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La phobie de Benkirane et ses Frères de chapelet

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tayeb zaid
Il m’arrive souvent de parcourir l’espace bleu bien que je sois presque certain que je n’y trouverai qu’une suite d’obsessions, de phobies et de névroses proférées par des gens de bonne naissance et de bonne éducation comme ils se délectent à se faire qualifier contre des responsables de basse échelle comme il leur plait de les désigner et dont ils disent, à tort ou à raison, qu’ils les auraient spoliés d’un bien qui leur aurait été attribué par des instances antérieures, ou qu’ils le leur auraient ravi ou qu’ils l’auraient détourné. A chaque visite, je me retrouve les yeux rivés sur des billets de quelques lignes chargées d’ire et de hargne manifestées contre un certain Benkirane et d’une bonne dose d’aversion pour ses Frères de chapelet. Beaucoup de ces méchants billets demandent de dégager à la troupe de Benkirane (dont souvent ils déforment l’orthographe par l’ajout d’une h après le k et déplacent le ‘’YA’’ après le ‘’RA’’ pour donner à ce nom une teinte de scatologie, sauf votre respect et celui de la personne en question). A leur lire de tels propos, on peut facilement en déduire que cette horde d’êtres sans vergogne et sans âme ne regrette aucunement de les voir se faire arrêter, menotter, incarcérer sans aucune forme de procès comme les Frères Musulmans d’Egypte et jeter dans des geôles spécialement aménagés pour eux comme Morsi et consorts avec qui ils partagent la légitimité des urnes. Ceux de cette espèce-là ont encore en mémoire les événements sanglants de Rabia et Annahda de l’Egypte du dernier Pharaon où furent exécutés de la manière la plus barbare des milliers de Frères Musulmans pour la simple raison que leur parti a été porté aux plus hautes sphères de l’Etat par le pouvoir des urnes et non par les complots et les coups d’Etat comme de coutume. Ils s’en réjouiraient de satisfaction de se défaire de cette manière de barbus qui ont infesté le pays avec leurs discours qui s’accordent mal avec ce que leur avait laissé celle aux mamelles de laquelle ils ont biberonné ou ceux qui se réclament du ‘’ progressisme’’ et par conséquent de ‘’l’illuminisme’’, comme ils se plaisent à se faire désigner. ‘’Les commerçants de la religion !’’ Allez-y, le mot est lâché ! leur ont-ils vendu des chapelets ou des tapis de prière présentant des vices de fabrication ? Et qu’ont vendu aux citoyens tout au long de leurs nombreux mandats les commerçants des délires ? E rien que cela !oui ! Des délires habillés dans des ‘’NOUS’’ redondants, emphatiques, et parfois grossiers ! Commerce contre commerce ; marchandise contre marchandise ; religion contre délires ! Nous y voilà !

Que ceux qui investissent dans les délires comme leurs prédécesseurs pour leurrer le citoyen avec leurs propos qui sentent de loin la calomnie, la fourberie et la traitrise, se détrompent si jamais ils comptent sur la chasse aux sorcières contre ceux qu’ils qualifient de commerçants de la religion. L’étincelle ne prendra jamais quand bien même ils souffleraient toute leur vie durant pour faire partir le feu comme pour Rabia et Annahda. Il ne sert à rien de continuer d’affûter son couteau quand la proie galope sur ses quatre pattes.

Les voies de la fourberie et de la perfidie sont multiples. Elles ne mènent nulle part sinon au chaos et à la discorde. La critique objective et instructive s’accompagne de propositions de solutions, sinon, elle est vaine, stérile et pernicieuse.

La critique de la gestion des affaires d’Etat s’apprend dans les écoles. C’est uns discipline. La critique d’un responsable dans sa personne, dans son nom, dans sa physionomie s’apprend dans la rue, sur les terrasses des cafés et dans les réunions de simples d’esprit. Elle n’est tout au plus que du papotage.

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