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Valorisation et conservation de la biodiversité dulcicole de la Réserve de Biosphère de la Cédraie, Cas des Parcs Nationaux d’Ifrane et de Khénifra

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L’AMEPN ORGANISE UN ATELIER D’EVALUATION
ET DE SUIVI DE SON PROJET:
« Valorisation et conservation de la biodiversité dulcicole de la Réserve de Biosphère de la Cédraie, Cas des Parcs Nationaux d’Ifrane et de Khénifra »

Mohammed Drihem

Dans le cadre de son projet intitulé : « Valorisation et conservation de la biodiversité dulcicole de la Réserve de Biosphère de la Cédraie, Cas des Parcs Nationaux d’Ifrane et de Khénifra » initié en partenariat avec le Département des eaux et forêts, les parcs nationaux respectifs d’Ifrane, de Khénifra, du Haut Atlas oriental et l’institut Scientifique avec le soutien financier du Fonds de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques (CEPF), l’Association Marocaine pour l’Ecotourisme et la Protection de la Nature (AMEPN) a organisé Samedi dernier un atelier d’évaluation et de suivi du dit Projet.
Cet atelier d’évaluation organisé à l’Ecole de l’Education Environnementale et de l’Ecotourisme d’Ifrane relevant de l’AMEPN à Ras El Mae (Ifrane) a été organisation en étroite collaboration de l’Institut Scientifique de Rabat avec la participation de l’éminente Pr Oumnia Himmi, chercheuse au dit Institut scientifique.
Pour Brahim Abouelabbes Président de l’AMEPN, cet atelier vise à évaluer le travail scientifique de l’équipe des jeunes chercheurs de l’association après environ 06 mois de travail de terrain (après le lancement du projet-NDR) et ce, pour présenter les premières résultats intermédiaires pour évaluer l’état de connaissances de la biodiversité dulcicole de la réserve de biosphère de la cédraie.
« On se focalise sur les parcs nationaux d’Ifrane et de Khénifra pour améliorer ces connaissances scientifiques et aussi pour savoir de quoi est composé cette biodiversité dulcicole pour pouvoir proposer des solutions de conservation et de valorisation et éventuellement de restauration s’il y’a besoin » a-t-il précisé et d’ajouter, nous sommes presque à mi-chemin et nous espérons trouver beaucoup de résultats pour marquer le rôle de notre pays en terme de biodiversité au niveau méditerranéen.
Dans le cadre de sa mission de diagnostic de la biodiversité dulcicole de la réserve de biosphère de du cèdre de l’Atlas et dont l’objectif est d’élaborer un catalogue de cette biodiversité et d’évaluer l’état de conservation de celle-ci et créer une base de donnée spécifique à cette réserve de biosphère, Mme Kaoutar Belacen Coordinatrice de la Biodiversité Dulcicole au sein de l’équipe de recherche de l’AMEPN à faire savoir qu’à la suite à ses prospections au niveau de 33 sites au niveau de la réserve de biosphère dont 16 sites au niveau du parc national d’Ifrane et 17 au niveau de celui de Khénifra et des travaux d’échantillonnage effectués au niveau du laboratoire scientifique de la faculté des sciences de Tétouan partenaire de l’AMEPN, elle obtenu quelques résultats probants et encourageant à savoir ; La détermination de quatre genres nouveaux pour le Maroc au niveau de l’ordre des diptères (NDR : ou Diptera – du grec di, deux, et ptéron, aile – qui sont un ordre de la classe des insectes), et un sous genre nouveau aussi pour le Maroc, deux espèces nouvelles pour le Moyen Atlas au niveau de l’ordre des diptères aussi , trois espèces endémiques pour le Maroc (strictement marocaines) deux au Moyen Atlas et Haut Atlas Oriental et une espèce strictement endémique au Moyen Atlas et deux espèces endémiques ibéro-maghrébines.
Pour sa part, Pr Himmi Oumnia enseignante chercheur de l’institut scientifique de Rabat, « suis là au sein du parc national d’Ifrane pour tester la méthodologie de prélèvement de la phone aquatique au niveau des cours d’eau de ce parc dans le cadre d’un partenariat avec l’AMEPN qui a mis en place un projet objet du dit partenariat sur la biodiversité dulcicole de la Réserve de Biosphère de la Cédraie notamment aux parcs nationaux d’Ifrane et Khénifra.
Pour notre interlocutrice, l’importance de cette biodiversité aquatique réside dans le fait qu’elle représente le maillon inferieur de la chaine alimentaire de toutes les espèces aquatiques notamment les poissons du par cet donc, il est très important de connaitre cette biodiversité aquatique pour savoir de quoi se nourrissent ces animaux qui vivent dans l’eau et qui peuvent être des poissons, des reptiles d’eau, des amphibiens , des oiseaux d’eau ou autres. Cela nous permettrait de faire un diagnostic de tout ça pour avoir une base de données sur la biodiversité dulcicole qui nous ressortira toutes les potentialités de ces parcs en termes d’espèces patrimoniales qui permettra un plaidoyer sur la nécessité de la conservation de ces espaces.
De son coté, Mr Mohammed Sadik, Directeur du Centre National d’Hydrobiologie et de pisciculture (CNHP) a souligné que le cours d’eau de Ras El Mae est l’un des cours d’eau classé à salmonidés réputé par sa qualité d’eau et par ses conditions d’oxygénation de fraicheur et de température entre autres paramètre et c’est un habitat idéal pour l’élevage de la truite arc-en-ciel.
C’est pour cette raison avança-t-il, qu’on trouve à l’aval du cours d’eau une station piscicole de production de la truite de Ras El Mae qui est la seule station en Afrique du nord qui produit ces salmonidés qui joue plusieurs rôles dont notamment et surtout le rôle écologique puisque le poisson élevé est un poisson indicateur de la bonne qualité de l’eau et qui témoigne de l’existence d’une très riche biodiversité dulcicole.

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