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LA VIE SAUVAGE EN PHOTO : LA PHOTOGRAPHE ANIMALIERE WAFAA EL MAHDI

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LA VIE SAUVAGE EN PHOTO :

LA PHOTOGRAPHE ANIMALIERE WAFAA EL MAHDI
NOUS DEVOILE SON AMOUR POUR
LA PHOTOGRAPHIE DE LA VIE SAUVAGE

Par Mohammed Drihem
Tout récemment, le monde des écolos avec les naturalistes et les environnementalistes ont célébré la Journée Mondiale de la Vie Sauvage 2023 sous le thème : « Ensemble pour la conservation de la vie sauvage » qui vise à rendre hommage et saluer ceux qui font une différence.
Selon les nations Unies ; des partenariats se sont faits à tous les niveaux, d’un groupe de pays à une classe d’école. Pour certains, il pourrait s’agir d’organiser une vente scolaire au profit d’un groupe de conservation; pour d’autres, il pourrait s’agir de publier des photographies en ligne pour sensibiliser le public aux espèces menacées ou de mettre en place des politiques de conservation. Toutes ces initiatives, quelle que soit leur ampleur ; précise-t-on ; contribuent à la réalisation de l’objectif de la Journée.
Au Maroc et plus précisément dans la Ville d’Ifrane; la Vie Sauvage ainsi célébrée à travers le monde ; a été au rendez-vous avec une belle expo photo bien réussie organisée du 14 au 18 mars 2023 par l’Association Marocaine des Photographes animaliers dans le cadre de sa « 3ème rencontre de la photographie de la vie sauvage » à Ifrane.
Entre autres participants (es) à cette expo photo, nous avons abordé la photographe animalière membre de l’association, Pr Wafaa El Mahdi, qui a bien voulu répondre à trois petites questions de notre correspondant Régional.
A noter au passage que Wafaa El Mahdi, est Enseignante de la langue française à Fès, passionnée de photographie depuis de longues années, d’abord la photographie de paysage, suivie de l’expérimentation de la photographie de la Tbourida, pour laquelle elle a eu une vraie passion pour arriver à son intégration à l’association marocaine des photographes animaliers en 2019 , année de sa création, où elle a eu un grand engouement pour la photo animalière et participé à plusieurs expositions virtuelles et réelles organisées par cette association.
Oujdacity : Est-ce possible d’être photographe animalier sans être un naturaliste ?
Wafaa El Mahdi : On ne peut être un photographe animalier sans être un naturaliste, car la photographie animalière nécessite une certaine connaissance du milieu où l’on va prendre des photos, des espèces que l’on va approcher , leurs cycles de vie ,leurs habitudes ; pour les oiseaux, par exemple, on doit être au courant de la période où ils arrivent chez nous , le moment où ils nichent , où ils sont accompagnés de leurs petits, éventuellement pour avoir des photos de scènes de nourrissage qui sont toujours intéressantes .
Évoluer dans la nature juste au gré du hasard, sans connaissances préalables, priverait le photographe animalier de la diversité, de la richesse et des moments uniques que pourrait lui procurer la faune.
Oujdacity : Comment la photographe animalier Wafaa El Mahdi parvient-elle à approcher un animal sauvage et à le photographier dans son environnement naturel ?
Wafaa El Mahdi : Pour le moment, je m’intéresse surtout aux oiseaux, qui sont en général difficiles d’approche, certaines espèces beaucoup plus méfiantes et craintives que d’autres. Pour mettre toutes les chances de son côté et réussir à avoir des photos de l’animal dans ses comportements naturels, la meilleure méthode reste le camouflage !
Personnellement je me mets en place le matin, en portant une tenue en vert qui se confond avec la nature et m’enveloppe d’un filet de la même couleur, ce qui me permet de m’éclipser totalement et mettre l’animal en confiance, et donc avoir des prises optimales.
Oujdacity : Quel équipement et quel matériel absolument indispensable pour débuter dans la photographie animalière ?
Wafaa El Mahdi : Pour débuter dans la photographie animalière, il faut se munir d’une caméra avec un nombre de prises optimale en rafale, ce qui permettrait au photographe de saisir l’action dans ses clichés , ensuite un objectif ou un zoom à partir 400 mm , car le sujet à prendre en photo est en général à une bonne distance, donc il faudrait le rapprocher avec ce genre d’objectifs , des jumelles seraient aussi les bienvenues pour inspecter le milieu où on se trouve et repérer les espèces présentes , un trépied ou un monopode pour donner de La stabilité à sa caméra,
Et en général c’est un matériel coûteux qui n’est pas donné à toutes les bourses !

 

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