C’est  sous le thème « Le Plan Maroc Vert pour une agriculture solidaire » que la Direction Régionale de l’Agriculture a organisé en partenariat avec la province de Jerada, le vendredi 29 octobre 2010, la journée mondiale de l’alimentation, lancée ^par le FAO cette année sous le signe «  Tous contre la famine »  Et c’est Larbi El Jirari, secrétaire général de la province qui présidé cette journée de communication aux travaux de laquelle ont pris part de nombreux institutionnels, représentants d’associations et coopératives agricoles, des élus.

Intervenant en plénière, Abderrahime Naili, directeur régional de l’agriculture  a mis en exergue la stratégie national de développement agricole visant à travers le Plan Maroc Vert l’amélioration de la production agricole pour assurer la sécurité alimentaire : et de préciser, le Plan Maroc Vert consiste à faire du secteur agricole le principal moteur de croissance économique. Le directeur a mis aussi l’accent sur l’attention particulière que ce plan accorde aux petits agriculteurs de la région à travers les 19 projets retenus dans le pilier II  pour une enveloppe budgétaire de 956 millions de dirham. Ces projets, explique Naili, concernent d’importantes filières de production végétale et animale. Toutefois, explicite-t-il, l’amélioration de la situation des petits agricoles  et  de leur cadre de vie passe nécessairement par l’adhérence de toutes les parties concernées à la mise en œuvre de ce projet de grande envergure.

Par la suite, deux exposés ont été présentés par des cadres de la direction régionale d’agriculture. Abdelhamid Chbabi a abordé le rôle du pilier II dans la lutte contre la pauvreté et Ahmed Benali a expliqué des organisations professionnelles pour réaliser la sécurité alimentaire. De son côté, Abdelhafid Elouazni, chef de service économique et sociale de la province a passé en revu les projets inscrits dans le cadre des programme de l’INDH 2005   -2010, les objectifs assignés, les populations cibles et les montages financiers tout en soulignant l’avancement des travaux de projets.

Lors du débat, élus et professionnels ont surtout insisté sur divers problèmes (dysfonctionnements et défaillances) qui ne leur permettent guère de promouvoir leurs activités agricoles ou pastorales. D’autres ont déploré que les communes rurales de Laouinate et Ain Bni Mathar soient exclus du plan.

En effet,  l’état vétuste des liaisons transversales ( routes rurales), l’absence de lieux de stockage d’aliment de bétail, l’insuffisance de ressources hydriques dédiées à l’abreuvage et à l’irrigation constituent de véritables freins pour que soit efficacement décliné le pilier II de cette stratégie régionale de développement agricole.