Depuis quelques années le maroc connait des progrés en matière de développement économique et social avec une augmentation de la croissance non négligeable par rapport aux pays du tiers monde.

Ce qui suit c’est bien évidemment une augmentation de la consommation des energies fossiles, l’augmentation de la quantité des déchets produits, la diminution des espaces verts qui reculent face à l’urbanisation "sauvage" et les pollutions du sol, de l’air et des eaux.

La question qui se pose, c’est quelle serait la politique environnementale du Maroc dans le moyen et long terme ?

Une ANALYSE approfondie de l’état de l’environnement ainsi qu’une POLITIQUE pertinente en matière de santé et environnement à travers les normes, la loi, labels… vont orienter notre système économique vers un développement durable et "viable"

Des actions d’EDUCATION environnementale adaptés à notre société et notre culture permettent de jouer un rôle trés important dans le développement d’une culture environnementale de toute la société (population, collectivités et entreprises)

La notion du développement durable intégrant dans sa base les 3 préoccupations (environnement, économie et social) doit aussi faire sa place "réelement" dans notre société et nos pas que dans les beaux discours politiques ou commerciaux avec certains mécanismes efficaces pour la réussite de la démarche.

Certains mécanismes environnementaux actuels à l’échelle mondiale ont pour finalité de stopper la croissance des pays qui n’ont rien à voir avec l’état actuel de notre environnement, ils exercent une sorte d’ "impérialisme vert" c’est un nouveau genre de suprématie imposé par les Etats du nord. Je trouve que c’est "beau" de ratifier ou adopter certains accords internationaux mais le plus important c’est de raisonner à l’échelle locale et de résoudre d’abord les crises écologiques que subi et subira le Maroc par la suite de son développement actuel.

J’espére que le théme de l’environnement ne soit pas qu’un phénoméne de mode dans les discours qu’on entend tous les jours ni qu’on le voit comme un handicap à notre croissance, mais qu’on le considére comme une richesse ou un capital à garder intact pour les génération futures.