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LE DOGME : FONDATIONS D’UN SYSTEME TOTALITAIRE MONDIAL.

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          LE DOGME : FONDATIONS D’UN SYSTEME TOTALITAIRE MONDIAL.

 (La scientificité des approches économiques contrôle les passions des approches politiques)

   Au milieu des années 1970, de façon très modeste, insidieuse, presque rampante, des remises en cause des principes qui avaient fait le succès des « trente glorieuses » se sont faites jour.

Les principaux acteurs de ce mouvement  se trouvaient être anglais et américains, mais cela n’a finalement  pas d’importance. Ce qui compte, c’est  ce qui s’est passé ensuite, d’autant que de nombreux adeptes du dogme venant d’autres pays, de la planète, les ont rejoints. Il est important de savoir que les promoteurs de ces idées « nouvelles » ne croyaient guère au succès de leur entreprise. C’était pour eux un rêve, et presqu’un jeu ; ils ont tenté le coup.

En quoi consistaient ces idées ? A prendre le contre-pied de tout ce qui avait été fait avant eux en terme de progrès politiques, économiques, sociaux, éducatifs, et culturels.

La  prise en compte de l’intérêt général, la maîtrise des choses par les gouvernements leur étaient insupportables.  Ils  ont souhaité que la loi de la jungle économique s’impose partout pour que les plus forts confisquent le plus de profits possibles. Il fallait donc pour ce faire, détruire une à une toutes les règles d’un capitalisme qui avait presqu’un visage humain !

Cette idéologie a très lentement pénétré les cerveaux selon un processus progressif et qui a  semblé au fil des ans inéluctable.

Au début, il s’est agi de déconsidérer, de ringardiser les excellents principes qui étaient à la base de la réussite des démocraties développées. Keynes, probablement, d’après des littératures de sciences économico-politiques, un des économistes les plus géniaux que l’Histoire ait connu, grand inspirateur et concepteur du capitalisme à visage humain a été présenté quasiment comme « un imbécile, un incapable et un demeuré » !.

C’est exactement comme si, dans un conservatoire de musique où l’on forme les virtuoses de demain,  on enseignait aux élèves que Bach, Mozart, et Beethoven étaient de parfaits « crétins » dont il est urgent de laisser les œuvres de côté comme étant « ringardes, dépassées, et archaïques.

Faudrait-il rappeler simplement que Keynes, tirant les leçons de l’effondrement de 1929 non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan politique et social a édicté des règles et des principes visant à réguler l’économie, à assurer le plein emploi afin d’éviter les catastrophes, fruit de la misère, comme l’instauration du nazisme et les 50 millions de morts de la seconde guerre mondiale en fut une, majeure !

Dans son dispositif, les gouvernements se devaient de maîtriser l’économie politique afin de prendre toutes les décisions qui s’imposent pour ne pas laisser les intervenants économiques livrés à eux-mêmes, et prendre les décisions relevant en fait du pouvoir politique légitime, et responsable devant les peuples les ayant mis en place./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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