IMANE KARKIBOU ET LAMIA ZAIDI OUVRENT LA BALL DU PREMIER FESTIVAL NATIONAL DE LA VILLE D’EL HAJEB

FESTIVAL D’ETE :
IMANE KARKIBOU ET LAMIA ZAIDI
OUVRENT LA BALL DU PREMIER
FESTIVAL NATIONAL DE LA VILLE D’EL HAJEB
Le grand amphithéâtre du Centre culturel de la ville d’El Hajeb a été au rendez-vous, samedi 20 juillet 2019 après midi, avec une soirée artistique au féminin animée par la Troupe Banate Aîssawa de Meknès et la Troupe Rahoum Bekkali le Porte-drapeau incontesté de l’art de la Hadra à Chefchaouen créée et orchestrée par Rhoum El Bakkali qui s’est frayée, depuis la création de sa troupe il y a de nombreuses années, un chemin remarqué dans la sphère de cet art spécial et sublime.
Maîtrisant à la perfection ce chant millénaire, Rhoum El Bakkali s’est aisément érigée en ambassadrice du Maroc dans une serie d’activités et de manifestations artistiques internationales, où elle a toujours été adorée par le public et encensée par les critiques, récoltant prix, distinctions et reconnaissance.
En nocturne, les mélomanes fans de la chanson arabe et amazigh réunis de la ville d’El Hajeb et ses visiteurs ont été au rendez-vous avec la seconde soirée artistique au programme du premier festival d’El Hajeb organisée ce samedi sur la scène principale où se sont reproduit les chanteurs Badr Soltane et Mustapha Oumguil avec la troupe de Abidate Erma et une troupe d’Ahidouss locale.
La matinée de cette deuxième journée du premier festival de la ville d’El Hajeb a été marquée par l’organisation d’une conférence scientifique sur le thème de :« La région d’El Hajeb : Histoire, territoire et société » animée par les éminents professeurs universitaires chercheurs Abdelmalek El Hamzaoui écrivain chercheur, Zoubida Achahboune, Pr universitaire des sciences sociales, Mohamed Lamrani Alaoui, Pr Universitaire d’histoire, Abdelali El Matlini, Pr chercheur dans l’histoire moderne et Jawad Tibaï Pr chercheur dans le patrimoine culturel.
A noter que la ville d’El Hajeb se situe à 30km au sud de Meknès et à 60 km au sud ouest de Fès où elle se présente comme un lieu de passage car son tourisme est peu développé en dépit de sites d’une rare beauté comme les falaises, la kasbah et les sources, très nombreuses dans la région.
Construite sous forme de kasba à l’époque du Sultan Hassan premier, la ville d’El Hajeb est érigée en poste militaire au début du protectorat. Cantonnée pendant longtemps dans son statut de chef-lieu de cercle avant de se renforcer en 1991 par le statut de chef-lieu d’une province. Toutefois, elle arrive laborieusement à développer ses activités commerciales et de services, par la forte concurrence et attraction de Meknès sa très proche voisine.
La ville d’El Hajeb est une petite localité qui tire l’essentiel de ses revenus de la fonction publique et de la présence militaire. Elle dispose toutefois d’un site attrayant et d’un climat agréable.
Entre autres sites a découvrir à El Hajeb et sa Région on peut citer : Les falaises d’El Hajeb qui partagent la ville en deux. Les quartiers situés en hauteur au sud- est sur le plateau et ceux situés sur la parties inférieure constituent l’essentiel de la ville et depuis ces falaises le paysage sur la plaine de Majate est saisissant. La particularité de ces falaises réside dans les grottes, dont l’une ressemble à la gueule d’un lion, qui sont bien visibles depuis la route et les habitations troglodytes construites au pied des falaises.
Aussi, de nombreuses sources d’eau potable pullulent à El Hajeb et c’est ce qui fait sa réputation car elles sont toutes attrayantes et méritent qu’on s’y attarde lors d’une excursion. Il y en même au centre ville comme la source de Ain Khadem, entourée d’un grand jardin ou encore les sources Ain Boteghzaz, Ain El-Madani.
Aux alentours de la ville, on trouve d’autres sources comme la source Boudouba, qui jaillit au milieu de rochers et d’une végétation luxuriante, les sources Ain Dhiba, Ain Aghbal, Ain Lhad, Ain Salama et des sites d’une rare beauté avec parc de loisir et jardins qui attirent de nombreux visiteurs. La source Ait Ikkou, située dans la commune du même nom, est une source minérale thérapeutique tandis que la source Ain Bittit est naturelle.
MOHAMMED DRIHEM




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