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poème en acrostiche intitulé:TAOURIRT-SUR-ZA

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Terre des hommes, terre des valeurs,

As tu oublié ta progéniture

Ou es tu préoccupée de ta verdure?

Usée, stressée par les aventures

Regarde- la, elle flaire ta pâture,

Inconnue ailleurs, tu es sa parure

Rassemblant les brillants de ta devanture,

Tu es pour elle, l’éternelle Nature.

Terre des hommes, terre des valeurs,

As tu effacé mon nom de ta liste

Ou m’as tu brouillé les pistes?

Une mère, comme toi, surprotectrice

Rassemble les siens dans les coulisses,

Ira les chercher partout ailleurs,

Ranimera en eux sa douce chaleur,

Tu es, pour eux, le foyer majeur.

Terre des hommes, terre des valeurs

Arrête tes pleurs, nous sommes à ta rescousse.

Occupe toi de tes fleurs qui poussent.

Une seule t’apportera le bonheur possible.

Rien ne pourra atteindre ta cible.

Ignore tes nouveaux agresseurs

Réjouis-toi, nous sommes tes protecteurs.

Tu es, pour nous, l’élément moteur.

Terre des hommes, terre des valeurs!

A te voir, verdoyante, sur la carte,

Ornée de couleurs telle une tarte,

Une seule idée me vint à l’esprit,

Retourner chez toi, serait mon favori.

Imiter le chant de tes oiseaux;

Regarder les eaux de tes ruisseaux.

Telle serait ma vie entre tes roseaux.

TAOURIRT!  TAOURIRT!

As tu compris mon message

Ou utiliserai-je un autre langage?

Une fois entourée de tes bras

Rêve ou passion  m’emportera

Idéaliste telle que je suis:

Revoir les miens sans ennui

Tu me couveras, sûrement, toute la nuit.

               poème que j’ai écrit en 1988 et gardé précieusement dans mon journal intime

                               Avec tous mes remerciements à l’équipe du site   , FATNA BADAOUI

Telle serait ma vie entre tes roseaux.

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5 Comments

  1. Monsieur Mohammed BOUASSABA
    07/10/2011 at 17:14

    TENSAK L’ MOUT ALALLA !!!
    Pourquoi attendre si longtemps pour avoir dicté à faire écrire ses nostalgies ressenties envers sa ville natale ? avez-vous attendu l’apparition de cette technologie moderne, la plus récente et la plus rapide pour faire valoir votre gite d’origine à travers ce poème si concret et si expressif? Les avez-vous mises dans la cave des oubliettes jusqu’à un déménagement forcé ? Ou bien n’étaient-ce que des occupations vitales qui vous ont été imposées et empêché de palper un lien avec votre berceau ? Les avez-vous embaumées et ensevelies pour en garder la structure afin de les réveiller en ce temps si tard ?
    Personnellement j’aurais aimé lire ces vers , sous une formes d’écriture magique, celle des pleins et déliers garnissant de graves lignes et traversant délicatement les fines interlignes d’une page encore vierge par une plume trempée dans une vieille encre laissant échapper une odeur particulière de l’ancienne école, une odeur confondue au parfum des vergers de la rive du ZA…celle de l’école de filles qui vous a initiée à assurer une continuité du savoir et de l’éducation , à écrire aussi des poèmes tout doux et sincères , ce petit établissement annexé jadis à l’école de garçons appelée dans un premier temps l’école musulmane où j’étais votre cadet, de ma… et de votre ville natale, devenue par nécessité collège mixte, saluée par ces peupliers vieux et forts dont l’existence est devenue perpétuelle.
    Presque d’un quart de siècle que la ville du ZA et sa progéniture ont avancé, dont une génération a disparu et une autre naquit, mais aussi qui l’ont honorée, depuis que vous avez traduit vos rêveries en vous enivrant sans doute par de propres sensations !!! Une période de temps négligeable par rapport à son âge car elle date depuis un peu plus de huit cents ans d’après les historiens et sociologues qui ont pu la situer non seulement comme pont de flux et de reflux des populations mais comme carrefour des civilisations et cultures , un point de départ vers l’exploration et les conquêtes ou encore un site stratégique de lutte contre des invasions , tel que vous l’avez bien exalté dans votre poème, MADAME … les eaux du ZA et la KASBAH, celle des mérinides peuvent le témoigner.
    Pour vous rassurer chère FATNA, tant que Le ZA est là et que sa COLLINE contemple ses eaux et écoute ses murmures, votre poème ne risque pas de devenir caduc, et croyez – moi, ses bras et son cœur sont largement ouverts à sa progéniture, vous y serez donc la bienvenue … et sans équivoque.

  2. Fatna BADAOUI
    11/10/2011 at 18:19

    Votre commentaire au sujet du poème sur « TAOURIRT », m’a réconfortée.
    Vous l’avez bien deviné; mes vers étaient bel et bien »embaumés et ensevelis » dans mon journal personnel où j’ai déjà consigné un grand nombre de poèmes et de récits autobiographiques comme on nous a appris à procéder dans le bon vieux temps.
    Ces récits, je les couve toujours, non par égoisme ou par crainte des critiques, mais tout simplement pour ma propre gouverne et surtout pour laisser une trace écrite posthume à mes enfants.
    Je n’ai jamais attendu « l’apparition de la technologie moderne » pour dévoiler mon poème aussi simple qu’il soit.Je suis du genre à m’adapter à toute nouveauté y compris la technologie mode sans pour autant faire table rase de mon passé glorieux car mon manuscrit garde toujours des traces écrites à la plume trempée dans une encre où les doigts de ma main se sont bien appliqués à valoriser les pleins, les déliés, les majuscules, les minuscules et la ponctuation et où les interlignes sont énumérées pour chaque lettre et respectées.Ne fais-je pas partie des vétérans de la vieille école?
    Cher BOUASSABA, mes poèmes sur TAOURIRT et sur OUJDA ont déjà été publiés dans un journal régional d’Oujda dans les mêmes années de leur parution, le reste ; je le garde toujours et ce sont vos récits sur TAOURIRT qui m’ont motivée et poussée à les faire réapparaitre sur le net( c’est juste l’illustration de l’amour qu’on éprouve envers ce petit patelin). Je vous en suis très reconnaissante.
    Par ailleurs, je pense que TAOURIRT est ma source de vie.Si je l’ai quitté pour des raisons familiales et professionnelles, je ne l’ai jamais quitté du coeur et je ne l’oublierai jamais une seconde.
    Peut-on oublier ses souches?
    Mes visites annuelles voire biannuelles n’ont fait que ranimer mes réminiscences et me rapprocher davantage des miens, de ma colline(AL HARCHA) où j’ai gambadé avec les filles de mon âge, de notre rivière(OUED ZA) où je me suis initiée à la natation, du ruisseau (SAGUIATE NAVARRO) où j’ai passé des après midi à apprendre mes leçons,les pieds trempés dans l’eau, du marché central(LA PLASSA) où je me suis intégrée dans une société patriarcale pour vendre des légumes , relayant feu mon père étant à l’agonie, de l’école de filles où j’ai été élève puis enseignante, de notre maison au 588, boulevard Mohamed V, tout au long duquel étaient organisées les fêtes nationales animées par des orchestres traditionnels locaux de LAALAOUI….et…hélas!….la liste est longue….
    Sincèrement, cher MONSIEUR, ces détails ne sont valorisés que lorsqu’on atteint le troisième âge.Age, où le retour au bercail s’avère nécessaire pour y passer les derniers moments de sa vie , explorer les recoins échappés du site et respirer profondément le parfum se dégageant des jardins verdoyants de la rive de ZA.Bref, …. loin de tout regard et sans remord car l’optimisme….GRACE A DIEU….. est de taille et…. DAAWATAK IN CHA ALLAH MAKBOULA : TANSANI LMOUTE WA CHOUKRANE LAKA YA WALD BLADI

  3. ZIANOU Fatima
    26/12/2013 at 18:29

    Même si j’ai passé toute ma vie à Rabat, j’ai gardé un fond Taourirty. Je regrette mon lieu natal dont je garde étrangement un intense souvenir, ardemment ravivé par mon passage envers le récit de M.bouassaba et le poème de Mme Fatna BADAOUI : On doute de la mémoire des enfants. La mienne était telle, et la configuration des lieux s’y était si bien gravée, qu’après plus de quarante ans j’ai pu reconnaître presque tous les endroits cités. Les vues de la chaîne de montagnes (44 walis) la gare ONCF , la grande poste, l’hôpital , cents fil, les logements militaires, demeurent gravées dans mon esprit qui semble alors alimenter la nostalgie romantique et faire écho à la mélancolie instaurée par nos deux écrivains (Taourirty) dans leur récit. Le souvenir des silhouettes des montagnes bleues qu’on découvre au bout de chaque ruelle, et des ruisseaux d’eaux courantes qui, parmi les verdures sillonnent l’entrée de la ville en tous sens, ne m’est jamais sorti de la tête, et m’a souvent attendri aux heures songeuses. (merci pour tout)
    Je vous félicite pour ce travail et vous souhaite une bonne continuation (bravo).

  4. Anonyme
    26/12/2013 at 20:53

    Même si j’ai passé toute ma vie à Rabat, j’ai gardé un fond Taourirty. Je regrette mon lieu natal dont je garde étrangement un intense souvenir, ardemment ravivé par mon passage envers le récit de M.bouassaba et le poème de Mme Fatna BADAOUI : On doute de la mémoire des enfants. La mienne était telle, et la configuration des lieux s’y était si bien gravée, qu’après plus de quarante ans j’ai pu reconnaître presque tous les endroits cités. Les vues de la chaîne de montagnes (44 walis) la gare ONCF , la grande poste, l’hôpital , cents fil, les logements militaires, demeurent gravées dans mon esprit qui semble alors alimenter la nostalgie romantique et faire écho à la mélancolie instaurée par nos deux écrivains (Taourirty) dans leur récit. Le souvenir des silhouettes des montagnes bleues qu’on découvre au bout de chaque ruelle, et des ruisseaux d’eaux courantes qui, parmi les verdures sillonnent l’entrée de la ville en tous sens, ne m’est jamais sorti de la tête, et m’a souvent attendri aux heures songeuses.
    Je vous félicite pour ce travail et vous souhaite une bonne continuation (bravo).

  5. Bouassaba
    06/11/2021 at 12:13

    Merci cher ami et enfant de min terroir !. Mohammed Bouassaba.

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