La gestion d’un établissement vue par un proviseur aux porte de la retraite

Que ce soit en politique, en sport, ou en éducation, l’on assiste à la même devise, à savoir "l’incapacité à reconnaître la réalité en jetant la responsabilité sur l’autre" Quel est alors le résultat? Allez le chercher chez J.P.Sartre Dans Huis clos:L’enfer, c’est les autres.
A mon sens, jeter la responsabilité sur L’AUTRE n’est rien d’autre qu’une escapade éphémère envers quoi, je lance cette plainte à tous ceux qui veulent m’écouter: Ah si chacun se mêlait de ce qui le regardait! et laissez- moi ouvrir le paradigme:( permettez – moi de commencer par le bas, alors que normalement j’aurais dû commencer par le haut)
-Si les parents vérifiaient l’assiduité et le travail de leurs enfants!
– Si les professeurs savaient – qu’ils le veuillent ou non- qu’ils sont impliqués dans la gestion d’un établissement étant donné qu’ils constituent la pièce maîtresse dans " la machine" (bonne ou mauvaise, ils ont leur part de responsabilité )!
– Si l’administration n’adoptait pas la politique de deux poids et deux mesures! Que ce soit envers les élèves ou le reste!
– Si la décision du conseil des classes était respectée comme le préconise LA CHARTE NATIONALE ! et ne voyait pas ses décisions remises en cause non seulement par des correspondances demandant la révision du conseil – ce qui aurait l’air de passer-mais souvent par la présence effective de certains fonctionnaires qui vous disent" راه قال لك فلان شوف كبف تدير " pour ce point le ministère doit trancher: 1ou bien laisser le conseil de classe faire son travail 2 ou bien ne pas réglementer la scolarité de l’élève: le laisser jusqu’à ce qu’il en ait assez et alors il sortira de son plein gré
– Si le service des ressources humaines choisissait une et une seule décision avec laquelle elle va jusqu’au bout!: ou bien on donne le plein "tarif" aux professeurs alors que le reste est considéré comme reserviste à qui on fait appel à n’importe quel moment avec le risque qu’il peut travailler dans n’importe quel établissement, ou bien partager l’horaire à tout le monde
– Si le Délégué du M.E.N.prenait seul des décisions et ne tombait pas dans le piège des décisions collectives ( de l’entourage ) car d’une part, les rassembler pour se pencher sérieusement est impossible pour la simple raison que certaines priorités doivent passer avant les autres.( Pour ne pas en dire plus, le Délégué est en réunion alors qu’il reçoit un coup de fil le rappelant d’urgence. Que doit – il faire? les laisser . Au retour, il trouve la décision à laquelle il n’a pas participé.LA SITUATION RESTE la même
– Si les syndicats ne défendaient pas les fauteurs de trouble et s’ils se contentaient de lutter contre l’injustice tout en ne sortant pas de leur sphères! ( car il y en a qui ont – excusez- moi l’audace de demander à un directeur d’autoriser un renvoyé pour retourner aux études alors que seul Dieu en sait la cause.
– Et pour terminer je le dis à tout le monde à commencer par moi – même SI LE CONSEIL DE DISCIPLINE faisait son travail en cas de manquement au devoir qu’il soit directeur, censeur, professeur ou autre!!!
CONCLUSION: Lorsqu’ un observateur remarque qu’un établissement marche à merveille sachez que ce n’est pas grâce au corps administratif, mais grâce à ce que j’appelle les professeurs "charnières" c. à .d. sur qui repose le poids de la conscience. Personnellement je me félicite d’en avoir quelques uns grâce à qui beaucoup de choses ont changé. Il suffit à celui qui va prendre le relai à coopérer avec eux. Bonne chance à tous

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تحية الى الأستاذ المحترم السيد ننتوسي محمد على مقالك الذي وضع اليد على بعض المسسبات التي تزيد من الجرح الذي يعاني منه تعليمنا خاصة عندما أكدت على أن هناك أطراف عديدة تلعب دورا بارادتها أو بتهورها واهمالها وتماشيها مع مجريات الأمور وترك العنان للتسيب الذي عم الكثير من مؤسساتنا التعليمية . الجميع ناقم والجميع متبرئ والجميع ساكت .فكم نحكم الكلام عندما نتحدث وكم نكون سلبيين عندما تطرح امامنا قضية للعلاج.لأن ما ينقصنا هو الفعل والمبادرة والفعالية والصدق في العمل وتمحل المسئولية بكل اخلاص وصدق وتفاني دون انتظار المكافاة من أحد .
C’est un grand plaisir de lire ces mots de mon professeur de de français au collège Okba à Oujda et mon directeur au lycée Zerktouni à Jerada Monsieur Nentousi de qui je garde l’image d’un homme dynamique, toujours ponctuel et plein de zèle pour son travail. Malheureusement Si Mohamed, il faut être capable de nager à contre-courant pour resister aux rouages de cette machine administrative qui opprime et marginalise les gens probes et compétents. Cordialement votre. Mohamed ES SBAI