Yahya Yahya persiste et signe. Il vient d’appeler à l’organisation, le 10 décembre prochain, d’une marche à bord d’embarcations à destination l’île Leila ( Perijil en la langue de Cervantes) afin de dénoncer l’occupation espagnol de ce territoire marocain. Le timing est idoine, il coïncide avec la célébration de la Journée mondiale des droits de l’Homme. Le bras de fer entre M. Yahya et les autorités de Madrid, continue

Depuis 2002, c’est la première fois qu’une partie marocaine secoue les souvenirs de la crise de l’île Leila qui avait en son temps frôlé l’affrontement militaire entre Madrid et Rabat. Une autre page dans l’histoire des relations tumultueuses entre les deux voisins.

Selon la presse espagnole, le Conseiller Yahya Yahya a travers un communiqué a invité des Marocains résidents à Sebta et Melilla à faire partie de cette marche pacifique.

M. Yahya a par ailleurs appelé à « une condamnation de l’entité colonial espagnol ». Il a également réclamé une « évaluation de la position officielle du Maroc à la suite de la visite-provocation du monarque espagnol » les 6 et 7 novembre à Sebta et Melilla.

Le communiqué du président de l’Association pour la Défense des Victimes du Colonialisme Espagnol et de l’Unité Territorial du Maroc a interpellé toutes « les forces nationales pour la défense et la libération de Sebta et Melilla et les autres îles du territoires marocaines.

La semaine dernière, dans une déclaration à la presse, Yahya Yahya a annoncé qu’il « préfère aller à la prison » que de se présenter devant un juge à la suite de ses propos hostiles à la visite, les 6 et 7 novembre, de Juan Carlos à Sebta et Melilla. Un rejet catégorique qui il a expliqué par une non reconnaissance du colonisation espagnole sur sa ville natale. Un tribunal de Melilla a fixé l’audition de M.Yahya pour le 11 décembre.

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