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Les vieux de Saint-Jean

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 Vers Etretat, une journée de novembre, à Fécamp, Hélianthe n’était pas là. Les ronds galets, la Manche ,les moules océanes s’en souviendront,les sueurs du terroir,la rosée,la brume Normandes,les frères de sein vieux comme le temps,vous diront que le bout du monde n’était pas loin ; celui des rêves s’éloigna,s’éloigna… Accroché entre Zénith et lisère du septième ciel, mon soleil refroidit ; Hélianthine refusa de secréter du nectar, les muses prirent froid, insufflant un silence tonitruant. Les champs longeant la Seine refusèrent de montrer leur beauté en cachant leurs inflorescences juvéniles, par crainte et pudeur. Les villages, les abbayes ,les haies d’antan , les pommiers,les Normandes et les Normands te diront que le fond des choses et des noms était plus profond que nos abysses impossibles.

Le néant s’installa, le bleu roi s’évapora,les anges s’en allèrent ,plus personne pour garder les lieux. Plus tard,et après un long voyage au pays des feuilles mortes,du froid,où les souvenirs givrèrent avant l’arrivée du printemps ,quand les arbres d’à côté exhibèrent leur beauté en feuilles de mille et une couleurs ; un spectre surgît sur la toile,ce n’était pas Soleil. Sans pilote,sans repère aucun , Hélianthe atterrit tout près des lieux sacrés, pas loin de la crèche de « saint jean », à l’ouest de l’âme ,au cœur des lueurs Andalouses. Ce n’était pas l’amant de saint jean, non ! C’était l’homme qui aimait marcher sur les feuilles mortes du Québec ou d’ailleurs, Montand me l’a chanté. Depuis l’âme ressent les effluves de La Manche , admire les mouettes de Fécamp où l’éclipse commença ; où les voiles attendent toujours un bon vent me ramenant à Rouen, tout près du pont, du théâtre halle au grains pour voir « Thérèse » ; pas loin de la grande cathédrale de Rouen immortalisée par les impressions et les doigts du grand Monet. Des sédiments lointains,vifs,malgré le temps et le déchirement ;Normandie,tes haies,tes pommiers et tes abbayes,terres neuves et ses arbres fleuris,sa rigueur d’hiver et ses lointains souvenirs ;pays des souahels à enclaves andalouses,monts beni Znassen :genêt fleuri,jaune vif ,soleil on dirait,verdoyants les versants de l’âme,on dirait le paradis. Haroun s’en souvient

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