ce qu’on perçoit.

-Etre présent à soi-même : s’entendre parler, se déplacer de façon à ajuster ce qu’on fait, ce qu’on dit, aux réactions d’un public, souvent capricieux, avec les temps qui courent. /.

Stage B.E.L.C.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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1 Comment

  1. ABBASSI
    22/02/2012 at 16:52

    Pour ceux que ça intéresse, on ne sait jamais, ça pourrait servir. Juste un bémol concernant la neutralité. Affirmer sa position dépend de l’intervention, il n’est donc pas indispensable de prendre position devant l’auditoire car, soi ceux qui ne sont pas d’accord avec vous pourraient être passionnément attentifs et saboter votre intervention, soit ceux qui épousent votre point de vue risquent d’être de simples récepteurs passifs car rassurés par le partage d’idées. La neutralité rassemble et assure une certaine régularité et uniformité au niveau del’écoute.

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