Home»National»FESTIVAL NATIONAL D’AHIDOUSS : UN LEVIER INDISPENSABLE POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA VILLE DE AIN LEUH

FESTIVAL NATIONAL D’AHIDOUSS : UN LEVIER INDISPENSABLE POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA VILLE DE AIN LEUH

0
Shares
PinterestGoogle+
 

A l’initiative de l’association Taîmât pour les arts de l’Atlas et du département de la culture, en partenariat avec le conseil régional Fès-Meknès, l’IRCAM, la Province d’Ifrane et la collectivité territoriale d’Ain Leuh ; la Ville de Ain Leuh juchée sur les cimes du Moyen Atlas en pleine cédraie au cœur du Parc National d’Ifrane accueille La 18ème édition du Festival national d’Ahidous du 28 au 30 juillet sous le signe de la préservation du patrimoine culturel marocain.
Cette manifestation ; rappelant le ; connaitra la participation de 43 troupes de différentes provinces connues pour cet art amazigh authentique et chaque soirée, pas moins de 14 troupes se produiront sur la scène du stade rural de la cité. Outre le volet artistique, cette édition sera marquée également par l’organisation de tables rondes autour de thématiques relatives à ce riche patrimoine culturel et immatériel national.
Pour rapprocher nos fidèles lecteurs et lectrices de cet évènement national tant attendu dans la Région, vous avons invité Mr Hammou Ouhalli secrétaire d’état chargé du développement rural et des eaux et forets, président du conseil provincial d’Ifrane et Président de l’Association « Taîmât pour les arts de l’Atlas et le département de la culture » qui a bien voulu se prêter a notre jeux de questions réponses dans cette interview il a bien voulu nous accorder.
Question : Bientôt l’ouverture officielle de la 18ème édition du festival National d.Ahidouss d’Ain Leuh tant attendu par les amateurs de l’art amazigh au Maroc. Voulez vous bien ; Mr le président ; rapprocher nos fideles lecteurs et fans de ce festival du programme de ce dernier et des nouveautés de cette édition 2018 ?
Réponse : Depuis la première édition d’il y’a 18 ans à cette nouvelle édition de 2018 ; le festival national d’Ahidouss a parcours  tout un « bonhomme de chemin » puisque on avait commencer par un petit nombre de troupes pas tout à fait professionnelles mais avec l’idée que cet art ancestral est toujours ancré dans la mémoire populaire collective des tributs amazigh,  on l’a ressuscité et on lui a redonné ses titres de noblesses et actuellement on est arrivé à un festival avec plus d’une quarantaine de troupes professionnelles représentant toutes les régions du Maroc ou l’Ahidouss s’exprime.
Dans ce sens et comme je le dis toujours, une culture qui est toujours dans les profondeurs de la mémoire collective populaire n’est jamais mort et il n’a besoin que d’être attiser et reprise pour reprendre vie, se développer et s’épanouir et bien entendu ; nous avons besoin de sélectionner les troupes qui doivent évoluer chaque année sur la scène de ce festival national parmi les nombreuses troupes candidates qu’on ne peut satisfaire toutes malheureusement. Mais il faut remarquer que depuis la création de ce festival ; on voit naitre d’autres festivals d’Ahidouss un peu partout dans les régions du Maroc avec un présence vraiment déterminante de l’Ahidouss comme art populaire qui est une danse collective et une poésie qui traite de la vie quotidienne des imazighene avec leurs problèmes et leurs joies aussi bien au niveau local et régional qu’au niveau national et international.
Ce festival national n’a pu perdurer et survivre en se développant que grâce à l’intervention et à la mise en commun des efforts de plusieurs partenaires et je citerai le ministère de la culture qui a toujours été à nos cotés, l’IRCAM qui nous a toujours soutenu, le conseil de la Région de Fès Meknès, la Province d’Ifrane, la collectivité territoriale de Ain Leuh et aussi ; grâce aux efforts des concernés par le festival a savoir les troupes d’Ahidouss qui ont toujours été là pour réussir les différentes éditions du festival.
Question : Apres 18 ans d’activités à la tête de l’association Taimate son organisatrice; quel bilan faites vous de ce festival ?
Réponse : Pour ce qui du bilan que nous avons fait de ce festival national d’Ahidouss de Ain Leuh ; on peut dire que c’est un bilan positif qui concerne d’abord la conservation de ce patrimoine absolument très important pour le pays et qui a permis la préservation de l’Ahidouss qu’est cette danse collective avec ce cumul de poésie amazigh de haut niveau et nous sommes très satisfaits sur ce plan là. Le second acquis de ce festival est représenté par les retombées socio économiques sur les activités génératrices de revenus qui se sont développées dans la région. Tout le monde attend avec impatience cet événement qui est une opportunité pour les autochtones afin d’améliorer leurs revenus. Comme c’est une occasion pour découvrir dans la joie et l’allégresse la région de la province d’Ifrane en général et celle de la ville d’Ain Leuh en particulier tout en contribuant au développement aussi bien socio-économique que culturel et scientifique à travers les conférences et les séminaires organisés tout au longs des journées du festival. Je rappellerai aussi que ce festival a un éclat particulier car SM Le Roi Mohammed VI qui a lui a accordé son très haut patronage Royal dés son début est le garant du développement culturel en général et de la culture amazigh en particulier qui est un patrimoine national très utile et important digne de conservation et j’ajouterez aussi, qu’après 18 ans, ce festival est devenu un rendez-vous annuel incontournable et la région ne peut plus s’en passer puisqu’il est l’un des vieux festivals du royaume et par conséquent, ses retombées sont de plusieurs aspects : Economique, Social, culturel et ça fait connaitre la régions pour les milliers d’estivants et de visiteurs qui submergent la localité de Ain Leuh durant les journées du festival tout en découvrant la région et la culture locale et contribuant à l’activité socio économique de la cité.
Question : Ne voyez vous pas qu.il est grand temps de penser au développement des infrastructures d’accueil touristique dans cette localité et sa région notamment dans le cadre du fond du développement rural géré par votre département ministériel ?
Réponse : Bien sur qu’il y’a aussi un impact appréciable sur les infrastructures puisque au début du festival il y’a 18 ans ; il n’y avait aucune structure d’accueil touristique dans la localité de Ain Leuh mais de nos jours on a vu naitre beaucoup d’Auberges et de gites touristiques bien tenus qui permettent d’accueillir dans de très bonnes conditions d’accueil les visiteurs, il y’a également le gite chez l’habitant qui s’est développer et qui assure des revenus et des ressources supplémentaires pour les autochtones concernés et de ce fait, on voit que ces structures d’accueil se développent a fur et à mesure que le festival se développe de mieux en mieux et ça va vraiment d’un façon concomitante et simultanée et c’est là un développement logique a notre sens qui accompagne le déroulement et les différentes éditions du festival. Aussi ; je dirai que l’etat et comme vous l’avez soulevé ; le ministère chargé du développement rural et des eaux et foret également ; développe avec d’autres intervenants ce qu’on appelle la Réduction des disparités territoriales et sociales et bien sur la localité de Ain Leuh reçoit sa part comme les autres localités rurales de ce développement qui permet également l’accès a des sites magnifiques et merveilleux qui entourent Ain Leuh comme vous le savez et que le visiteur peut découvrir et visiter durant la journée en attendant les soirées artistiques nocturnes et cela nous permet d’accueillir nos hôtes dans de meilleurs conditions et leur offrir l’occasion de découvrir notre belle région très riche en sites naturels et culturels agréables et j’espère que nos visiteurs passeront avec nos des moments agréables durant cette nouvelle édition 2018 du festival.
Entretien réalisé par ;
Mohammed Drihem

MédiocreMoyenBienTrès bienExcellent
Loading...

Aucun commentaire

Commenter l'article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.