REGARD : Cap de l\’eau ou la ruée folle !!
De mémoire de kebdani,jamais Cap de l’eau n’a connu une telle ruée d’estivants qu’en cette période de juillet(2010).Les raisons sont évidentes : la chaleur excessive enregistrée en ce mois-ci et l’approche du Ramadan..
Mais il paraît que le conseil communal de Rass el Maâ ne s’était pas suffisamment préparé pour gérer cette situation exceptionnelle et pour le moins inattendue.Car,par exemple, au lieu de dégager la plage au maximum afin de permettre à ces juillettistes d’être à l’aise, il(le conseil communal) a laissé faire les exploitants des paillotes, des parasols et ses accessoires, ceux des buvettes (parfois de fortune) qui ont installé leur commerce de telle sorte que les baigneurs se sont trouvés soit pris en sandwich, soit ,faute de place, devaient « chercher ailleurs » ou s’agglutiner comme des mouches les uns contre les autres. Ce qui attire l’attention aussi c’est cette armada de »KRARASS » qui sillonnent dans des aller-retours interminables la plage de bout en bout ,qui grillant les pins de mais, qui vendant du KASKSOU au Lban(???) ou du sucre cotonné et s’arrêtant là ou bon leur semble obstruant le panorama et agressant le regard.
Quant à ces chameliers habillés en homme bleus du sud marocain, ne savent-ils peut-être pas que leurs dromadaires ont des sauts d’humeur incontrôlables et que de la sorte ils risquent de froisser dans leur débandade tout ce qui est sur leur chemin. Le tourisme vivrier, si l’on peut l’appeler ainsi, ne rapporte qu’à ceux qui s’y adonnent voilà pourquoi il doit être régi par une réglementation(de préférence écrite) qui délimite les responsabilités de ces commerçants des plages et ce à tous les niveaux(hygiène, accidents probables,conflits…)
Autre remarque désolante mais cette fois écologique; c’est celle de voir les voituriers-estivants envahir la plage proprement dite par leurs véhicules (luxueux dans la plus part des cas) bravant ainsi la loi et causant des préjudices énormes à un sable que mère nature a passé des millions d’années pour le façonner et nous l’offrir comme cadeau de bienvenue(oû est cette association écologique de Cap de l’eau dont nous avons signalé la présence sur place dans un précédent article?)
Les habitants autochtones de Rass el Maâ,sont en train ,sans doute, d’assister avec amertume à ce spectacle désolant de la dégradation de leur plage jadis si spacieuse, si belle, et si accueillante, mais qui est devenue ,à cause de l’avidité aveuglante et du manque de citoyenneté, un véritable souk rural hebdomadaire où règne le laisser-aller et l’anarchie !!!!
Loading...
6 Comments
j’espère que Cap de l’eau restera comme on la connais jadis et ne soit pas une (copier-coller) de Saidia qui a beaucoup perdu de son charme.
Reste à espérer que Saidia pourra conserver son attrait touristique et culturel. Sans quoi, nous risquons de voir une ville estivale transformée en métropole polluante sans infrastructure.
DES REMARQUES TRES RAISONNABLE MAIS QUI VA LES ETUDIERS ET JUDER.
ON EST BIEN AVEC LE CHANGEMENT MAIS EN RESPECTANT LES NORMES….
CAP de l;eau se développe.mais qui est vraiment choquant c;est la dégradation au niveau de l;environnement.Je signale la décharge qui est just à coté de la mer.Puis la plage est pleine de saleté.comment voulez vous que nous sommes pas tristes pour celà?
je pense que l’auteur o omis de parler sans le vouloir parrait-il du porbleme le plus serieux a mon avis qui est celui des jetskis sans aucun scrupule un groupe de jeunes inconscients qui sement la peur,l’anarchie et polluent l’air et la mer et qui se faufillent entre les nageurs au risque de leurs couper la tete
le conseil communal est le seul responsable de cette anarchie qui n’ira qu’en s’aggravant
je ne crois pas que quelqu’un nous ecoutera mais qu’ils arrettent de nous dire qu’il represente les citoyens (le conseil communal)
Cher Bouayad, le problème des jetskis est à mon avis un problème entouré d’un flou total. En effet, existe t-il une règlementation claire qui regit ces engins? qui sont les proprietaires? qui a droit d’être gerant? possède t-il une autorisation d’exploiter ce genre de commerce? a qui il doi ree s comptes? existent t-il des assurances en cas d’accidents? qui indemnisent les eventuels blessés pratiquants ou simples nageurs? pourquoi des sites fixes pour ce genre de jeux n’existent pas? il me semble que ce nest pas difficille und on voit les efforts qui ont été déployés pour amenager cette plage. Cela me fait penser à un commerce ephemère qui dure 1 mois et demi et tout le monde doit gagner le max. quelque soit la manière de la quelle on s’y prend. A la sauve qui peut en quelque sorte. Faudra t-il que Sa Majesté le Roi vienne lui même régler ce problème qui a une solution qui ne necessite pas de deployer des grands moyens? Nos ingénieurs n’ont pas pensé installer des robinets qui permettent aux baigneurs de se debarasser du sable qu’ils draine de la plage pour le deposer sur le trottoir de la corniche en attendant les balayeurs qui doivent être présents en permanence. Alors, le problème des jetsky vous comprenez, est un jeu d’enfants pour le résoudre mais tout le monde s’en fout et c’est triste.